Homélie

2 août 2015 – 18ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jean 6, 24-35

Nous sommes dans le chapitre 6 de St Jean qui nous offre le discours de Jésus sur le « pain de vie ». Nous aurons la suite de ce discours encore les deux prochains dimanches, et je crois que cet évangile est à lui seul une belle occasion en le relisant chez nous, de méditer sur le mystère de l’Eucharistie, sur la manière dont Dieu peut nourrir ma vie et ma foi. Après le geste de la multiplication des pains, Jésus cherchait à fuir la foule parce qu’elle voulait faire de lui son roi, il s’était alors retiré tout seul dans la montagne. Mais la foule semble en vouloir plus encore, elle le recherche et le trouve à Capharnaüm. C’est là, dans la synagogue, que Jésus va prononcer son grand discours sur le pain de vie. Jean l’a reconstitué en lui donnant la forme d’un dialogue à base de quiproquos et de malentendus – à la manière de la conversation de Jésus avec la Samaritaine. Le dialogue ne manque pas de piquants. Vous me cherchez mal, commence par dire Plus >

26 juillet 2015 – 17ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Jean 6, 1-15

Frères et sœurs, et si nous fêtions Pâques en plein été et si aujourd’hui comme chaque dimanche c’était Pâques ! Entre la semaine dernière et aujourd’hui, nous sommes passés de Marc à Jean. Nous entendions chez Marc la semaine dernière que Jésus fut saisi de compassion envers une grande foule parce qu’ils étaient des brebis sans berger et qu’il se mit alors à les enseigner longuement. Et voilà que Jean nous donne l’enseignement de Jésus. Cet enseignement sur Jésus comme pain de vie, pain du ciel va nous accompagner encore 4 semaines. Nous sommes au début du récit, un récit d’une richesse magnifique où toute la puissance de Pâques s’exprime, où toute la puissance de la Parole du Christ en acte s’exprime. Jésus passe de l’autre côte de la mer, la mer représentant la mort sur laquelle Jésus marche quelques versets plus loin. Pour bien insister sur le rapport entre ce récit et Pâques, il nous est précisé que Pâques, la fête des Juifs était proche. Nous Plus >

19 juillet 2015 – 16ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Marc 6, 30-34

Frères et sœurs, en cette période d’été un peu particulière : que nous partions ou restions à Bron, que nous soyons entourés ou un peu plus seul que d’habitude, la parole de Dieu nous rejoint. Peut être avons-nous besoin comme le Christ le dit à ses apôtres de nous mettre un peu à l’écart pour nous reposer un peu ? Mais que nous ayons besoin ou pas de repos, que nous partions ou restions sur Bron : ces mots de Jésus sont pour chacun et chacune d’entre nous. « En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors il se mit à les enseigner longuement ». Nous comprenons au début de l’évangile que Jésus a envoyé ses disciples pour faire et enseigner ce qu’ils ont reçu de lui. C’est leur première mission, notre mission de baptisé : agir et donner une parole en son nom. C’est ce que nous vivons peut être en dehors des vacances ou pendant nos vacances. Qu’avons-nous à offrir Plus >

12 juillet 2015 – 15ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 7-13

Imaginez-vous un représentant de commerce frapper à votre porte sans être muni de sa valise, ses échantillons, ses prospectus et surtout son bagou ? On n’a jamais vu cela. Pourtant quand Jésus envoie ses représentants, il leur prescrit de ne rien emporter, si ce n’est un bâton pour la route. C’est parce qu’il ne faut tromper personne : ils n’ont rien à vendre et rien à marchander. Ils n’ont qu’une bonne nouvelle à transmettre, et elle doit se manifester par une attitude de miséricorde. Le dépouillement de l’apôtre signifie je crois un manque, un creux. Les apôtres partent sans rien de superflu, parce que ce sont les personnes rencontrées qui vont les remplir de ce qu’ils sont, un visage de Dieu. Pour la mission, les apôtres n’ont pas à se barder d’arguments pour convaincre, de vérité ou de certitude, si l’apôtre se démunis c’est pour mieux se munir de la richesse que l’autre lui apporte. Leur mission, c’est d’annoncer que Dieu est vainqueur du Mal et Plus >

5 juillet 2015 – 14e dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

2 Co 12, 7-10

« Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort ». Frères et sœurs comment comprendre ? Naturellement ne faisons nous pas l’éloge de la force et ne mettons-nous pas notre énergie à lutter contre tout ce qui est faiblesse ? L’Eglise a été critiquée à juste titre de faire l’éloge de la faiblesse car souvent son discours sur la faiblesse pouvait se rapprocher du sado masochisme : « il faut souffrir pour obtenir son paradis… ». Son discours sur la faiblesse était très culpabilisant en insistant sur le péché de l’humanité alors comment comprendre « lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort ».

Prenons l’image d’une coquille d’œuf d’oiseau de canard. Apres avoir couvé ses œufs, le petit caneton dans sa coquille devra casser avec son petit bec la coquille pour laisser le caneton sortir, s’ouvrir à la rencontre de sa mère, du monde, de la lumière. Heureusement que cette coquille est fragile et ne laisse pas comme emmuré le petit caneton dans cet Plus >

28 juin 2015 – 13ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Jean 15, 1-8

J’ai bâti cette homélie en pensant au conseil d’une jeune du groupe scout et de l’aumônerie qui me donnait le conseil : c’est beaucoup plus intéressant les homélies quand il y a des exemples de personnes que l’on connait. La voilà servie. En entendant l’évangile d’aujourd’hui, je pensais à ce jeune du groupe confirmation qui nous disait mais pour qui il se prend Jésus ? Vous l’avez entendu dans ce texte : « moi je suis la vraie vigne… en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche ». J’entendais ce papa qui va faire baptiser son enfant demain et qui disait « je ne suis pas d’accord avec le fait que Jésus puisse dire je suis le chemin, la vérité et la vie, parce que tout homme détient une part de vérité mais n’a jamais toute la vérité. Là encore : pour qui se prend-il ce Jésus ? La clef de compréhension, quelle est-elle ? C’est sœur Valentine pour qui, lors de Plus >

21 juin 2015 – 12ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Marc 4, 35-41

Introduction à la première lecture Notre rapport à Dieu nous fait regarder la vie d’une certaine manière et notre vie doit nous faire regarder Dieu autrement. C’est l’expérience de Job qui découvre que Dieu n’est pas responsable des souffrances, un Dieu qui donne la vie et qui nous ouvre avec lui à cette vie pleine de liberté et de défis où rien n’est décidé à l’avance.

Introduction à la deuxième lecture Face aux tempêtes de la vie, nous pouvons nous replier sur nous mêmes, ne faisant plus confiance. St Paul nous rappelle notre espérance : « le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux ». Ne regardons plus personne et nous même d’une manière simplement humaine mais avec le regard même de Dieu.

Homélie « Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » est le titre de la comédie qui sera projetée le 2 juillet au parc des Essarts à 21h30. Mais cette phrase nous Plus >

14 juin 2015 – 11ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 4, 26-34

Quelques versets avant ces deux petites paraboles, Jésus avait offert à la foule la grande parabole du semeur et il l’avait ensuite expliqué en particulier aux Douze. Et voilà qu’à nouveau il est question de semences pour leur faire comprendre ce qu’est le Règne de Dieu. Et Marc nous dit qu’ainsi : « Jésus leur annonçait la Parole ». Pourquoi ne pas penser alors que ce soit sa Parole qui est semée. Que ce soit sa Parole qui germe et grandisse on ne sait comment au sein d’une communauté rassemblée, au point que certain témoignent qu’en eux même, ce blé a mûri tout au long de l’année, qu’il est plein comme l’épi, plein d’autres paroles qui ont germés et qui à leur tour peuvent maintenant être semées. C’est le temps de la moisson, pour 8 adultes de notre paroisse, c’était le temps de leur confirmation. Nous avons partagé leur joie. Que la Parole continue son œuvre. Il n’y a qu’une seule condition à cela nous dit Marc : que cette Parole soit semée, Plus >

7 juin 2015 : Fête du Saint Sacrement B

Par Franck GACOGNE

Marc 14, 12-16.22-26

Aujourd’hui c’est la fête du saint Sacrement : Corps et Sang du Christ, c’est l’occasion de nous interroger sur quelques éléments essentiels de l’Eucharistie. Je vous propose trois questions que j’ai souvent entendu de la part de jeunes à propos de la messe, et parce que je pense que ces questions sont aussi les nôtres. « Est-ce que Jésus est réellement présent dans le pain et le vin ? » Cette question est absolument essentielle, mais souvent, nous la posons pour en esquiver une autre : et toi, est-ce que tu es réellement présent au Christ qui se donne ? La foi nous invite à reconnaître cette présence au pain et au vin. A chaque messe, nous apportons notre vie quotidienne en offrant le pain : « fruit de la terre et du travail des hommes ». Dieu transforme ce pain quotidien en sa propre vie : « il deviendra le pain de la vie » disons-nous dans la liturgie. A la communion, nous recevons ce même pain, mais habité de sa présence réelle pour que nous Plus >

31 mai 2015 – dimanche de la Sainte Trinité B

Par Damien GUILLOT

Mathieu 28, 16-20

Il est toujours difficile de parler de Dieu. Il est au-delà de ce que nous imaginons, au-delà de nos mots, de nos concepts et de nos dogmes pourtant nécessaires comme des balises pour approfondir notre connaissance de lui, pour approfondir cette relation avec lui. Cela permet d’éviter d’en rester à un Dieu très évanescent comme une puissance, une force, un truc très loin, impossible à percevoir ou au contraire comme un grand manitou qui décide de tout en ce monde. La semaine dernière à travers une méditation sur l’Esprit Saint nous avons tenté de voir comment Dieu est relation d’Amour et comment il nous invite à vive de cette relation. « Le Fils se donne entièrement au Père et le Père se donne entièrement au Fils dans un échange réciproque qu’on appelle le Saint-Esprit. Seules les personnes divines sont capables d’un don total, c’est pourquoi Dieu est bien un Dieu unique. Les personnes divines sont donc totalement unies, mais elles sont en même Plus >

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