Homélie

8 janvier 2017 – Epiphanie du Seigneur A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 2, 1-12

Aujourd’hui ou ces jours-ci, je suis sûr que nous allons partager en famille ou avec des amis une galette des rois. Un enfant sous la table lance des prénoms. Et parmi ceux qui sont là, il y a toujours à la fois ceux qui redoutent la couronne, et ceux qui l’espèrent. Et bien, si pour éviter ce dilemme, on décidait de placer la couronne sur la crèche ! Je vous invite à accomplir ce geste dans votre famille, car il dit tout de l’Epiphanie. Placer la couronne sur la crèche permet d’éviter des jalousies certainement, mais cela permet surtout de ne pas nous tromper de roi. Dans le récit de Matthieu, il n’y en a pas trois, mais seulement deux. Celui que les mages cherchent et qu’ils nomment le roi des Juifs, et celui à qui les mages s’adressent pour se renseigner, le roi Hérode le Grand. Mais il n’y en a qu’un seul des deux vers qui l’on vient se prosterner de très près comme les bergers ou de très loin comme les mages, c’est Jésus. Mais qu’est-ce que Plus >

1er janvier 2017 – Solennité de Marie Mère de Dieu A

Par Amos BAMAL

Luc 2, 16 – 21

« Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur »

L’Eglise nous invite à commencer cette année dans un renouveau de cœur et de foi. En célébrant en ce premier jour de l’année Marie Mère de Dieu, elle nous invite à contempler le mystère de l’humilité et de la miséricorde de Dieu, ainsi que l’émerveillement de Marie.

Première fête mariale célébrée le lendemain de Noël depuis le IVe siècle, la fête de Sainte Marie Mère de Dieu nous entraîne à continuer à approfondir le mystère de Dieu qui s’est fait homme pour diviniser l’homme et lui conférer la dignité de fils de Dieu : une nouvelle dignité que nous recevons de Jésus par Marie. Ecoutons l’apôtre Paul nous le rappeler dans le passage de sa lettre aux Galates proposée justement à notre méditation aujourd’hui : « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme » (Ga 4,4).

         En effet, huit jours après sa naissance, l’enfant Jésus devait être soumis Plus >

31 décembre 2016 – Sainte Marie, Mère de Dieu A

Par Franck GACOGNE

Luc 2, 16 – 21

Au début de la première lecture de cette Eucharistie, nous avons entendu une très belle formule de bénédiction, que je reprendrai à la fin de la célébration, pour la prononcer sur notre assemblée : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ». Magnifique. Que souhaiter de plus beau. Vieille d’au moins deux mille quatre cents ans, cette formule est toujours aussi attendue. Elle nous est rapportée par le Livre des Nombres. Tous les biens que peut désirer l’être humain, et qui peuvent lui parvenir lorsque Dieu se penche vers lui comme un père sur son enfant et fait briller sur lui son visage, tous ces biens sont résumés en en seul mot la « paix ». Ce qui demeure jusqu’à aujourd’hui pour un certain nombre de peuples la façon même de se saluer : Shalom, Salam… espérons le pour demain d’une seule voix.

Il était Plus >

25 décembre 2016 – Jour de Noël A

Par Franck GACOGNE

Jean 1, 1-18

Depuis des générations les juifs attendaient un Sauveur, depuis des générations Dieu envoyait des prophètes qui tenaient en éveil le peuple et rappelait l’Alliance. Souvent le peuple répondait à l’appel de Dieu, mais la Bible nous montre que très souvent aussi il retombait dans ses mauvaises habitudes et dans la contestation. Mais Dieu ne s’est pas lassé, Dieu ne se lasse jamais ! Après avoir tant parlé par les prophètes, il a envoyé son propre Fils, Parole de Dieu devenu Homme, le Verbe fait chair, et celui-ci s’est fait l’un d’entre nous. La Promesse se réalise, une alliance toute nouvelle s’accomplie. Dieu ne se manifeste plus de loin par des paroles que quelques personnes éclairées nous transmettent. Non, Dieu par Jésus, se fait maintenant présent dans nos vies, nous ne sommes plus laissés à nous-mêmes. En se faisant homme, il nous donne maintenant de le chercher dans tout homme qui devient un frère : quel défi immense ! Et quelle mission Plus >

24 décembre 2016 – Nuit de Noël A

Par Amos BAMAL

Luc 2, 1-14

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».

            Ce chant de joie et d’allégresse retentit en cette nuit dans toutes les églises du monde pour fêter la nativité du Seigneur. Des mots clamés par une troupe céleste pour célébrer la naissance d’un enfant en qui les anges reconnaissent comme le Messie promis pour le renouvellement et le salut des hommes.

            En cette fête de Noël, nous contemplons l’incroyable : en la personne de son Fils, Dieu choisit de naître dans notre humanité pour que nous partagions sa vie éternelle. La célébration de Noël nous rappelle que Dieu ne cesse de répandre dans le cœur des hommes des sentiments de paix, d’amour et de confiance. L’événement est historique comme nous rapporte Luc dans l’évangile qui est proclamé en cette nuit : c’était sous le règne de l’empereur César Auguste qui avait ordonné un recensement sur tout l’empire romain auquel était soumis le territoire Plus >

24 décembre 2016 – Soir de Noël A

Par Franck GACOGNE

Mt 1, 18-25

Les enfants, ce soir, nous allons à la crèche, nous ne la regardons pas de loin, nous y allons. La messe de noël, la crèche, ce n’est pas un spectacle qu’il faut écouter ou regarder avec admiration comme si on était devant la vitrine illuminée d’un magasin fermé. Non ! A la crèche nous entrons, nous sommes acteurs et participants, c’est pour cela que certains d’entre vous ont joués un rôle tout à l’heure, nous sommes invités à venir participer à la crèche. Parce que Noël, ce n’est pas une belle histoire à écouter ou un beau film à regarder. Non, c’est quelqu’un qui vient dans ma vie. Cet enfant qui vient s’appelle Jésus, et son nom veut dire « Le-Seigneur-sauve ». Il est aussi appelé Emmanuel qui veut dire « Dieu-avec-nous ». Si Dieu veut être avec nous, c’est pour que chacun de nous, nous soyons avec lui.

Les premiers qui sont venus le voir, ce sont les bergers. A l’époque de Jésus, les bergers étaient un peu méprisés et moqués par les autres parce Plus >

18 décembre 2016 : 4e dimanche de l’Avent A

Par Franck GACOGNE

Mt 1, 18-24

Qui est le père de Jésus, Dieu ou Joseph ? C’est la question de l’un des modules du parcours de KT des enfants de la paroisse. Et avec l’évangile de ce dernier dimanche de l’Avent cette question est proposée à chacun de nous, et les seuls éléments que nous ayons dans les évangiles pour essayer de connaître Joseph ne sont pratiquement présent que dans ce passage. C’est court, mais instructif.

Marie que Joseph doit épouser est enceinte, et il sait bien qu’il n’en est pas la cause. On imagine sans mal le déchirement, le bouillonnement intérieur qui le tourmente alors. Que doit-il faire ? Joseph ne voit pas autre chose à faire que de devoir quitter Marie, et pourtant il ne se résout pas à devoir la dénoncer publiquement comme le lui demandait la loi, il cherche un moyen de le faire dans le secret. Et ce qui est intéressant, c’est que l’évangile de Matthieu qualifie alors Joseph « d’homme juste ». Mais il ne l’est pas au regard de la loi car aucune loi ne lui Plus >

11 décembre 2016 – 3e dimanche de l’Avent A

Par Christian PLAGNARD

Mt 11, 2-11

               « Dieu est-il décevant »

Essayons juste de nous mettre dans le contexte de l’époque, Jean-Baptiste est emprisonné entre quatre murs par Hérode Antipas, dans la forteresse redoutable et invincible, du château fort de Machéronte. Les écritures nous disent que Jean-Baptiste a été mis en prison par crainte de faire un soulèvement contre l’envahisseur romain, et aussi pour les reproches qu’il faisait à Hérode Antipas ; Jean, Jean, pourquoi tu t’en prends a moi ! Parce que j’ai violé la Loi sur le mariage ? De la prison Jean-Baptiste entend parler les disciples de Jésus. Mais ce que disent les disciples le met dans l’embarras. Ils annoncent l’arrivée proche du Messie. Mais l’envoyé de Dieu est présenté comme un juge qui détruira par le feu tous les pécheurs qui ne se seraient pas encore repentis. Alors il décide d’envoyer des ambassadeurs auprès de Jésus pour lui demander:  » Es-tu Celui qui doit venir ? « . Dans la Bible  » le Messie » Plus >

4 décembre 2016 – 2ème Dimanche de l’Avent A

Par Amos BAMAL

Mt 3, 1-12

                 « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche »

                Sœurs et frères, en suivant la voix du prophète Isaïe dans la première lecture et celle de Jean Baptiste dans l’évangile qui nous interpellent en ce 2ème dimanche de l’Avent, l’enjeu pour chacun d’entre nous, est d’ouvrir franchement et généreusement son cœur à la vie nouvelle que le Messie vient instaurer. Au prime abord, le Messie que nous attendons va promouvoir un monde de justice et de paix. A l’encontre d’une humanité repliée sur elle-même et nourrie d’égoïsme et d’injustice, le Messie va conduire ses frères les hommes « à la connaissance de Dieu », en leur apprenant une nouvelle manière de vivre ensemble. Isaïe présente une peinture frappante des temps messianiques, temps de réconciliation des entités contraires : « le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau…la vache et l’ours auront même pâturage…le lion comme le bœuf, mangera Plus >

27 novembre 2016 – 1er dimanche de l’Avent A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 24, 37-44

Noël ? Non, patience ! Encore quatre semaines. Pas déjà Noël et pourtant, on en parle déjà en famille : « Tiens, où est-ce qu’on va passer Noël cette année », on en parle à l’école, des marchés de Noël fleurissent ici ou là, on en parle en ville, dans les magasins, il suffit d’ouvrir les yeux ou notre boîte aux lettres débordante pour en voir les préparatifs. Et bien ! Dans les églises, pendant 4 semaines, les chrétiens vont vivre le temps de l’Avent. Même si ce temps de l’Avent est avant Noël, ce n’est pas la préparation de la fête de Noël ; l’Avent consiste à actualiser et à donner du sens aujourd’hui sur un événement qui a déjà eu lieu : la venue de Jésus, l’avènement de Dieu parmi les hommes. Je ne suis pas très doué en Anglais, je crois que si l’on devait comparer l’Avent à un temps de verbe conjugué en Anglais, ce serait peut-être le « present perfect progressif », comme pour souligner que l’Avent est un moment privilégié pour faire mémoire Plus >

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