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Articles par Paroisse

Samedi 24 mai 2014 – Sacrement des malades

par Franck GACOGNE

Matthieu 9, 18-22

Dans cet évangile, on parle de la foi qui sauve. Matthieu nous dit que la foi de cette femme, exprimée non pas par la parole, mais par son approche et son geste lui donne le salut. Et juste après, l’évangéliste nous dit que la femme fut guérie. Dans l’évangile, être sauvé et être guéri sont deux événements très proches, indissociables, et même identiques puisque c’est le même mot en grec que l’on choisit de traduire en français soit par sauvé, soit par guéris. Il ne s’agit pas là d’un acte scientifique et médical. Non, nous l’appelons aujourd’hui un sacrement, et dans tout sacrement, il y a l’expression d’une demande qui exprime la foi. Dans l’évangile, nous voyons que cette demande n’est pas verbalisée, la foi de cette femme s’exprime par son déplacement pour toucher le vêtement de Jésus. Dans un autre passage où Jésus rencontre un paralytique, c’est même sur le geste et la foi, non pas de celui qui est malade, mais de ceux qui le portent, que Plus >

18 mai 2014 – 5ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 14, 15-21

Dans notre évangile, il est question d’adresse. Où demeures-tu ? Et Jésus, où demeure-t-il ? C’est quoi son adresse ? Parfois nous cherchons la demeure de Dieu ailleurs, dans une église, dans un haut lieu spirituel ou à l’autre bout du monde.

Jésus nous dit dans cet évangile : mon adresse, c’est la tienne, ma demeure, c’est toi, c’est en toi. Beaucoup d’entre vous ont parlé dans leur lettre du chemin vers Dieu. Cela tombe très bien, parce que c’est l’évangile de ce jour. Et ce que nous découvrons aujourd’hui, c’est que Jésus n’est pas au bout du chemin, mais qu’il est lui-même le chemin, celui sur lequel nous nous trouvons tous les jours. Jésus est le chemin que chacun prend, et il se propose à nos côtés, avec nous et à notre rythme, de nous aider à lui donner un cap pour que notre vie, soit plus vraie, Jésus est la Vérité, pour qu’elle soit plus joyeuse, Jésus est la Vie. Jésus chemine avec nous pour nous donner sa vie et pour nous aider à Plus >

Samedi 17 mai 2014 – Fête de la Foi

par Damien GUILLOT

Jean 14, 1-12

Chers enfants, chers jeunes aujourd’hui est un jour de joie, un jour de joie pour vous et un jour de joie pour nous tous qui vous entourons. Vous avez choisi de recevoir Jésus pour la première fois dans la communion à son Corps et c’est peut être aujourd’hui, le premier choix important de votre vie que vous faîtes vous mêmes. Vous voir grandir nous rend heureux et j’aimerai retenir trois raisons d’être tous dans la joie.

Tout d’abord, entendre la Parole de Dieu à la lumière de votre communion nourrit notre vie, lui donne du sens et c’est ce que nous faisons chaque dimanche en nourrissant notre vie à l’écoute et à la méditation de la parole de Dieu. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure… et là où je suis vous y serez aussi. Votre communion, recevoir Jésus, nous fait comprendre cette parole : il est où Jésus à votre avis ? Il est dans votre cœur, il est dans la vie de chacun au cœur de ce qu’il y a de plus intense, de plus Plus >

11 mai 2014 – 4ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 10, 1-10

            Soyons attentif à cet évangile :

Il ne nous compare pas à un troupeau docile et obéissant, à des brebis qui doivent suivre – oserais-je dire « bêtement » – leur berger. Non. Ce n’est pas non plus l’image douceâtre du Bon Pasteur comme on en faisait autrefois des « images de première communion »… A travers cet évangile, Jean cherche bien plutôt à nous expliquer la qualité de relation que Dieu le Père veut entretenir avec chacun de nous. Même plus que cela, il veut nous faire réaliser jusqu’à quel point par son Fils Jésus, Dieu se donne à nous.

Par cette parabole, Jésus essaie de nous dire ce que le berger n’est pas. Je vous propose de repérer 4 points :

  • Dieu ne vient pas voler le cœur des gens, il ne vient pas voler notre conscience, notre liberté. Non, il entre par la porte.
  • Il ne nous considère pas non plus comme un troupeau informe et uniforme. Non, car pour lui chacune des brebis compte, « il les appelle chacune par son nom » ce qui Plus >

4 mai 2014 – 3ème dimanche de Pâques A

par Damien GUILLOT

Luc 24, 13-35

Frères et sœurs, nous avons peut être mis le paquet pendant le temps du carême pour nous convertir grâce à la prière, à la Parole de Dieu, au partage et au jeun. Que nous l’ayons vécu ainsi ou non, nous avons une autre période toute aussi intense qui nous est proposée par l’Eglise jusqu’à la Pentecôte : le temps pascal. Dans ce temps pascal, nous sommes encore invités à une conversion dans le sens d’une ouverture au Christ vivant ressuscité dans nos vies, à une reconnaissance du vivant ressuscité dans nos vies. Comme dans l’évangile, la reconnaissance du Christ Ressuscité est une expérience personnelle. Marie de Magdala, les compagnons d’Emmaüs, les disciples lors de la pêche miraculeuse au lac de Tibériade, chacun fera une expérience personnelle différente du Christ vivant dans sa vie. J’aurai beau faire venir les anges qui ont parlé aux femmes au tombeau, faire venir Pierre et Jean, les disciples qui ont été au tombeau et qui ont trouvé le tombeau Plus >

27 avril 2014 – 2ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 20, 19-31

            J’entends souvent des jeunes mais aussi des adultes me dire : « Oh vous savez, moi, je suis comme Thomas. Je ne crois que ce que je vois ! ». Mais je pense que ces personnes se trompent sur cet apôtre Thomas, pour au moins deux raisons. D’abord parce que ce Thomas ne voulait pas une preuve de la divinité de Jésus comme ces personnes le demandent le plus souvent ; non, Thomas cherchait au contraire une preuve de son humanité puisqu’il voulait toucher le corps de Jésus. La deuxième raison, c’est que finalement Thomas n’a pas cru ce qu’il a vu : bien sûr, parce qu’il a vu l’homme Jésus après sa mort, mais il a cru Dieu ! Il y a donc un grand saut que réalise Thomas, entre l’homme qu’il voit, et ce qu’il dit de lui : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». Thomas a cru bien au-delà de ce qu’il a vu : il voit les mains de Jésus et son côté, et pourtant, il proclame sa divinité ! Il est un peu comme le disciple (dimanche dernier) qui voit le linceul Plus >

20 avril 2014 – Dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Actes 10, 37-43 et Jean 20, 1-9

        Qu’est-ce qu’un témoin ? Dans un mariage, c’est le rôle qui est donné à celui ou à celle qui a été choisi pour être là, et qui a vu et entendu l’échange des consentements. Lors d’une enquête, le témoin c’est aussi celui qui était là, et qui a vu quelque chose ou quelqu’un, et il peut le rapporter comme un élément de preuve. Le jour de Pâques, et dans le temps qui suit, on parle aussi beaucoup de ceux qui sont témoins, c’est le cas des apôtres dans la première lecture que nous avons lu. Ce mot revient 4 fois. De quoi les apôtres ont-ils été témoins ? De la résurrection de Jésus ? Eh bien non ! Car personne n’a vu Jésus en train de ressusciter ! Le témoin de la foi que sont les apôtres et chacun de nous, est un rôle très différent. Le témoin dans l’évangile et dans l’Eglise n’a aucune preuve à donner, ce n’est pas celui qui a vu et qui serait privilégié, non, le témoin, c’est celui qui croit. Celui qui croit que la vie a le Plus >

19 avril 2014 – Veillée pascale A

par Damien GUILLOT

Mt 28, 1-10

Frères et sœurs : qu’est ce que nous sommes venus fêter ce soir, qu’est ce que nous sommes venus contempler ? Contempler c’est le sens de ces mots, rendre visite, quand il est dit que les femmes sont venues rendre visite dans la pénombre au tombeau de Jésus. Imaginez ces femmes venues de nuit au tombeau… Bienheureuses ces femmes, en marche : malgré la nuit, malgré la nuit de la tristesse qui est dans leur cœur, elles sont en mouvement, en chemin et au cœur de ce mouvement, au cœur de ce chemin Dieu les rejoint et là c’est un bouleversement dans leur vie où plutôt un changement de direction, un changement du regard, fixé sur la mort, fixé sur le tombeau, elles ouvrent leur regard au vivant et font alors la rencontre du vivant, le Christ ressuscité et comme le Père, Jésus le Vivant leur demande d’aller annoncer aux disciples qu’il est vivant et que c’est en Galilée qu’ils le verront. La Galilée c’est le lieu même de leur vie quand ils ont rencontré Jésus Plus >

17 avril 2014 – Jeudi saint A

par Franck GACOGNE

1 Corinthiens 11, 23-26 et Jean 13, 1-15

        Que font les mains de Jésus dans le récit de la lettre de Paul aux Corinthiens ? Elles prennent le pain, elles le partagent, et elles le donnent en disant : « Ceci est mon corps qui est pour vous ». Et que font les mains de Jésus dans l’évangile de Jean ? Elles retirent son vêtement, prennent un linge et se mettent à laver les pieds des disciples. Ce sont les mêmes mains, et c’est au cours du même repas.

        Clément, Christin, Jeanne, Morgan, que vont faire vos mains tout a l’heure pour aller communier pour la première fois ? Elles vont se réunir pour recevoir précieusement et avec précaution cette nourriture pour votre vie et qui vous fait grandir dans la foi : le Corps du Christ. Mais l’eucharistie, le repas du Seigneur qui nous rassemble ne s’achèvera pas tout à l’heure par la communion. Non, nos mains sont encore attendues dans les jours et les semaines qui suivent, elles sont espérées ensuite aux pieds de nos Plus >

13 avril 2014 – Dimanche des Rameaux A

par Franck GACOGNE

Philippiens 2, 6-11

        S’il y a un seul texte des lettres de Paul que nous devions apprendre par cœur, il faudrait que ce soit celui-ci. Car nous avons bien là toute la révélation de Dieu, c’est-à-dire que ce passage nous manifeste qui est le Dieu des chrétiens. Cet hymne aux philippiens nous décrit deux mouvements :

        Le premier du haut vers le bas est à l’initiative du Christ Jésus. C’est un mouvement de descente, d’une condition divine supposée riches d’attributs, lointaine, dominatrice ; à une condition de serviteur des hommes, en se faisant homme. « Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur ». Il se dépouilla. En grec, c’est le mot kénose qui mot à mot veut dire « se vider », « se rendre creux ». Dans ce dépouillement, Jésus demeure intégralement et toujours le Fils de Dieu, mais Plus >

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