Homélie

25 septembre 2016 – 26e dimanche du temps ordinaire C

Par Christian PLAGNARD

Luc 16, 19-31

Qui servons-nous : Dieu ou l’Argent ?

Dimanche dernier, Jésus a voulu nous faire prendre conscience, en nous faisant discerner sur la relation que nous entretenons avec l’Argent trompeur. Cet argent qui ne nous appartient pas et qui passe de main en main. Savons-nous le mettre au service de l’amour, au service de la relation, au service des uns et des autres ?

Il est bien difficile de faire la route sur ce chemin, du partage, du don, du service.

L’Évangile d’aujourd’hui vient nous donner une force, une ardeur ! Jésus vient à notre secours en nous montrant, aujourd’hui, ce qui se passe de « l’autre côté », pour ceux qui ne se sont pas mis en route ici-bas. Pas pour nous effrayer, non ! bien sûr que non ! Mais parce qu’il nous aime, Alors, ne perdons plus de temps, changeons nos comportements !

Oui traquons le moindre sentiment de supériorité qui pourrait monter en nous lorsque nous venons en aide à un frère démuni. Car nous le verrons par la suite, Plus >

18 septembre 2016 – 25e dimanche ordinaire C

Par Amos BAMAL

Luc 16, 1-13

Des paraboles de Jésus, celle du gérant malhonnête qui est proposée par la liturgie de ce dimanche est souvent mal comprise et suscite parfois des controverses. Aux oreilles de beaucoup de chrétiens, cette parabole apparaît comme une approbation par le Seigneur de la conduite de ce gestionnaire indélicat. Beaucoup de corrompus et de détourneurs peuvent se faire bonne conscience. De même cette parabole peut choquer ceux qui mènent leurs affaires dans la transparence et l’honnêteté.

En relisant attentivement cette page de l’Ecriture et surtout la conclusion qu’en tire Jésus, il n’y a pas de doute possible ; la pensée du Seigneur est sans ambiguïté : « on ne peut servir en même temps Dieu et l’argent ».

Cette conclusion que Jésus donne à ce passage de Saint Luc rejoint les propos virulents du prophète Amos dans la 1ère lecture de ce jour, à l’endroit des riches d’Israël qui exploitaient et méprisaient les pauvres : « Vous écrasez les pauvres et anéantissez Plus >

11 septembre 2016 – 24e dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 15, 1-32

Quand on pense trop bien connaître un texte, on a parfois des idées reçues dont on ne se détache pas facilement. Alors voici trois questions pour nous inviter à relire cette parabole de près…

Lequel des deux fils s’est éloigné du Père ?

C’est le fils aîné ! Bien sûr, on trouve souvent sa réaction légitime, lui le juste, l’homme droit, fidèle, toujours là… Mais regardons bien, il entretient une relation totalement fausse, aussi bien avec son père qu’avec son frère. De son père, il en parle comme d’un patron : « Il y a tant d’années que je suis à ton service ! ». Littéralement, le texte dit : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave. ». Mais jamais le Père ne lui a demandé une telle attitude devant lui, au contraire, il lui redit : « Tout ce qui est à moi est à toi », et il le nomme : « mon enfant ». Mais ce fils aîné se coupe lui même de la relation à son père simplement dans la façon de nommer son frère : il ne dit pas « mon Plus >

4 septembre 2016 – 23ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 14, 25-33

Franchement, je ne pense pas que Jésus était un bon « sergent recruteur » ! Parce que, vous en conviendrez, le plus sûr moyen de n’intéresser personne, c’est de leur dire ce que nous avons entendu : « Si vous ne renoncez pas à tout ce qui vous appartient, vous ne pouvez être mon disciple. » Alors en veut-il vraiment ?

Nous oublions parfois que la Parole de Dieu est tout sauf douceâtre et mièvre. Elle percute, elle tranche, et tant mieux car son but, c’est de ne pas laisser indifférent, elle demande une réaction, une réponse.

Nous avons entendu ceci : « de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple ». « Sans me préférer » à mes plus proches. Voilà déjà qui nous fait tordre le nez, mais c’est bien plus fort que cela, car en littéralement, le texte dit en Plus >

28 août 2016 – 22ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 14, 1.7-14

J’ai un peu observé tout-à-l’heure comment cette église s’était remplie. C’est très intéressant : Certain sont arrivés en avance mais ils n’ont pas forcément pris les premiers rangs. Plusieurs d’entre vous ont choisis délibérément des places au fond ou bien là où vous avez vos habitudes. Beaucoup arrivés plus tard ont pris les places qui restaient tout simplement. Il y a quelques décennies (nos arrières grands-parents l’on connus), les notables d’un lieu louaient des chaises d’église, ils avaient leur nom et leur emplacement réservé. J’ai vu que c’était encore le cas à la synagogue, mais bien heureusement cette pratique a disparue dans l’église catholique, elle est si peu conforme à l’évangile que nous avons entendu.

 

Nous le voyons dans l’évangile, l’invitation du Seigneur à l’Eucharistie est large, très large, elle dépasse largement le cercle des personne que nous connaissons, à condition que nous ayons l’audace d’inviter largement. C’est le Plus >

21 août 2016 – 21ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 13, 22-30

La lecture du livre d’Isaïe et surtout l’Evangile évoquent le salut de Dieu qui nous est offert. Le salut de Dieu, voilà un thème biblique, une donnée de la foi qui est bien compliquée, et pourtant centrale. Est-ce que cela veut dire que Dieu nous dit bonjour !? D’une certaine façon, oui ! Il veut le faire en nous associant à sa vie pour nous la donner. C’est cela le salut, vouloir nous rassembler en Lui dès aujourd’hui et après notre mort. Et je crois que les lectures de ce jour nous donnent quelques éléments pour mieux comprendre ce « salut de Dieu ».

Le livre d’Isaïe comme l’évangile nous parle d’un immense rassemblement en un lieu, c’est déjà une indication. Avec cette première lecture, le lieu phare, c’est Jérusalem. Nous nous situons à la fin de l’exil à Babylone. Après la déportation et l’humiliation, après la grande dispersion, c’est enfin le rassemblement qui se réalise, de toutes les nations à Jérusalem et plus précisément au Temple, « elles Plus >

15 août 2016 – Assomption de Marie

Par Franck GACOGNE

Luc 1, 39-56

Ne nous laissons pas troubler par le texte de l’Apocalypse et son langage qui parfois nous semble tout droit tiré du dernier film fantastique à l’affiche. Le langage du livre de l’Apocalypse est un style, un genre littéraire qu’il nous faut parvenir à dépasser pour décrypter le message qui peut aujourd’hui nous interpeller. Ce texte illustre un affrontement des forces de vie et des forces de mort qui remplissent le monde ; et c’est la vie incarnée par Dieu et le Christ qui a le dessus. Cette femme de l’Apocalypse qui enfante pour donner une vie victorieuse sur le mal, bien entendu, les biblistes et les croyants y ont vu la figure de Marie qui met au monde le Sauveur, mais aussi ils ont vu dans cette femme de l’Apocalypse la figure de l’Eglise qui au temps de la rédaction de ce texte traversait les persécutions et l’épreuve du rejet.

Le 15 août rassemble de nombreux catholiques à Lourdes et dans de nombreux sanctuaires pour cette fête qui met en valeur Plus >

14 août 2016 – 20ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 12, 49-53

Le « feu de Dieu » ! Voilà une expression qui est entrée dans le langage courant pour exprimer l’intensité, l’extraordinaire d’une situation. « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Jésus nous livre ici son désir le plus ardent : que nous puissions vivre en cheminant avec lui, l’expérience des disciples sur la route d’Emmaüs qui disaient ceci : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » Jésus n’attends qu’une seule chose c’est que nous cherchions à toujours alimenter le feu de la Pentecôte, la flamme du baptême que nous avons reçue. La Parole de Dieu, son amour donné est un feu qui réchauffe, qui illumine, qui rassemble. Il y a des moments dans une vie comme les JMJ par exemple, où on l’expérimente concrètement et intensément. Comme de Moïse devant le buisson ardent, ce feu là ne dévore pas, il ne consume pas celui qui s’en approche. Plus >

7 août 2016 – 19ème dimanche ordinaire C

Par René BEAUQUIS

Luc 12, 32-48

Les lectures bibliques de ce jour nous invitent à méditer sur l’attente de la venue du Seigneur. Depuis le jour où Dieu a appelé Abraham, le père des croyants jusqu’à aujourd’hui, Dieu a toujours été fidèle à ses promesses ; aussi notre attente de la venue du Seigneur doit-elle être une attente vécue dans une foi vigilante certes, mais confiante et joyeuse.

La première lecture, un texte du livre de la Sagesse écrit quelques 1000 ans après la libération des Hébreux de l’Egypte, veut rappeler aux croyants tentés par le doute, les merveilles que Dieu a accomplies dans les temps anciens.

Ce texte nous dit justement la joie des hébreux lorsqu’ils furent libérés de l’esclavage vécu en Egypte. La violence du pharaon et des égyptiens qui étaient leurs oppresseurs s’est retournée contre eux et les a entrainés à la mort. C’est le sort de toute violence et dictature ; il est bon de nous le rappeler eu ce temps de violence que nous vivons.

La deuxième lecture se Plus >

31 juillet 2016 – 18ème dimanche ordinaire C

Par René BEAUQUIS

Luc 12, 13-21

Le dicton : « On n’a jamais vu une coffre fort suivre le corbillard ». est connu ; on ressort ordinairement ce dicton pour évoquer telle ou telle personne qui jusqu’au bout de sa vie n’a eu qu’une idée : accumuler des richesses sans penser qu’un jour elle devra les abandonner parce qu’elle se fera rattraper par la mort.

Il y a de cela dans la parabole de ce fermier que nous raconte Jésus aujourd’hui. Ebloui par ses richesses, il devient incapable de voir au delà d’elles parce qu’elles lui bouchent son horizon.

Si Jésus en est venu à raconter cette parabole, c’est à cause d’un homme qui, du milieu de la foule, l’interpelle pour lui demander d’intervenir auprès de son frère. Il s’agit d’une affaire de partage d’héritage. Mais Jésus refuse, il y a des juges pour régler ces affaires-là, répond-il à cet homme.

Mais derrière la demande de cette homme, Jésus devine le tourment qu’il peut vivre de ne pouvoir accéder facilement à des biens auxquels il croyait Plus >

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