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Articles par Paroisse

29 avril 2018 – 5ème dimanche de Pâques B communions

Par Franck GACOGNE

Jean 15, 1-8,

Les enfants, vous avez entendu la fin de l’évangile « La Gloire de Dieu notre Père, c’est que nous portions beaucoup de fruits ». Vous savez que vous faite aujourd’hui la joie de vos parents, mais saviez-vous que vous faisiez aussi la joie de Dieu ? La gloire de Dieu, c’est-à-dire sa pleine révélation, sa réjouissance, c’est que nous soyons ses disciples, c’est que notre vie, notre foi porte du fruit. Déjà, le jour du baptême de Jésus, la voix du Père vient dire : « celui-ci est mon fils bien aimé, il fait toute ma joie »

Les enfants, faire la joie de Dieu en accomplissant son baptême, cela ne se fait pas en un jour, mais si aujourd’hui est l’un de ces jours et quel jour ! Cela se fait chaque jour de notre vie. Et l’évangile que Jésus nous donne aujourd’hui nous explique comment faire. Il prend une image et nous parle d’une vigne. Qui est déjà allé dans une vigne ? Qu’est-ce qu’il y a sous la vigne ? Il y a ce que l’on ne voit pas et qui permet Plus >

29 avril 2018 – 5ème dimanche de Pâques B

Par Franck GACOGNE

Jean 15, 1-8,

Voilà une image très riche que nous propose l’évangile aujourd’hui. Essayons d’en faire le tour. Jésus prend la figure d’une vigne, vous me direz qu’on aurait pu tout autant faire la même comparaison avec un arbre fruitier. Pas tout-à-fait, parce que le choix de la vigne est très important. Au temps de Jésus dans le moyen Orient, la vigne donne un fruit précieux, et dans l’Ancien Testament, l’image de la vigne avait souvent été appliqué au peuple Israël, pour indiquer l’amour et l’élection dont il est l’objet : la vigne, c’est le peuple d’Israël planté et soigné par Dieu.

Mais il y a dans l’évangile quelque chose de très nouveau car chez St Jean, l’image se développe : la véritable vigne c’est maintenant Jésus ; et les disciples qui se rattachent vitalement à lui par la foi doivent produire des fruits. Cette image est très simple : la vigne, le cep, le pied, c’est Jésus fortement enraciné dans la terre, et j’ai appris récemment que les racines d’un Plus >

22 avril 2018 – 4ème dimanche de Pâques B

Par Jean-Claude SERVANTON

Jean 10, 11-18,

La parabole du berger n’est pas qu’une belle image pieuse peinte par de nombreux artistes, une belle image de première communion. Elle est le récit d’un échange étonnant. Jésus nous affirme qu’Il a le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir de la recevoir. Il nous offre un aperçu sur sa vie et sa relation à Dieu. Il nous invite à entrer dans cet échange mystérieux du donner et du recevoir.

Jésus donne sa vie, son temps, son énergie, s’inquiète et prend soin des hommes et des femmes qui croisent sa route. C’est un vrai pasteur, il n’est pas un mercenaire. Tous ceux et celles qu’il rencontre comptent beaucoup pour lui. Il ne veut en perdre aucun. Mais il ne parle pas de sacrifice, car en donnant il ne perd rien, Jésus a reçu de Dieu ce pouvoir de donner et de recevoir, c’est le beau pouvoir d’un homme libre. En acceptant de donner, rien ne lui est pris ou arraché qu’il ne souhaite offrir. Ce don volontaire et libre de lui-même se change Plus >

15 avril 2018 – 3ème dimanche de Pâques B

Par Amos BAMAL

Luc 24, 35-48,                                        Être témoins du Christ ressuscité.

Tout au long du temps pascal qui nous conduit à la Pentecôte, les évangiles du dimanche nous font entendre le récit des apparitions du Christ ressuscité à ses disciples. A travers ces manifestations du Seigneur nous voyons comment, peu à peu, les disciples s’ouvrent à la foi en la résurrection du Christ. Et nous sommes invités à parcourir le même chemin pour entrer nous aussi dans la foi au Christ ressuscité. Le passage de l’évangile de Luc que nous venons d’entendre, vient à la suite du récit bien connu des disciples sur la route d’Emmaüs. Il en reprend d’ailleurs les accents. En effet, les disciples d’Emmaüs rejoignent les Onze, pour dire leur joie et conter les circonstances de leur rencontre avec le Seigneur. Ils parlaient aux autres de leur reconnaissance du Seigneur « à la fraction du pain », et voilà que Jésus lui-même est là…Certainement Jésus était déjà là puisqu’après la Plus >

8 avril 2018 – 2ème dimanche de Pâques B

Par Jean-Claude SERVANTON

Jean 20, 19-31,

« La paix soit avec vous! » Par trois fois, c’est le salut que le Christ ressuscité, le Seigneur, adresse à ses disciples. La paix nous la voulons tous, nous la cherchons tous, nous la souhaitons tous pour nous-mêmes et les uns pour les autres. La peur, l’angoisse ou l’anxiété sont toujours tapies dans un coin de notre cœur ou de notre esprit. Le stress engendre maladie physique et mentale. Nous essayons d’oublier nos soucis, nous tentons de ne pas nous en faire mais nous sommes vite rattrapés par l’inquiétude. Que de fois je voudrais être en paix. Sa recherche accompagne toute notre vie.

Quand nous étions enfants, on nous a appris qu’il fallait « faire la paix » après une dispute. Encore en pleurs parfois nous tentions une parole, une main tendue mais quand le cœur n’y est pas, c’est difficile. Un éducateur m’a appris que la paix on ne la faisait pas, on la recevait. Il m’a ouvert la porte de l’évangile.

Quand nous n’allons pas bien, que nous Plus >

Retour sur le chemin de Croix

Nous voilà réunis pour essayer de participer et vivre ce Vendredi Saint 2018, par ce chemin de croix, peut-être comme chaque année, peut-être une première fois.

Participer à cette célébration, en essayant de suivre pas à pas cette ultime, dernière journée de Jésus, qui le conduisit à la mort.

Pas à pas, suivant ton chemin Jésus, depuis ta condamnation, par les puissants qui ont entre leur main ta vie.

Tes pas sur le sentier du Golgotha, portant et tombant sous le poids d’une croix trop lourde, plus encore sous le poids de nos faiblesses que tu as appris à connaître…

De ton chemin d’hier, nous venons avec le nôtre, celui des hommes d’aujourd’hui avançant péniblement sous leur poids de doute, de tant de souffrances, d’injustices et de persécutions… Ce chemin, parfois de désespérance, viendra croiser le tien, toi que nous disons Dieu, tu n’as pas échappé à cette traversée, de la souffrance et de la mort.

Alors avec toi, nous rencontrons celui qui vient marcher à nos côtés, dans ce Plus >

1er avril 2018 – Dimanche de Pâques B

Par Franck GACOGNE

Jean 20, 1-9,

Qu’est-ce qu’un témoin ? Dans un mariage, c’est le rôle qui est donné à ceux qui ont été choisi pour être là, qui ont vu et entendu l’échange des consentements. Lors d’une enquête, le témoin c’est aussi celui qui était là, et qui a vu quelque chose ou quelqu’un, et il peut le rapporter comme un élément de preuve. Le jour de Pâques, et dans le temps qui suit, on parle aussi beaucoup de ceux qui sont témoins, c’est le cas des apôtres dans la première lecture que nous avons lu. Ce mot revient 4 fois. De quoi les apôtres ont-ils été témoins ? De la résurrection de Jésus ? Eh bien non, car personne n’a vu Jésus en train de ressusciter ! Le témoin de la foi que sont les apôtres et chacun de nous, est un rôle très différent. Le témoin dans l’évangile et dans l’Eglise n’a aucune preuve à donner, ce n’est pas celui qui a vu et qui serait privilégié, non, le témoin, c’est celui qui croit. Celui qui croit que la vie a le dessus et qu’elle est toujours victorieuse Plus >

31 mars 2018 – Veillée Pascale B

Par Amos BAMAL

Marc 16, 1-7,

L’événement improbable..

L’annonce de la résurrection qui a été faite par l’ange aux femmes lorsqu’elles sont venues au matin pour embaumer le corps du Seigneur, retentit depuis ce jour, Pâques après Pâques, dans toutes les communautés chrétiennes. Cette annonce de la résurrection nous l’avons entendue proclamée dès l’ouverture de notre célébration, et nous venons de l’entendre à nouveau dans l’évangile qui vient de nous être proclamé. Dans cet évangile, les femmes ont eu peur (Mc16,8). Elles ont certainement eu peur en trouvant le tombeau vide. Mais elles ont plus peur encore quand cet homme vêtu de blanc (un ange vraisemblablement) leur dit justement de ne pas avoir peur ! La première frayeur vient de l’étonnement de ne rien trouver là où elles avaient vu déposer le corps de Jésus. Mais la seconde peur n’est pas une peur de surprise. C’est une peur de mission. En effet, le jeune homme leur a dit de rejoindre les disciples, et de leur annoncer qu’elles Plus >

29 mars 2018 – Jeudi Saint B

Par Franck GACOGNE

Jean 13, 1-15,

« Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout. » (Jn 13, 1) « Jusqu’au bout » nous dit Jean, littéralement dans le texte, « jusqu’à la fin, la terminaison ».

Aimer, c’est servir. C’est de cette façon-là que doit se mettre en œuvre et s’accomplir notre baptême. Etre baptisé, c’est tout recevoir du Christ et le recevoir lui-même. Servir consiste donc à permettre au Christ, encore aujourd’hui, d’aller jusqu’au bout de l’amour par nos mains, par nos gestes, par nos abaissements libérés de tout intérêt.

Se mettre au service et en état de service, ce n’est pas le propre des chrétiens, ça ne leur est pas une prérogative : heureusement ! Que nous sachions nous en réjouir ! En revanche, rappelons-nous que c’est chez les chrétiens une nécessité absolue car c’est ainsi que je fais porter du fruit au baptême que j’ai reçu.

Presque tous les enfants qui font aujourd’hui leur première communion ont écrit qu’ils voulaient recevoir Plus >

25 mars 2018 – Dimanche des Rameaux B

Par Franck GACOGNE

Marc 15, 1-39,

Vous l’avez remarqué, Jésus est acclamé comme un roi à son entrée à Jérusalem et en criant « Hosanna », la foule espère qu’il sera le Sauveur. Les rameaux qu’ils brandissent représentent leur espérance en Jésus qui vient chez eux pour qu’il les sauve, les préserve du mal, pour qu’il les protège. Alors avant de savoir si la foule a été protégée, j’ai une question à vous poser : Jésus a-t-il été préservé de la souffrance et de la mort ? Non ! Alors prenons bien conscience de ceci : si le Christ lui-même n’a pas été protégé par les rameaux qui l’acclamaient, comment ceux que nous tenons en main le pourraient-ils ? Il faut donc aller chercher du sens ailleurs…

Les passants disent à Jésus : « Sauve-toi toi-même, descends de la croix ! ». Le fait-il ? Non ! Le peut-il ? Non plus ! Si Jésus lui-même a subi le mal, s’il a traversé la souffrance et la mort, c’est pour nous faire comprendre qu’il n’est pas en mesure de nous en faire réchapper. On se trompe Plus >

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