Jean-Claude SERVANTON nous a quittés

J’ai la tristesse de vous apprendre que Jean-Claude nous a quittés dans l’après-midi du mercredi 2 décembre. J’avais annoncé aux messes du premier dimanche de l’Avent qu’il avait le cœur extrêmement fatigué après son dernier traitement contre une récidive du cancer. Il était très essoufflé.

Je suis triste qu’il n’ait pas pu profiter un peu plus de ce rythme qu’il aimait bien depuis qu’il était arrivé à Bron pour donner un peu d’aide. Il passait du temps dans ‘’sa montagne’’ au dessus de Saint-Etienne, se promenant, goûtant le repos et la lecture. Puis sa descente à Bron pour célébrer un week-end par mois lui faisait plaisir. Le contact avec le peuple de Dieu, la Parole à commenter. Il avait accompagné avec bonheur sur notre paroisse un parcours Bartimée et une équipe Tandem.

Jean-Claude était tout jeune prêtre, c’était sa première nomination, lorsque ce fut lui qui me donna ma première communion. J’étais au caté. Je le retrouvai des années plus tard, j’étais séminariste, alors Plus >

1er dimanche de l’Avent domestique

Comme les dimanches précédents, nous nous préparons à célébrer le Seigneur dans notre foyer en installant un espace dédié à la prière : une bougie, une icône, une croix, la Parole ouverte… Nous pouvons ajouter une étoffe violette… Dans la mesure du possible, nous vous invitons à vivre cette proposition à 11h00 afin d’être en communion les uns avec les autres. Ce week-end, les messes seront dites en mémoire de  Maria MUREDDU et Joseph ARDERIGHI dont les funérailles ont été célébrées cette semaine.

Bonne année ! A vous la grâce et la paix !

En ce 29 novembre, nous entrons dans le temps de l’Avent et dans une nouvelle année liturgique, l’année B, au cours de laquelle nous lirons plus particulièrement l’évangéliste Marc. Mais la figure dominante de l’Avent, c’est avant tout Isaïe ! Il nous parle avec effervescence et conviction d’un Dieu qui vient vers nous. Encore faut-il que, nous aussi, nous allions vers lui… Saurons-nous entendre les appels répétés à la vigilance de la part Plus >

22 novembre 2020 – Christ-Roi domestique

Comme dimanche dernier, nous nous préparons à célébrer le Seigneur dans notre foyer en installant un espace dédié à la prière : une bougie, une icône, une croix, la Parole ouverte…

Dans la mesure du possible, nous vous invitons à vivre cette proposition à 11h00 afin d’être en communion les uns avec les autres. De son côté, Eric célébrera la messe pour Christiane GOMEZ, Marcelle DAMIRON, Claudette REYNIER, Marie-Régine COUDRY et Roland RIVAIN, dont les funérailles ont été célébrées cette semaine, et à l’intention de Nora PASTOR GUIDO et des familles REYPIN et AB-DER-HALDEN.

En ce 22 novembre, nous concluons l’année liturgique en célébrant la fête du Christ Roi de l’univers.

Berger, Ressuscité, Fils de l’homme, Roi… ces titres donnés au Christ se mêlent parfaitement. Berger, il prend soin de nous. Ressuscité, il nous sauve par son mystère pascal. Fils de l’homme, il est pleinement homme et pleinement Dieu. Roi de gloire, il choisit l’humanité pour révéler le secret du Plus >

33ème dimanche ordinaire domestique

Comme dimanche dernier, nous nous préparons à célébrer dans notre foyer en installant un espace dédié à la prière : une icône, une croix, la Parole ouverte…

Dans la mesure du possible, nous vous proposons de vivre cette proposition à 11h00 afin d’être en communion les uns avec les autres. De son côté, Eric célébrera la messe pour André Forichon, dont les funérailles ont été célébrées cette semaine, et à l’intention de Noëlle Perrier.

En ce 15 novembre, 33ème dimanche du temps ordinaire, nous nous approchons du terme de notre année liturgique et les deux dernières lectures nous projettent dans un horizon de fin des temps…

Quand viendra l’heure du bilan de notre vie, dans quelle situation le Maître nous trouvera-t-il ? La question ne devrait pas nous effrayer puisque la grâce du baptême fait de nous des enfants de lumière, des témoins d’Évangile, des artisans de paix et d’amour !

Alors, écoutons le Seigneur nous redire à quel point il nous fait

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32e dimanche ordinaire domestique

Ce 8 novembre, 32ème dimanche du temps ordinaire, c’est bien contraints que nous retrouvons nos habitudes du printemps dernier…  Mais tâchons de vivre cette nouvelle période comme un temps d’intériorisation et de maturation pour goûter encore davantage la présence de Dieu dans nos vies !

Dans les textes de ce jour, il est question de rencontre. Oui, comme dans toute histoire d’amour, l’Alliance tissée entre Dieu et les hommes est affaire de rencontre ! Encore faut-il que les deux partenaires soient là, au bon moment, au rendez-vous…

Sommes-nous prêts à rencontrer le Christ Jésus quand il reviendra ? Notre célébration de ce jour nous donne un avant-goût de la rencontre finale !

Alors que nos cœurs soient en fête et que chantent nos âmes !

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  • Démarrons notre célébration en écoutant ou en chantant :

Que vive mon âme à te louer !Tu as posé une lampe, une lumière sur ma route, ta parole, Seigneur ! (bis)

Heureux ceux qui marchent dans tes voies, Seigneur !De tout mon Plus >

2 novembre 2020 – Célébration des défunts

par Eric de NATTES

Jean 14, 1-6

La Maison du Père

Nous préparer une demeure dans la maison du Père. L’image est douce, chaleureuse, familière. N’y a-t-il pas eu une seule maison dans laquelle nous ne nous soyons pas senti chez nous ? À notre place et aimé. Mais peut-être faut-il franchir l’image faite de murs, de pierres, de tuiles, d’un jardin peut-être… pour mieux comprendre de quelle demeure, de quelle maison il s’agit.

Nous savons que la maison, celle de pierre, avec un toit, peut être bien décevante et triste si nous n’habitons plus le coeur de l’autre qui la partage avec nous, si notre présence n’est plus désirée dans le coeur et l’esprit de l’autre. C’est là qu’est notre véritable demeure, celle qui nous rend vivant, qui fait de nous des êtres vraiment humains. La maison de pierres, de bois, de tuiles n’est belle que pour abriter cette demeure-là. Elle est invisible, comme la vie elle-même qui traverse chacune de nos existences, de nos corps souffrants ou en pleine santé, Plus >

1er novembre 2020 – fête de Toussaint

par Eric de NATTES

Matthieu 5, 1-12a

Tes paroles me brûlent en ce jour Seigneur. Elles me brûlent parce que je continue de croire de tout mon être qu’elles sont vérité, vie et chemin pour nous humaniser. Et que tout mon être y aspire. Et pourtant, tout ou presque parfois, dans ce monde dans lequel je vis, semble s’y opposer et les tourner en dérision. Tes paroles me brûlent en ce jour Seigneur parce que je sais bien que l’enjeu de Ta présence parmi nous, de toujours à toujours, est celui de la vie ou de la mort. Déjà, dans les temps anciens, Dieu demandait à Israël ‘’choisiras-tu la vie, choisiras-tu la mort ?’’ Alors j’écoute :

Heureux les pauvres de cœur, nous dis-tu Seigneur ! Et nous voyons s’étaler sur les réseaux sociaux, à la télévision, un peu partout, des figures absolument vides, voire décérébrées, mais boursoufflées, qui se pavanent dans les tenues les plus improbables, tenant les discours les plus ridicules et qui ont pour seule légitimité… la célébrité : pour quoi ? pour Plus >

25 octobre 2020 – 30e dimanche ordinaire A

par Eric de NATTES

Matthieu 22, 34-40

Le plus grand des commandements

 Pharisiens et docteurs de la loi d’un côté, Jésus de l’autre : deux conceptions de la religion qui tentent un dialogue qui n’aboutit pas et se transformera en condamnation.

D’un côté 613 préceptes dans la Torah : dont 365 défenses afin de ne jamais transgresser, aucun jour de l’année, un interdit de Dieu, et 248 commandements positifs pour chacun des composants du corps humain afin qu’il participe à l’action de Dieu. Magnifique ! Mais cela veut dire une pratique religieuse qui prend tous les aspects de ta vie – tous ! – : de l’intime (la sexualité), à l’extérieur (les vêtements, pour le culte mais aussi dans l’espace publique), en passant par ta vie biologique (ce que tu peux manger et ce qui est interdit, quand tu dois jeûner, quand tu peux vivre l’abondance), tes relations sociales (qui tu peux fréquenter, qui est pur et qui est impur), la régulation de ton temps (offices et fêtes, pèlerinages et culte familial, Plus >

18 octobre 2020 – 29e dimanche ordinaire A

par Eric de NATTES

Matthieu 22, 15-22

L’impôt à César 

« Rendez-donc à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Jésus n’a donné aucun programme politique avec cette parole. Il n’a justifié aucun état de vie social ni aucun régime politique.

Dans le contexte de l’époque (un État Hébreux sous protectorat romain, une nation asservie à un envahisseur), cette maxime ne donnait aucune solution à suivre. Fallait-il, avec les Zélotes, refuser de payer l’impôt, appeler à la révolte, et comme nous le savons désormais, mener le pays tout droit à son anéantissement avec la guerre des Hébreux comme on l’a appelé : la ruine du Temple en 70 par les armées de Titus, l’épisode ultime, horrible, du suicide de Massada et la fin de la nation hébreux jusqu’à sa recréation le 14 mai 1948 ? Fallait-il composer comme les pharisiens l’ont fait ?

On voit mal comment Jésus aurait pu justifier un mouvement révolutionnaire, lui qui n’a rien démoli mais au contraire a reconstruit le véritable Plus >

11 octobre 2020 – 28ème dimanche ordinaire A

par René BEAUQUIS

Matthieu 22, 1-14

Comme toujours, les paraboles demandent des explications sinon nous risquons de passer à côté de l’essentiel de ce que Jésus veut nous dire.  Que veut-il bien nous dire dans la parabole d’aujourd’hui où il compare le Royaume des Cieux à un roi qui célèbre les noces de son fils ?

Essayons de décrypter : le roi, c’est Dieu, le banquet des noces est la célébration festive de l’alliance que Dieu a conclue avec l’humanité en son Fils Jésus qui, en s’incarnant a épousé notre humanité et qui, en donnant  sa vie sur la croix pour nous a scellé  définitivement cette alliance.

Les premiers invités à la noce est le peuple juif. Les serviteurs envoyés par le roi pour convier  les invités sont les prophètes puis les apôtres. Les invités du tout-venant sont les pécheurs et les païens. Quant à l’incendie de la ville il s’agit de la prophétie de la ruine de Jérusalem qui aura lieu en l’année 70.

Le peuple juif a donc  été le premier invité, mais non seulement les Plus >

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