19 août 2018 – 20ème dimanche ordinaire B

Par Christian PLAGNARD

Jean 6, 51-58

Frères et Sœurs bien aimés de Dieu,

Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui

Voici maintenant quatre semaines que nous découvrons le chapitre 6 de l’Evangile de Saint Jean dans lequel Jésus s’offre à nous comme nourriture et Pain de vie pour nous introduire un peu plus dans le mystère de son Amour débordant. Donner sa vie pour ceux qu’on aime

Il y a quatre semaines, L’Evangéliste nous montrait Jésus multipliant les 5 pains et les 2 poissons apportés par un jeune homme pour nourrir et rassasier toute la foule venue le voir et l’entendre. Pour les juifs, cette multiplication des pains, était une nouvelle Manne, mais Jésus précise que celle-ci ne tombe pas du ciel, car elle est l’action commune de Dieu et des hommes. En effet, vous avez certainement noté que sans le jeune homme et ses petites provisions, rien n’était possible.

Puis au fil des semaines Jésus se découvre réellement à la foule comme fils de Dieu envoyé par Le Père Plus >

22 juillet 2018 – 16ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 30-34

Le rassemblement voilà ce qui me semble être le fil conducteur des lectures aujourd’hui. Le prophète Jérémie dénonce les mauvais bergers qui dispersent les brebis et qui se retrouvent égarées. Il annonce le rôle du Seigneur qui est de rassembler, de nourrir, de protéger tous ceux et celles qui veulent s’attacher à lui. Déjà, Jérémie annonce un roi qui effacera les divisons entre Juda et Israël, les royaumes séparés, il annonce un Messie qui saura les rassembler au nom de la paix et d’une vie plus juste.

Rassemblement encore comme dans cette lecture de st Paul aux chrétiens d’Ephèse. La Bible nous parle de la situation au proche Orient il y a 2000 ans… Son actualité est malheureusement toujours aussi vive et criante, écoutons St Paul : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; il a supprimé les prescriptions Plus >

15 juillet 2018 – 15ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 7-13

Imaginez-vous un représentant de commerce frapper à votre porte sans être muni de sa valise, ses échantillons, ses prospectus et surtout son bagou ? On n’a jamais vu cela. Pourtant quand Jésus envoie ses représentants, il leur prescrit de ne rien emporter, si ce n’est un bâton pour la route. C’est parce qu’il ne faut tromper personne : ils n’ont rien à vendre et rien à marchander. Ils n’ont qu’une bonne nouvelle à transmettre, et elle doit se manifester par une attitude de miséricorde. Le dépouillement de l’apôtre veut manifester je crois un manque, un creux. Les apôtres partent sans rien de superflu, parce que ce sont les personnes rencontrées qui vont les remplir de ce qu’ils sont, un visage de Dieu. Pour la mission, les apôtres n’ont pas à se barder d’arguments pour convaincre, de vérité ou de certitude, si l’apôtre se démunis c’est pour mieux se munir de la richesse de la présence de l’autre. Leur mission, c’est d’annoncer que Dieu est vainqueur du Plus >

8 juillet 2018 – 14ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 1-6

Ne croyons pas que Jésus était accueilli à bras ouverts partout où il passait ! A plusieurs reprises, il a été rejeté. Jésus se heurte ici à un refus obstiné dans son entourage immédiat. C’est de ce passage que vient l’expression bien connue : « Nul n’est prophète en son pays. » Jésus se retrouve comme souvent à la synagogue pour enseigner. Seulement cette fois-ci il est chez lui dans le village où il a grandi, et l’incrédulité des gens naît de ce que justement l’identité de Jésus n’est un mystère pour personne. Les gens de son village savent qui il est ; ils savent qu’il n’est que le charpentier, le fils de Marie, alors qu’ailleurs Jésus est peut-être d’abord perçu comme un grand prophète, quelqu’un qui réalise des signes prodigieux au nom de Dieu. Mais dans son village, rien de tel, les gens ont si je puis dire « connu Jésus en culotte courte », alors rien de ce qu’ils peuvent voir ou entendre de lui ne peut les convaincre. Ils savent déjà tout sur Plus >

1er juillet 2018 – 13ème dimanche ordinaire B

Par Amos BAMAL

Marc 5, 21-43                                                  Le Dieu de la vie.

Nous venons d’écouter l’évangile où le Christ rencontre sur son chemin, des femmes et des hommes confrontés aux questions de la maladie et de la mort. Personne n’échappe vraiment à ces questions qui habitent le cœur de toute femme et de tout homme. C’est donc l’histoire de cette femme dont on ne connaît pas le nom ; on sait seulement sa maladie : des pertes de sang depuis douze ans. Elle est atteinte dans sa féminité. C’est pour elle non seulement une souffrance et un handicap, mais aussi la cause de rejet et de discrimination, car elle était considérée comme impure et devait se tenir loin des autres. Et que fait-elle ? Tout simplement, elle cherche à toucher Jésus. Etant donné son impureté, c’est un acte de transgression non par provocation mais tout simplement parce qu’elle reconnaît en Jésus celui qui peut lui rendre la dignité. « Ta foi t’a sauvée » dira Jésus et « sois guérie de ton Plus >

24 juin 2018 – Nativité de Jean-Baptiste – Fête des 7 ans

Par Franck GACOGNE

Luc 1, 57-66.80

Avez-vous entendu l’interrogation dans l’évangile : « Que sera donc cet enfant ? » Quels parents à la naissance d’un enfant ne se posent pas intérieurement cette question fondamentale de l’avenir de celle ou de celui à qui ils donnent le jour ? « Que sera donc cet enfant ? » Cette question est posée à la naissance de Jean-Baptiste parce que certains proches des parents voulaient déjà prédéterminer pour lui un avenir tout tracé : être dans la lignée de ses parents, de ses ancêtres. Eh bien non ! Il sera ce qu’il est appelé à devenir : Jean, par la grâce de Dieu.

C’est le thème que j’aimerais aborder ce matin : ce que nous nous appelés à devenir, le thème de la vocation. La vocation, c’est choisir de déployer sous le regard de Dieu ce qu’il a déposé en chacun de nous. Et ce qu’il a déposé, ce n’est pas un projet prédéterminé qu’il nous faudrait exécuter sans broncher. Non, il a déposé en chacun de nous un amour sans limite et unique, mais aussi la Plus >

16 juin 2018 – messe du 11ème dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Marc 4, 26-34

Le Missel des dimanches introduit les lectures de ce jour en ces termes : « la Liturgie de ce dimanche est un vrai jardin ! Le cèdre est évoqué dans la première lecture… L’évangile parle du blé et du grain de moutarde. » A la campagne où j’ai sous les yeux un vrai jardin : des forêts de sapins, des prés, des arbres verts. Sans être poète, je suis sensible à la beauté de ce jardin naturel. La nature peut être une parabole de la Parole de Dieu… Elle nous donne les images qui nous approchent des relations de Dieu avec nous.

« Il en est du Règne de Dieu – de nos relations avec Lui – comme d’un homme qui jette en terre la semence… » Ils passent sous mes fenêtres sur leurs tracteurs… Ils vont et viennent sur leur machine dans les champs. J’ai eu l’occasion de parler avec un ancien que j’ai connu lorsque j’étais enfant. Ils ont confiance en la semence qu’ils jettent en terre et en la terre qui fait pousser la semence. Confiants, ils sèment dans Plus >

« La fête des 7 ans », le 24 juin,

souffle pour un décollage prochain…

Le dimanche 24 juin prochain, nous fêterons avec Franck GACOGNE, notre curé, nos années de vie commune lors de la « Fête des 7 ans » : rendez-vous à 10h30 à Notre-Dame de Lourdes (seule messe du week-end) pour une messe d’action de grâce pour tous ces moments partagés, suivie d’un déjeuner convivial et festif au Christ-Roi.

Comme vous le savez peut-être, Franck est appelé pour une nouvelle mission en septembre 2018. Cela fait maintenant 7 ans que Franck chemine avec nous. Sept années de travail avec la communauté paroissiale : 7 années de joies (innombrables), de peines (peut-être), de bonheur (c’est sûr), de multiples chantiers animés (création du foyer étudiants, rénovation de l’église Notre-Dame de Lourdes, salle Tibhirine, réfection du toit et des salles de Saint-Étienne), de nouvelles initiatives (soirées « Il était une FOI… », « dimanches autrement », préparation au mariage, sorties/pèlerinages, équipes Tandem, rencontres JePiG, association Plus >

10 juin 2018 – 10ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 3, 20-35

Avez-vous compris l’évangile ? Moi, à la première lecture, rien du tout ! Puis, à force de le relire, cela s’est un peu éclaircie, alors je le résumerais ainsi : quand on veut se débarrasser de son chien, c’est bien connu, on déclare qu’il a la rage. Là, ce sont les scribes qui veulent se débarrasser de Jésus, alors ils le déclarent possédé par Satan. Sauf que les œuvres de Jésus plaident en sa faveur, car Satan ne peut que diviser et faire du mal alors qu’au contraire tout le monde constate que les œuvres de Jésus unissent, apaisent et rendent libre ceux qui mettent leur foi en lui. Mettre sa foi en Jésus… de quoi s’agit-il ?

Parfois on entend des personnes dire « j’ai la foi ! », d’autres : « j’ai perdu la foi » ou encore cette question « Et toi, est-ce que tu as la foi ? » comme si « la foi » était le dernier iphone à la mode ! Comme si la foi était un objet bien déterminé que je pourrais posséder, acheter ou même me faire voler !

Alors, 1ère bonne Plus >

3 juin 2018 – Dimanche du Saint-Sacrement B

Par Christian PLAGNARD

Marc, 14, 12-16 et 22-26

            Le banquet céleste pour la multitude,

Sœurs et frères, il a été dit qu’un jour, il n’y aura plus besoin de soleil, car le Christ par sa présence au Saint-Sacrement sera la lumière du monde. Et lorsque nous allons devant le Saint-Sacrement, nous sommes plongés dans cette lumière. Jésus nous dit en Jean 8, 12 : « Je suis la lumière du monde ». Le Saint-Sacrement est Jésus, et quand nous cheminons en sa présence, un des effets est que sa lumière resplendisse dans nos criantes, nos peurs, nos angoisses.

La lumineuse Fête du Saint-Sacrement nous invite au don de la personne du Fils pour toute l’humanité, ce don qui se donne à chaque fois que nous faisons mémorial de Lui, le Christ, qui se donne par les signes du pain et du vin consacrés, présent parmi nous d’une manière précieuse, unique, et intime, c’est déjà goûter à un peu de la joie de la résurrection, le Christ s’offre par le pain et par le vin, pour que nous devenions à Plus >

Haut de page