Homélie

24 mai 2015 – Dimanche de Pentecôte B

Par Damien GUILLOT

Jean 15, 26-27; 16, 12-15

Quand nous tentons de présenter l’Esprit Saint aux enfants du caté, nous leur disons avec raison que l’Esprit c’est celui qui fait le lien entre le Père et le Fils. Cette compréhension de Dieu devra s’affiner et ce que nous tenterons de méditer ensemble la semaine prochaine pour la fête de la Trinité. L’Esprit comme le lien entre le Père et le Fils a le mérite de nous dire que Dieu est relation, qu’en Dieu il y a de la vie, il y a de l’Amour qui circule. Et si nous pensions Dieu d’abord comme une relation, une relation d’Amour dans l’Esprit de l’être aimé qui s’est fait homme en Jésus avec la source d’Amour qu’est le Père, relation entre le Fils et l’Esprit par le Père, relation entre le Père et l’Esprit par le Fils. Dieu d’abord comme une relation d’Amour et non pas d’abord comme le Père d’un côté, le Fils et l’Esprit de l’autre. Dieu comme une circulation d’Amour entre ce que nous appelons le Père, le Fils et l’Esprit et qui nous invite à Plus >

17 mai 2015 – 7ème dimanche de Pâques B

Par Franck GACOGNE

Jean 17, 11-19

La prière, c’est difficile ! La prière c’est important pourtant, parce que c’est une manière privilégiée pour manifester que l’on est croyant, mais que dire, et qu’est-ce que cela change ? Jésus ne nous laisse pas nous débrouiller tout seul avec la prière. Ce chapitre 17 de Jean est étonnant car il nous montre Jésus lui-même en train de prier son Père. Jésus n’en est pas dispensé, c’est pour lui une nécessité. Nous découvrons dans ce passage sa propre prière. Que demande-t-il ? : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes ». Avons-nous souvent à notre esprit cette image de Jésus en train de prier Dieu pour nous aujourd’hui ? Car il prie pour ses disciples d’hier mais aussi d’aujourd’hui. Et qu’est ce que Jésus demande nous concernant ? Il souhaite, il espère que nous sachions rester uni. Non pas unis entre nous, comme si les chrétiens devaient former une caste ou un club Plus >

14 mai 2015 – Fête de l’Ascension B

Par Franck GACOGNE

Ephésiens 4, 1-13

En préparant cette messe avec l’équipe d’aumônerie, nous nous sommes spécialement arrêtés sur cet extrait de la lettre aux Ephésiens. Peut-être que ce passage nous apprend quelques chose sur le sens de la fête de l’Ascension. Qui dit ascension dit « montée », mais voilà que Paul nous dit qu’avant de monter, Jésus a commencé par descendre dans les régions inférieurs de la terre nous dit-il. Jésus est venu expérimenter par son corps les bas fonds de l’humanité pour en recueillir tous les dons. Il arrive parfois quand on est hospitalisé ici ou ailleurs qu’on se dise je suis au fond du trou, qu’est ce que vaut ma vie ? Paul nous dit qu’au fond du trou, Jésus vient capturer ceux qui sont prisonniers pour devenir des dons, il donne sa grâce à chacun d’entre eux. Les dons que Jésus fait, ce ne sont pas des biens, des pouvoirs, des qualités, des honneurs, non Paul nous dit que ce sont des personnes qui parce qu’elles sont là sont un don pour les autres Plus >

10 mai 2015 – 6ème dimanche de Pâques B

Par René BEAUQUIS

Jean 15, 9-17

Nous arrivons au 6ème dimanche après Pâques. Les lectures qui nous ont été données depuis Pâques sont allées en crescendo dans le sens que dimanche après dimanche, elles ont voulu nous amener à faire un pas de plus dans la connaissance de Jésus ressuscité. Certes, dans les évangiles du 2ème et 3ème dimanche, Jésus doit s’efforcer de convaincre ses disciples qu’il est là au milieu d’eux et n’est pas un fantôme puisqu’ils peuvent le voir et même manger avec lui. Par après, dans les évangiles des dimanches suivants, Jésus peut commencer à nous dire qui il est pour nous maintenant qu’il est retourné auprès de son Père et nous a envoyé l’Esprit Saint. Au 4ème dimanche, Jésus se dit être maintenant pour nous le Bon Pasteur qui connaît, guide et garde dans l’unité chacune des brebis que nous sommes devenus à notre baptême. Dimanche dernier, 5ème dimanche après Pâques, Jésus, en nous disant qu’il est la Vigne, le Cep et nous les Sarments, nous laisse entendre Plus >

3 mai 2015 – 5ème dimanche de Pâques B

Par Damien GUILLOT

Jean 15, 1-8

Frères et sœurs, que cet évangile est riche pour nos vies et pour notre foi. Par où commencer ? Comme une pelote de laine, prenons un bout et tirons. Je partirai de la réflexion des groupes 18-25 et Ephata de la paroisse qui ont partagé sur cet évangile. Ils repéraient une question fondamentale qui traverse le texte : le Christ nous invite à porter du fruit mais il ne définit jamais ce fruit. Quel est ce fruit que nous sommes invités à porter ? Ce fruit est en lien avec fruit de la vigne : le raisin. Ce raisin qui va donner le vin. Le vin que le Christ va consacrer comme son sang au cours du dernier repas qui précède tout juste ce discours sur la vigne. Et comme vous le savez, Jean donne le sens de cette consécration du pain et du vin en racontant le récit du lavement des pieds. Le vin devient le sang versé et la vie livrée par amour. Ce fruit que nous sommes invités à porter car il donne sens et joies profondes à notre vie : c’est d’aimer ; que nous Plus >

26 avril 2015 – 4ème dimanche de Pâques B

Par Franck GACOGNE

Actes 4, 8-12; 1 Jean 3, 1-2 et Jean 10, 11-18

C’est aujourd’hui la journée mondiale pour les vocations, et je trouve que cette première lecture des Actes des Apôtres et cet extrait de la première lettre de St Jean sont des textes plutôt éclairant pour nous aider à comprendre ce que l’on entend par le mot « vocation », ou par l’expression « vocation en Eglise ». Je suis sûr que certains sont en train de se dire : « Oh, cela ne me concerne pas ! ». Attention, la vocation n’est pas une météorite qui tombe sur quelqu’un que Dieu aurait choisi à l’exclusion des autres. La vocation, n’est pas le choix de Dieu pour un seul. Non, c’est exactement le contraire ! La vocation, c’est le choix de chacun, donc de nous tous pour Dieu, mais ce choix va se faire de manière diverses selon les personnes, dans des formes de vie différentes.

A la base de ce choix, il y a le baptême. Car tout baptisé est appelé à s’épanouir, à exercer son baptême comme on s’entraîne à un sport, Plus >

19 avril 2015 – 3ème dimanche de Pâques B

Par Franck GACOGNE

Actes 3, 13-15.17-19 et Luc 24, 35-48

« Vous avez renié le Saint, le Juste, vous l’avez livré, vous l’avez reniez en présence de Pilate »… qui donc parle ainsi ; quel est celui qui balance ces invectives aux « Hommes d’Israël » ? L’auteur des Actes nous dit que c’est Pierre !! Pierre ? On a envie de dire, ce n’est pas possible ! « c’est l’hôpital qui se fout de la charité » ! S’il y en a bien un, plus que d’autres qui l’a renié, c’est bien celui-là… Bien sûr, et Pierre lui-même en est conscient, mais entre son reniement et cette vive exhortation qu’il se permet bien plus tard, il en a fait du chemin, Pierre a parcouru un itinéraire de conversion et de réconciliation qui lui a permis par trois fois de redire son attachement à Jésus et de se laisser envoyer en mission par lui. Et au nom de cette mission qu’il a reçu de Jésus lui-même, il n’a alors qu’un désir, c’est d’offrir à d’autres le même relèvement dont il a bénéficié du Seigneur lui-même.

Telle est l’une des Plus >

12 avril 2015 – 2ème dimanche de Pâques B

Par Damien GUILLOT

Jean 20, 19-31

Accueillons le Seigneur Jésus dans sa Parole. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». « Heureux ceux qui croient sans avoir vu », Jésus a dit en quelques mots ce que j’aimerais vous partager ce jour autour de ce choix que nous faisons de croire. Croire dans les moments où nous ne voyons plus rien, croire qui rend heureux et un croire qui nous engage. Croire dans les moments difficiles où nous ne voyons plus rien de cette foi qui nous anime, dans ces périodes où tout semble verrouillé et renfermé. En lien avec les plaies du Christ qui disent quelque chose de son amour qui se donne jusqu’au plus profond de lui-même et qui peut nous rejoindre au plus profond de nos blessures nous comprenons pourquoi Jean Paul II a fait de ce 2ème dimanche de Pâques : le dimanche de la miséricorde. La « miséricorde » c’est le cœur profond, les « entrailles » qui frémissent sous le coup de la douleur et de la peine. Ce que ressent un père ou une mère en sachant son Plus >

Dimanche 5 avril 2015 – Pâques

Par Damien GUILLOT

Jean 20, 1-9

Charline, Emma, Marion, Lony, Jacques, Yohan, Timothée et Marie-Fleur, merci. Merci au moins pour deux raisons

Merci car c’est toujours extrêmement fort de voir des grands enfants, des jeunes, des adultes décider de recevoir le sacrement du Baptême, de la Communion ou de la Confirmation. Et nous sommes unis aux 4000 à 5000 jeunes et adultes qui sont baptisés cette année en France à Pâques. Si je comprends bien les parents qui demandent le baptême pour leur bébé comme un cadeau d’amour qu’ils font à leur bébé au nom de leur foi et de l’espérance qui les habitent, je trouve aussi très beau la décision que vous avez prise de vous mettre en chemin pour recevoir le baptême ou la communion. C’est peut être aujourd’hui, la décision la plus importante que vous avez prise depuis que vous êtes nés : c’est beau et fort.

Un deuxième merci car votre baptême rejoint le cœur de la foi chrétienne que nous célébrons aujourd’hui : la mort et la résurrection de Jésus. Plus >

4 avril 2015 – Veillée pascale B

Par Franck GACOGNE

Marc 16, 1-7

Cette nuit frères et sœurs, c’est celle dans laquelle nous sommes renouvelé intégralement. Je vous propose de découvrir ce soir ce qu’il nous est donné d’entendre ou de voir qui manifeste ce changement, ce renouvellement, cette renaissance.

Regardez ce grand cierge, c’est le Christ qui surgit Vivant, c’est le Christ qui est extirpé des ténèbres et de la mort. Nous le contemplons dans ce cierge pascal dont l’éclat dissipe l’obscurité, nous l’avons suivi et nous avons capté cette source, elle s’est multipliée parmi nous. Flamme nouvelle, le Christ est la lumière du monde offerte pour que nous la devenions.

L’eau que nous avons déversée dans le baptistère. Cette eau dont nous avons entendu le prophète Isaïe nous dire « qu’elle descend des cieux et qu’elle n’y retourne pas sans avoir abreuver la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer ». Rappelez-vous le grain de blé qui tombe en terre, celui que nous avons enfoui en terre avec notre péché lors Plus >

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