30 septembre 2018 – 26e dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 9, 38-43, 45, 47-48

                         « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».

Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à accueillir le don de Dieu partout où il se manifeste. Ils nous provoquent également à la tolérance et à l’ouverture. Josué, l’auxiliaire de Moïse et Jean, l’un des Douze font preuve d’intransigeance. Dans la première lecture, Moïse vient de désigner 70 anciens pour les associer à la direction du peuple. Dieu lui a promis de répandre son Esprit sur eux. Or voilà que deux hommes (Eldad et Médad) se mettent à prophétiser sans avoir été mandatés. Josué les dénonce à Moïse : « Comment est-ce possible ? Ces hommes n’étaient pas avec nous et ils prophétisent ! Il faut les arrêter, les empêcher. Ils ne sont pas légitimes, ils ne sont pas des nôtres ». Moïse, loin de s’en offusquer lui fait comprendre qu’on ne peut empêcher l’Esprit de souffler où il veut. Personne n’en a le monopole. Le don de Dieu n’a pas de frontières.

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23 septembre 2018 – 25e dimanche ordinaire B

Par Eric MOUTERDE (notes)

Marc, 9, 30-37

1/comme dimanche dernier, cet Évangile tombe bien en ce mois de septembre, synonyme de reprise et de relance de toutes les activités…

–Jésus compagnon de route des disciples… Jésus compagnon de nos routes pour notre nouvelle année scolaire

2/– dimanche dernier, Jésus posait la question à ses disciples : « et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ?»

– et Pierre de répondre promptement : « tu es le Christ ! »

–Et Jésus leur impose le silence : Première annonce de sa passion… «Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de ’homme souffre beaucoup,  qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.

2.2/ –Jésus compagnon de nos routes… –«pour, qui suis-je ? »

Une invitation personnelle à répondre chacun de nous à cette question de Jésus en reprenant déjà les mots de Saint-Pierre : tu es le Christ ! Et à compléter…

–Comme je disais dimanche dernier, Je Plus >

16 septembre 2018 – 24e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 8, 27-35

Nous n’aimons pas la solitude. Nous craignons de nous ennuyer, de broyer du noir. Nous plaignons les personnes qui doivent vivre seules. Il nous arrive de prier pour elles. Pourtant n’y a-t-il pas des moments où nous ne pouvons qu’être seuls? aux moments de choix importants. On décide de sa vie seul. Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus s’avance vers un chemin de solitude, hors des sentiers battus… un chemin solitaire… un chemin qui, cependant, ne l’éloigne pas de ses disciples qu’il tient pour amis. Ne nous engage-t-il pas à le suivre sur le même chemin?

Nous faisons tous l’expérience de la solitude… solitude d’un jour sans visite à recevoir ou à rendre… solitude choisie pour trouver un peu de repos. Il est des moments où nous sommes toujours seuls, ces moments où il faut choisir. Certes, parents et amis nous on fait part de leurs conseils, de leurs encouragements, mais c’est bien à nous de décider. Dans l’évangile Jésus arrive à ce moment. Plus >

9 septembre 2018 – 23ème dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 7, 31-37

« Effata ! Ouvre-toi ».

Dimanche dernier l’évangile nous relatait une controverse entre Jésus, les scribes et les pharisiens à propos de ce qui est pur et de ce qui est impur. Immédiatement après cette dispute, l’évangile de Marc poursuit son récit en conduisant Jésus hors d’Israël. Tyr et Sidon, tout comme les villes de la Décapole, étaient considérées comme des régions à majorité païenne. C’est donc dans ce territoire habité principalement par les païens, que Jésus en ce dimanche guérit un sourd-muet.

En effet, on amène à Jésus un malade, et on le prie de le guérir. Il suffit d’étendre la main sur ce sourd-muet, comme il l’a fait sur tant d’autres, et la guérison se produira, immanquablement. Le malade pourra retourner chez lui délivrer du mal qui l’accable, au milieu de l’admiration de la foule. Jésus ne répond rien à ceux qui le supplient, mais il emmène à l’écart cet homme qui n’a pas pu présenter lui-même sa supplique. Loin de la foule il n’impose Plus >

19 août 2018 – 20ème dimanche ordinaire B

Par Christian PLAGNARD

Jean 6, 51-58

Frères et Sœurs bien aimés de Dieu,

Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui

Voici maintenant quatre semaines que nous découvrons le chapitre 6 de l’Evangile de Saint Jean dans lequel Jésus s’offre à nous comme nourriture et Pain de vie pour nous introduire un peu plus dans le mystère de son Amour débordant. Donner sa vie pour ceux qu’on aime

Il y a quatre semaines, L’Evangéliste nous montrait Jésus multipliant les 5 pains et les 2 poissons apportés par un jeune homme pour nourrir et rassasier toute la foule venue le voir et l’entendre. Pour les juifs, cette multiplication des pains, était une nouvelle Manne, mais Jésus précise que celle-ci ne tombe pas du ciel, car elle est l’action commune de Dieu et des hommes. En effet, vous avez certainement noté que sans le jeune homme et ses petites provisions, rien n’était possible.

Puis au fil des semaines Jésus se découvre réellement à la foule comme fils de Dieu envoyé par Le Père Plus >

22 juillet 2018 – 16ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 30-34

Le rassemblement voilà ce qui me semble être le fil conducteur des lectures aujourd’hui. Le prophète Jérémie dénonce les mauvais bergers qui dispersent les brebis et qui se retrouvent égarées. Il annonce le rôle du Seigneur qui est de rassembler, de nourrir, de protéger tous ceux et celles qui veulent s’attacher à lui. Déjà, Jérémie annonce un roi qui effacera les divisons entre Juda et Israël, les royaumes séparés, il annonce un Messie qui saura les rassembler au nom de la paix et d’une vie plus juste.

Rassemblement encore comme dans cette lecture de st Paul aux chrétiens d’Ephèse. La Bible nous parle de la situation au proche Orient il y a 2000 ans… Son actualité est malheureusement toujours aussi vive et criante, écoutons St Paul : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; il a supprimé les prescriptions Plus >

15 juillet 2018 – 15ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 7-13

Imaginez-vous un représentant de commerce frapper à votre porte sans être muni de sa valise, ses échantillons, ses prospectus et surtout son bagou ? On n’a jamais vu cela. Pourtant quand Jésus envoie ses représentants, il leur prescrit de ne rien emporter, si ce n’est un bâton pour la route. C’est parce qu’il ne faut tromper personne : ils n’ont rien à vendre et rien à marchander. Ils n’ont qu’une bonne nouvelle à transmettre, et elle doit se manifester par une attitude de miséricorde. Le dépouillement de l’apôtre veut manifester je crois un manque, un creux. Les apôtres partent sans rien de superflu, parce que ce sont les personnes rencontrées qui vont les remplir de ce qu’ils sont, un visage de Dieu. Pour la mission, les apôtres n’ont pas à se barder d’arguments pour convaincre, de vérité ou de certitude, si l’apôtre se démunis c’est pour mieux se munir de la richesse de la présence de l’autre. Leur mission, c’est d’annoncer que Dieu est vainqueur du Plus >

8 juillet 2018 – 14ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 1-6

Ne croyons pas que Jésus était accueilli à bras ouverts partout où il passait ! A plusieurs reprises, il a été rejeté. Jésus se heurte ici à un refus obstiné dans son entourage immédiat. C’est de ce passage que vient l’expression bien connue : « Nul n’est prophète en son pays. » Jésus se retrouve comme souvent à la synagogue pour enseigner. Seulement cette fois-ci il est chez lui dans le village où il a grandi, et l’incrédulité des gens naît de ce que justement l’identité de Jésus n’est un mystère pour personne. Les gens de son village savent qui il est ; ils savent qu’il n’est que le charpentier, le fils de Marie, alors qu’ailleurs Jésus est peut-être d’abord perçu comme un grand prophète, quelqu’un qui réalise des signes prodigieux au nom de Dieu. Mais dans son village, rien de tel, les gens ont si je puis dire « connu Jésus en culotte courte », alors rien de ce qu’ils peuvent voir ou entendre de lui ne peut les convaincre. Ils savent déjà tout sur Plus >

1er juillet 2018 – 13ème dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc 5, 21-43                                                  Le Dieu de la vie.

Nous venons d’écouter l’évangile où le Christ rencontre sur son chemin, des femmes et des hommes confrontés aux questions de la maladie et de la mort. Personne n’échappe vraiment à ces questions qui habitent le cœur de toute femme et de tout homme. C’est donc l’histoire de cette femme dont on ne connaît pas le nom ; on sait seulement sa maladie : des pertes de sang depuis douze ans. Elle est atteinte dans sa féminité. C’est pour elle non seulement une souffrance et un handicap, mais aussi la cause de rejet et de discrimination, car elle était considérée comme impure et devait se tenir loin des autres. Et que fait-elle ? Tout simplement, elle cherche à toucher Jésus. Etant donné son impureté, c’est un acte de transgression non par provocation mais tout simplement parce qu’elle reconnaît en Jésus celui qui peut lui rendre la dignité. « Ta foi t’a sauvée » dira Jésus et « sois guérie de ton Plus >

24 juin 2018 – Nativité de Jean-Baptiste – Fête des 7 ans

Par Franck GACOGNE

Luc 1, 57-66.80

Avez-vous entendu l’interrogation dans l’évangile : « Que sera donc cet enfant ? » Quels parents à la naissance d’un enfant ne se posent pas intérieurement cette question fondamentale de l’avenir de celle ou de celui à qui ils donnent le jour ? « Que sera donc cet enfant ? » Cette question est posée à la naissance de Jean-Baptiste parce que certains proches des parents voulaient déjà prédéterminer pour lui un avenir tout tracé : être dans la lignée de ses parents, de ses ancêtres. Eh bien non ! Il sera ce qu’il est appelé à devenir : Jean, par la grâce de Dieu.

C’est le thème que j’aimerais aborder ce matin : ce que nous nous appelés à devenir, le thème de la vocation. La vocation, c’est choisir de déployer sous le regard de Dieu ce qu’il a déposé en chacun de nous. Et ce qu’il a déposé, ce n’est pas un projet prédéterminé qu’il nous faudrait exécuter sans broncher. Non, il a déposé en chacun de nous un amour sans limite et unique, mais aussi la Plus >

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