2 décembre 2018 – 1er dimanche de l’Avent C

Par Amos BAMAL

Luc, 21, 25-28, 34-36

                                                       Se tenir prêt !

Noël c’est bientôt. Les commerces, les entreprises, les restaurants, les discothèques s’y préparent à leur manière. Nous avons pu le constater, dans nos magasins tout est en place depuis plus d’un mois : les guirlandes, les sapins, les cadeaux, les vêtements pour Noël. Mais toute cette frénésie risque de nous faire oublier le vrai sens de cette période : nous sommes dans le temps de l’Avent (avènement). C’est un temps de joie, de la venue. Le Seigneur Jésus est celui qui vient tous les jours ; il frappe à notre porte et il attend notre réponse et notre accueil. Il est aussi celui qui reviendra. Nous attendons son retour glorieux et nous nous y préparons chaque jour en restant éveillés, prêts à l’accueillir.

C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans la première lecture de ce dimanche. Jérémie s’adresse à un peuple très éprouvé par la défaite et la misère. C’est vraiment Plus >

25 novembre 2018 – le Christ Roi de l’univers B

Par Amos BAMAL

Jean, 18, 33b-37                             « Ma royauté ne vient pas de ce monde ».

En ce dernier dimanche de l’année liturgique B, l’Eglise nous invite à célébrer le Seigneur Jésus, Roi de l’univers. Elle nous appelle à tourner notre regard vers l’avenir, ou mieux plus profondément, vers la destination finale de l’histoire qui sera le règne éternel et définitif du Christ. Les trois lectures d’aujourd’hui nous parlent de ce règne.

Dans le passage de l’Evangile, tiré de l’Evangile de Saint Jean, que nous avons écouté, Jésus se trouve dans une situation humiliante (celle d’accusé) devant le pouvoir romain. Il a été arrêté, insulté, raillé, et ses ennemis espèrent obtenir maintenant sa condamnation au supplice de la croix. Ils l’ont présenté à Pilate comme quelqu’un qui aspire au pouvoir politique, comme le prétendu roi des juifs. Le procureur romain mène son enquête et interroge Jésus : « Es-tu le roi des juifs ». Répondant à cette demande, Jésus précise la nature de Plus >

18 novembre 2018 – 33e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc 13, 24-32

« Journée mondiale des pauvres. » L’esprit un peu mal tourné, je vois d’abord l’ambiguïté d’une telle journée. Aujourd’hui il y a des journées pour tout : « journée mondiale de la femme » mardi prochain « journée mondiale des droits de l’enfant ». Le 11 novembre a été commémoré non seulement comme l’anniversaire de la fin d’une guerre mais heureusement comme une journée pour la paix. Et après le cours de la vie reprend. Les guerres se poursuivent, des enfants restent en souffrance, des femmes sont encore maltraitées. Et pourtant nous avons besoin de ces journées comme des moments forts, des rappels, des lumières, qui nous appellent à changer.

« Journée mondiale des pauvres. » Jésus nous a avertis : « Des pauvres vous en aurez toujours parmi vous. » Ce ne peut être une invitation à ne rien faire. Leur présence nous révèle que le mal existe, que notre monde est cassé. Comme nous l’a rappelé le Pape François : la dégradation de la planète est liée Plus >

4 novembre 2018 – 31e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 12, 28b-34

Voilà un passage de l’évangile que nous connaissons par cœur… Maintes fois commenté. Alors qu’en dire de plus? Il résume tellement bien toute la morale du christianisme.  Nous parlons tellement de l’amour de Dieu et du prochain qui ne font qu’un. Peut-être en parlons nous trop. C’est pourquoi je ne retiens que la conclusion de ce dialogue entre Jésus et le scribe: « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » En effet, nous pouvons nous demander: que lui reste-t-il à mieux comprendre? Pourquoi n’est-il pas déjà dans le Royaume?

Je suis étonné qu’un scribe qui est très savant, qui connaît bien la loi puisse s’avancer vers Jésus pour lui demander: « quel est le premier de tous les commandements? » c’est à dire le b.a.-ba de la loi.  On nous explique qu’alors l’essentiel de la loi était dilué dans 613 préceptes. Comme les autres pratiquants de la loi, le scribe est écrasé par une loi qui prévoit tout, qui ne laisse aucun espace. « Ne fais pas ci » Plus >

21 octobre 2018 – 29e dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 10, 35-45

« Servir : le vrai pouvoir ».

Une des caractéristiques de la mission est la souffrance du missionnaire, de l’envoyé, dont l’expression la plus parlante est dans la vie et les œuvres du premier missionné Jésus Christ, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes. À côté de cela se tient aussi comme en parallèle, la tentation de la grandeur et de l’honneur associé à la gloire de celui pour qui nous travaillons, qui peut occulter la mission et faire qu’elle devienne une ambition.

Jésus dans l’évangile de ce jour, annonce à ses apôtres pour la troisième fois, sa passion et sa mort prochaine. Il est approché par Jacques et Jean, qui réclament avec une candeur désarmante de siéger l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, dans le Royaume. La question que posent à Jésus Jacques et Jean, montre combien, très souvent, le pouvoir est une question d’affinités. En effet, Jacques et Jean, ne sont rien d’autre que les cousins de Jésus. Ils sont bien plus proches Plus >

7 octobre 2018 – 27e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 10, 2-16

Les pharisiens abordèrent Jésus et pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme? » Au moment où le divorce touche presque toutes les familles, cette question est pour nous aussi une mise à l’épreuve. L’évangile, les réponses de Jésus nous paraissent dures. Mais lui Jésus ne serait-il pas lui-même éprouvé, touché dans son esprit et son cœur par la question? Cette souffrance n’ouvre-t-elle pas pour lui et pour nous un chemin?

La question posée à Jésus n’est pas « question posée à un champion »… question d’un moment, une question de mémoire. « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme? » Cette question atteint sa raison, son cœur. Si Jésus est un homme vrai, il ne peut pas écarter cette question éprouvante. Il ne peut pas s’en sortir par une intelligente pirouette. Aurait-il réponse à tout? Les questions que nous nous posons aujourd’hui sur le début et la fin de vie, sur le mariage, nous Plus >

30 septembre 2018 – 26e dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 9, 38-43, 45, 47-48

                         « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».

Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à accueillir le don de Dieu partout où il se manifeste. Ils nous provoquent également à la tolérance et à l’ouverture. Josué, l’auxiliaire de Moïse et Jean, l’un des Douze font preuve d’intransigeance. Dans la première lecture, Moïse vient de désigner 70 anciens pour les associer à la direction du peuple. Dieu lui a promis de répandre son Esprit sur eux. Or voilà que deux hommes (Eldad et Médad) se mettent à prophétiser sans avoir été mandatés. Josué les dénonce à Moïse : « Comment est-ce possible ? Ces hommes n’étaient pas avec nous et ils prophétisent ! Il faut les arrêter, les empêcher. Ils ne sont pas légitimes, ils ne sont pas des nôtres ». Moïse, loin de s’en offusquer lui fait comprendre qu’on ne peut empêcher l’Esprit de souffler où il veut. Personne n’en a le monopole. Le don de Dieu n’a pas de frontières.

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23 septembre 2018 – 25e dimanche ordinaire B

Par Eric MOUTERDE (notes)

Marc, 9, 30-37

1/comme dimanche dernier, cet Évangile tombe bien en ce mois de septembre, synonyme de reprise et de relance de toutes les activités…

–Jésus compagnon de route des disciples… Jésus compagnon de nos routes pour notre nouvelle année scolaire

2/– dimanche dernier, Jésus posait la question à ses disciples : « et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ?»

– et Pierre de répondre promptement : « tu es le Christ ! »

–Et Jésus leur impose le silence : Première annonce de sa passion… «Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de ’homme souffre beaucoup,  qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.

2.2/ –Jésus compagnon de nos routes… –«pour, qui suis-je ? »

Une invitation personnelle à répondre chacun de nous à cette question de Jésus en reprenant déjà les mots de Saint-Pierre : tu es le Christ ! Et à compléter…

–Comme je disais dimanche dernier, Je Plus >

16 septembre 2018 – 24e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc, 8, 27-35

Nous n’aimons pas la solitude. Nous craignons de nous ennuyer, de broyer du noir. Nous plaignons les personnes qui doivent vivre seules. Il nous arrive de prier pour elles. Pourtant n’y a-t-il pas des moments où nous ne pouvons qu’être seuls? aux moments de choix importants. On décide de sa vie seul. Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus s’avance vers un chemin de solitude, hors des sentiers battus… un chemin solitaire… un chemin qui, cependant, ne l’éloigne pas de ses disciples qu’il tient pour amis. Ne nous engage-t-il pas à le suivre sur le même chemin?

Nous faisons tous l’expérience de la solitude… solitude d’un jour sans visite à recevoir ou à rendre… solitude choisie pour trouver un peu de repos. Il est des moments où nous sommes toujours seuls, ces moments où il faut choisir. Certes, parents et amis nous on fait part de leurs conseils, de leurs encouragements, mais c’est bien à nous de décider. Dans l’évangile Jésus arrive à ce moment. Plus >

9 septembre 2018 – 23ème dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc, 7, 31-37

« Effata ! Ouvre-toi ».

Dimanche dernier l’évangile nous relatait une controverse entre Jésus, les scribes et les pharisiens à propos de ce qui est pur et de ce qui est impur. Immédiatement après cette dispute, l’évangile de Marc poursuit son récit en conduisant Jésus hors d’Israël. Tyr et Sidon, tout comme les villes de la Décapole, étaient considérées comme des régions à majorité païenne. C’est donc dans ce territoire habité principalement par les païens, que Jésus en ce dimanche guérit un sourd-muet.

En effet, on amène à Jésus un malade, et on le prie de le guérir. Il suffit d’étendre la main sur ce sourd-muet, comme il l’a fait sur tant d’autres, et la guérison se produira, immanquablement. Le malade pourra retourner chez lui délivrer du mal qui l’accable, au milieu de l’admiration de la foule. Jésus ne répond rien à ceux qui le supplient, mais il emmène à l’écart cet homme qui n’a pas pu présenter lui-même sa supplique. Loin de la foule il n’impose Plus >

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