
23 décembre 2017 – 4e dimanche de l’Avent B
Par Franck GACOGNE
L’évangile que nous venons d’entendre est énorme !
Dieu choisit Marie pour réaliser sa promesse de temps nouveaux, sa promesse de Paix pour toute l’humanité : « Réjouis-toi Marie, je viens habiter chez toi », c’est comme un faire-part d’amour porté par l’ange Gabriel. Vous-même les scouts, cet après-midi, vous avez été porteurs d’une lumière, faire-part de paix pour ceux que vous avez rencontrés !
Marie a préparé son cœur. Ouverte à l’autre, habitée par l’autre, désireuse du désir de l’autre, heureuse du bonheur de l’autre, Marie est prête à s’oublier totalement pour laisser l’autre remplir son cœur. Oui, c’est cela « aimer », et ce sont les éléments nécessaires pour une rencontre authentique. « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon ta parole » Une rencontre ne consiste pas seulement à donner et à recevoir, mais surtout à consentir à se laisser transformer, à se laisser façonner par la grâce qui est portée par l’autre.
Marie dit Plus >

17 décembre 2017 – 3e dimanche de l’Avent B
Par Jean-Claude SERVANTON
Lorsque paroissiens de Villeurbanne et de Bron, prêtres, nous nous sommes retrouvés pour préparer cette célébration et cette journée, tous nous nous sommes réjouis de cette heureuse coïncidence entre ce dimanche de la joie et les anniversaires d’ordination que nous fêtons. J’avoue que je n’ai pas le tempérament à éclater de joie. Il me faut du temps pour être joyeux. Je ne veux pas être un « rabat-joie ». Et comme nous venons de le demander dans la prière d’ouverture de cette messe, je voudrais diriger notre joie vers la joie de Noël. Je souhaite donc d’avance à toutes et à tous un « Joyeux Noël ». Je me suis rappelé les paroles de St Paul dans sa lettre aux Philippiens que nous chantions autrefois en latin à l’introït, c’est à dire au chant d’entrée de la messe de ce troisième dimanche : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie ». L’apôtre s’y prend à deux fois pour nous inviter à la joie. Alors je n’ai pas trop Plus >

10 décembre 2017 – 2e dimanche de l’Avent B
Par René BEAUQUIS
Quand, en l’an 550 avant la venue de Jésus, Cyrus roi des Perses, mit fin à l’exil du peuple Israélien à Babylone par la prise de l’empire Babylonien, le prophète Isaïe prit conscience que Dieu renouvelait sa tendresse à son peuple et lui pardonnait les fautes qui l’ont conduit en exil.
Aussi Isaïe demanda-t-il à son peuple de se consoler : ils n’auront plus à faire les durs travaux de terrassement ou de remblais auxquels il avait été contraint à Babylone, désormais c’est pour se remettre en grâce avec le Seigneur qu’il va préparer le chemin et aplanir la route. C’est un appel à retrouver l’espérance dans la conversion des cœurs.
Environ 550 ans plus tard, au temps où Jean-Baptiste prend la parole. C’est encore pour Israël le temps de l’humiliation à cause de l’occupation romaine. Dieu aurait-il encore abandonné son peuple ? Où sont les promesses qu’il a faites à leurs Pères autrefois ?
Au cœur de cette situation d’humiliation, Jean-Baptiste apparaît comme Plus >

3 décembre 2017 – 1er dimanche de l’Avent B
Par Franck GACOGNE
Le Notre Père… avant de nous attacher à son contenu, prenons conscience que nous apprenons dans les deux évangiles qui le rapporte ce que cette prière n’est pas :
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Dans l’évangile de Matthieu (6, 7-13), Le Notre Père n’est pas une prière de rabâchage : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi… » Et là, Jésus leur donne le Notre Père tel que nous le connaissons.
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Dans l’évangile de Luc (11, 1-4), le Notre Père n’est pas une prière réservée à des initiés : « Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites… » Et là, Jésus leur donne le Notre Père,
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26 novembre 2017 – Le Christ Roi de l’Univers A
Par Jean-Claude SERVANTON
Je viens de lire ce passage de l’évangile de St Matthieu auquel nous donnons le titre de jugement dernier. Le mot jugement nous fait un peu peur. Nous avons dans la tête ces représentations où l’on voit le Christ en gloire séparant les bons et les méchants. Nous arrivons au terme d’une année liturgique. Et c’est plus sur ce dernier, sur la fin que je voudrais insister.
Je n’aimais pas le moment où le mot « fin » s’écrivait sur l’écran à la fin d’un film. Les lumières de la salle s’éclairaient, les spectateurs reprenaient leurs vêtements chauds, un peu assommés par les images qu’ils venaient de voir. Je n’aimais pas non plus le coup de sifflet final à la fin d’un match de football. J’avais tellement attendu ce moment que j’étais tout triste de le voir finir. Tout a une fin.
Tout a une fin, même une année liturgique. Aujourd’hui nous refermons l’évangile de Matthieu pour ouvrir celui de Marc dimanche prochain. Ainsi les années passent. Nous Plus >

19 novembre 2017 – 33e dimanche ordinaire A
Par Franck GACOGNE
Les sommes qui sont données par cet homme qui part en voyage sont absolument énormes, car un seul talent correspond à 20 ans de salaire ! On a l’habitude de dire que cet homme de la parabole représente Dieu. Je pense que l’on a raison de le dire, mais quelqu’un parmi nous a-t-il déjà reçu de l’argent de Dieu ? Qui plus est, des sommes aussi astronomiques ? Non, bien sûr ! Cela veut donc nous dire deux choses, d’abord que ce qui est appelé talents n’est pas de l’argent, et ensuite que c’est quand même quelque chose d’extrêmement précieux et important. Qu’est-ce que Jésus peut donc nous donner d’essentiel ? La vie, la foi, la capacité d’aimer, ce pour quoi nous sommes doués. « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance… » (Jn 10, 10).
Souvent, on est étonné par la réaction du maître de cette parabole, parce qu’on se dit que le troisième serviteur n’a rien fait de mal, il a seulement eu peur de mal faire. Il a caché Plus >

12 novembre 2017 – 32e dimanche ordinaire A
Par Amos BAMAL
Prévoyance et vigilance !
Nous nous acheminons inexorablement vers la fin de l’année liturgique, et les textes bibliques proposés à notre méditation, nous donne l’occasion de nous tourner vers la fin des temps. Ce sera le grand passage vers ce monde nouveau que Jésus appelle le Royaume de Dieu. L’évangile de ce dimanche nous invite à veiller car nous ne connaissons pas le jour ni l’heure du retour du Christ. Cette parabole des dix jeunes filles, insiste sur le temps qui précède l’arrivée de l’époux. Ce temps suscite de l’enthousiasme au départ, mais devient vite long et lassant pour ceux qui ne comprennent pas que l’amour est une épreuve dans la durée, que la fidélité et la persévérance sont les maîtres-mots de la foi.
L’enseignement que Jésus propose ce dimanche porte donc sur une certitude qui doit être une préoccupation pour chacun de ses auditeurs. Il s’agit de sa venue. Le prophète avait annoncé qu’elle est certaine comme l’aurore. Mais ce qui Plus >

5 novembre 2017 – 31ème dimanche ordinaire A
Par Christian PLAGNARD
Écouter ce que vous ne voyez pas !
Faut-il souffrir des péchés de l’Eglise, du bien-être dans l’Église des clercs, avec l’inattention de ceux-ci, qui se sentent à l’aise dans leur diocèse, attention ! Faisons très attention au trop bien-vivre, que peut procurer la religion auquel fait référence la prophétie de Malachie, chapitre (2,1,7-9) : « C’est la vocation des prêtres de garder les savoirs et c’est de leur bouche qu’on recherche l’enseignement », ils sont les envoyés de Yahvé. Et ils ont le devoir de ne pas faire trébucher un grand nombre par l’enseignement. Jésus Christ, dans l’évangile de St Matthieu au chapitre (5,13) nous dit : « Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel a perdu sa saveur, Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé au pied par les hommes » nous sommes donc bien avertis.
Comme le Pape François, nous a mis en garde contre le fait de devenir « un sel fade », et a ajouté, qu’il faut vaincre la tentation de la « Plus >

1er novembre 2017 – Fête de tous les saints A
Par Jean-Claude SERVANTON
Je vous relis le début de ce passage de l’Evangile que nous appelons les béatitudes: « Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait ‘Heureux' ». Je suis frappé par la longueur, la solennité de ce préambule… « Voyant les foules… » ces mots donnent une portée universelle à l’enseignement de Jésus. Par delà ses disciples, Jésus s’adresse aux foules. Aujourd’hui je vois ces foules qui vont envahir les cimetières, ces foules que nous croisons dans nos allées et venues, ces foules que nous voyons à la télévision. Ce sont à ces foules d’hommes et de femmes d’aujourd’hui que Jésus s’adresse. Il gravit la montagne. Nous ne sommes pas tous des montagnards. Nous ne connaissons pas tous le Sinaï et l’importance dans la Bible de cette montagne que gravit Moïse. Tous nous savons que la montagne est le lieu où le ciel et la terre se rejoignent. Chez Plus >

29 octobre 2017 – 30ème dimanche ordinaire A
Par Amos BAMAL
La loi de Dieu, c’est d’aimer…
Dans l’évangile de ce dimanche, les pharisiens cherchent encore une fois à mettre en difficulté Jésus, lui demandant à travers un docteur de la loi, quel est le grand commandement ? Cette question est fondamentale car dans la loi de Moïse il y avait 613 préceptes et interdictions. Devant ce foisonnement de prescriptions légales, certains s’interrogent sur leur hiérarchisation. Pouvait-on faire une sorte de classement entre eux ? Jésus n’a aucune hésitation. Il répond immédiatement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ». Voilà le grand, le premier commandement. Sur cette première partie de la réponse de Jésus les pharisiens sont certainement d’accord. Eux aussi pensaient que l’amour envers Dieu vaut bien plus que tous les autres commandements. En effet, Jésus répond ici en citant le « Shema » (Dt 6,4-9) la prière que tout juif récite Plus >