20 janvier 2019 – 2ème dimanche ordinaire C

Par Jean-Claude SERVANTON

Jean, 2, 1-11

Le calendrier liturgique affiche que nous sommes aujourd’hui le 2ème dimanche du temps ordinaire. Nous éprouvons un petit pincement de cœur. Les fêtes de Noël et du jour de l’an sont passées. Nous voici dans l’ordinaire des jours… le train-train quoi. Et nous venons d’entendre le récit des noces de Cana dans l’évangile de Saint Jean. Quel décalage! Le temps ordinaire est une fête, des noces. On n’est pas de noce tous les jours. Une noce est une fête pour les époux et leurs invités. C’est un événement! Ce n’est pas un jour ordinaire. Depuis longtemps la date était fixée, depuis longtemps les époux et leurs proches ont préparé la fête. Et de ce jour, les mariés fêteront l’anniversaire. Après Noël, après l’Épiphanie, après le baptême de Jean, cette nouvelle manifestation des vacances, des congés, des fêtes, des anniversaires, des rendez-vous sont déjà pris. Qu’est-ce qui remplit notre temps? Nous connaissons des gens dont la vie est bien remplie et Plus >

Dimanche 6 janvier 2019 – Epiphanie du Seigneur C

Par Amos BAMAL

Mt 2,1-12

                         Partir à la rencontre de Dieu.

Aujourd’hui ou ces jours-ci, je suis sûr que nous allons partager en famille, ou avec des amis une galette des rois. Un enfant sous la table lance des prénoms. Et parmi ceux qui sont là, il ya toujours à la fois ceux qui redoutent la couronne, et ceux qui l’espèrent. Eh bien, si pour éviter ce dilemme, on décidait de placer la couronne sur la crèche ! Je vous invite à accomplir ce geste dans votre famille, car il dit tout de l’Epiphanie. Placer la couronne sur la crèche permet d’éviter des jalousies certainement, mais cela permet surtout de ne pas nous tromper de roi. Le prophète Isaïe dans la première lecture de ce jour annonce la joie ! Que Jérusalem se réjouisse, sur elle resplendit la gloire du Seigneur. Quel contraste entre l’annonce d’une telle félicité et l’inquiétude qui ronge le cœur du puissant. Où est ta joie Jérusalem ? As-tu oublié l’annonce ? Faut-il que l’étranger vienne d’Orient pour Plus >

30 décembre 2018 – Dimanche de la Sainte Famille C

Par Jean-Claude SERVANTON

Luc, 2, 41-52

La liturgie ne nous laisse pas beaucoup de temps devant la crèche. Dès ce dimanche de la Sainte Famille, elle nous transporte à Jérusalem. Le petit Jésus a 12 ans. Déjà il parle rudement à ses parents, déjà il donne l’orientation de sa vie : « il me faut être chez mon Père ». Le dialogue avec Marie a toutes les apparences d’un conflit de générations. Et de manière un peu inattendue, de retour à Nazareth, l’évangile nous dit qu’« il leur était soumis » Jésus aurait-il passé tout à coup sa crise ? Est-il redevenu sage ? Et si dans cet épisode Jésus nous donnait à voir Dieu.

« Il leur était soumis ». Que signifie cette soumission ? Nous n’aimons pas beaucoup la soumission. Nous y voyons un manque de liberté. Comment Jésus, le Fils de Dieu, peut-il se soumettre ? Que veut-il nous dire ? Jésus, au temple, a eu avec Marie un dialogue difficile. Marie et Joseph sont étonnés. Ils ont souffert de sa disparition : « pourquoi nous as-tu fait cela ? » Ils Plus >

23 décembre 2018 – 4e dimanche de l’Avent C

Par Christian PLAGNARD

Luc, 1, 39-45

Dans la nuit la plus sombre, la lumière va nous être donnée

 

En ce temps de l’Avent de la venue de l’avènement, s’ouvre le 4ème dimanche précédant Noël, éclairé par quatre bougies :

Quatre dimanches pour préparer Noël.

 

La première bougie dit :   Je suis la Paix !

 

La deuxième bougie dit : Je suis la Foi !

 

La troisième bougie se manifesta à son tour : Je suis l’Amour !

 

Alors, la quatrième bougie parla : N’aie pas peur, tant que j’ai ma flamme nous pourrons allumer les autres bougies :

je suis l’Espérance !

En ce temps de l’Avent quelle merveille, les vitrines de nos villes, les sapins de noël aux mille couleurs, nos maisons ont revêtu leurs habits de fêtes …

Il est normal pour nous chrétiens de préparer Noël et d’en faire une belle fête, de partager de belles et bonnes choses avec tous ceux que nous aimons.

Mais Noël peut aussi être un moment sans joie pour les plus pauvres, pour ceux qui seront rejetés et seuls ce soir là.

Tout le monde a, Plus >

2 décembre 2018 – 1er dimanche de l’Avent C

Par Amos BAMAL

Luc, 21, 25-28, 34-36

                                                       Se tenir prêt !

Noël c’est bientôt. Les commerces, les entreprises, les restaurants, les discothèques s’y préparent à leur manière. Nous avons pu le constater, dans nos magasins tout est en place depuis plus d’un mois : les guirlandes, les sapins, les cadeaux, les vêtements pour Noël. Mais toute cette frénésie risque de nous faire oublier le vrai sens de cette période : nous sommes dans le temps de l’Avent (avènement). C’est un temps de joie, de la venue. Le Seigneur Jésus est celui qui vient tous les jours ; il frappe à notre porte et il attend notre réponse et notre accueil. Il est aussi celui qui reviendra. Nous attendons son retour glorieux et nous nous y préparons chaque jour en restant éveillés, prêts à l’accueillir.

C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans la première lecture de ce dimanche. Jérémie s’adresse à un peuple très éprouvé par la défaite et la misère. C’est vraiment Plus >

25 novembre 2018 – le Christ Roi de l’univers B

Par Amos BAMAL

Jean, 18, 33b-37                             « Ma royauté ne vient pas de ce monde ».

En ce dernier dimanche de l’année liturgique B, l’Eglise nous invite à célébrer le Seigneur Jésus, Roi de l’univers. Elle nous appelle à tourner notre regard vers l’avenir, ou mieux plus profondément, vers la destination finale de l’histoire qui sera le règne éternel et définitif du Christ. Les trois lectures d’aujourd’hui nous parlent de ce règne.

Dans le passage de l’Evangile, tiré de l’Evangile de Saint Jean, que nous avons écouté, Jésus se trouve dans une situation humiliante (celle d’accusé) devant le pouvoir romain. Il a été arrêté, insulté, raillé, et ses ennemis espèrent obtenir maintenant sa condamnation au supplice de la croix. Ils l’ont présenté à Pilate comme quelqu’un qui aspire au pouvoir politique, comme le prétendu roi des juifs. Le procureur romain mène son enquête et interroge Jésus : « Es-tu le roi des juifs ». Répondant à cette demande, Jésus précise la nature de Plus >

18 novembre 2018 – 33e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc 13, 24-32

« Journée mondiale des pauvres. » L’esprit un peu mal tourné, je vois d’abord l’ambiguïté d’une telle journée. Aujourd’hui il y a des journées pour tout : « journée mondiale de la femme » mardi prochain « journée mondiale des droits de l’enfant ». Le 11 novembre a été commémoré non seulement comme l’anniversaire de la fin d’une guerre mais heureusement comme une journée pour la paix. Et après le cours de la vie reprend. Les guerres se poursuivent, des enfants restent en souffrance, des femmes sont encore maltraitées. Et pourtant nous avons besoin de ces journées comme des moments forts, des rappels, des lumières, qui nous appellent à changer.

« Journée mondiale des pauvres. » Jésus nous a avertis : « Des pauvres vous en aurez toujours parmi vous. » Ce ne peut être une invitation à ne rien faire. Leur présence nous révèle que le mal existe, que notre monde est cassé. Comme nous l’a rappelé le Pape François : la dégradation de la planète est liée Plus >

4 novembre 2018 – 31e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 12, 28b-34

Voilà un passage de l’évangile que nous connaissons par cœur… Maintes fois commenté. Alors qu’en dire de plus? Il résume tellement bien toute la morale du christianisme.  Nous parlons tellement de l’amour de Dieu et du prochain qui ne font qu’un. Peut-être en parlons nous trop. C’est pourquoi je ne retiens que la conclusion de ce dialogue entre Jésus et le scribe: « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » En effet, nous pouvons nous demander: que lui reste-t-il à mieux comprendre? Pourquoi n’est-il pas déjà dans le Royaume?

Je suis étonné qu’un scribe qui est très savant, qui connaît bien la loi puisse s’avancer vers Jésus pour lui demander: « quel est le premier de tous les commandements? » c’est à dire le b.a.-ba de la loi.  On nous explique qu’alors l’essentiel de la loi était dilué dans 613 préceptes. Comme les autres pratiquants de la loi, le scribe est écrasé par une loi qui prévoit tout, qui ne laisse aucun espace. « Ne fais pas ci » Plus >

21 octobre 2018 – 29e dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 10, 35-45

« Servir : le vrai pouvoir ».

Une des caractéristiques de la mission est la souffrance du missionnaire, de l’envoyé, dont l’expression la plus parlante est dans la vie et les œuvres du premier missionné Jésus Christ, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes. À côté de cela se tient aussi comme en parallèle, la tentation de la grandeur et de l’honneur associé à la gloire de celui pour qui nous travaillons, qui peut occulter la mission et faire qu’elle devienne une ambition.

Jésus dans l’évangile de ce jour, annonce à ses apôtres pour la troisième fois, sa passion et sa mort prochaine. Il est approché par Jacques et Jean, qui réclament avec une candeur désarmante de siéger l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, dans le Royaume. La question que posent à Jésus Jacques et Jean, montre combien, très souvent, le pouvoir est une question d’affinités. En effet, Jacques et Jean, ne sont rien d’autre que les cousins de Jésus. Ils sont bien plus proches Plus >

7 octobre 2018 – 27e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 10, 2-16

Les pharisiens abordèrent Jésus et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme? » Au moment où le divorce touche presque toutes les familles, cette question est pour nous aussi une mise à l’épreuve. L’évangile, les réponses de Jésus nous paraissent dures. Mais lui Jésus ne serait-il pas lui-même éprouvé, touché dans son esprit et son cœur par la question? Cette souffrance n’ouvre-t-elle pas pour lui et pour nous un chemin?

La question posée à Jésus n’est pas « question posée à un champion »… question d’un moment, une question de mémoire. « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme? » Cette question atteint sa raison, son cœur. Si Jésus est un homme vrai, il ne peut pas écarter cette question éprouvante. Il ne peut pas s’en sortir par une intelligente pirouette. Aurait-il réponse à tout? Les questions que nous nous posons aujourd’hui sur le début et la fin de vie, sur le mariage, nous Plus >

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