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Articles par Paroisse

15 février 2015 – 6ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Lévites 13, 1-2.45-46 et Marc 1, 40-45

                Quel écart entre l’Ancien et le Nouveau Testament ! Quel écart concernant l’attitude qui devait être tenu envers un lépreux ! Le livre des Lévites que nous avons entendu instituait l’exclusion de certaines personnes. Cette exclusion était inscrite dans la Loi transmise à Moïse et mettait à l’écart des personnes parce que atteintes de la lèpre : « il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp ». Nous l’avons entendu, ces personnes sont rejetées dans des lieux éloignés, elles sont mises au ban de la société, dans des ban-lieues. Le motif de cette exclusion n’est d’ailleurs pas tant pour des raisons de contagion que pour un motif religieux. Les hébreux étaient très marqué par la distinction du pur et de l’impur. Cette maladie était considérée comme la conséquence d’un mauvais comportement, la conséquence du péché commis par une personne, voire même par ses parents. On estimait alors que Dieu infligeait Plus >

8 février 2015 – 5ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Marc 1, 29-39

Vivants et fragiles, voici le thème de ce dimanche de la santé pour confier tous ceux et toutes celles que nous sommes invités à accompagner chaque jour, tous ceux et toutes celles pour qui nous prions toute l’année : malades, familles, accompagnants et soignants. Vivant et fragile, un thème qui nous rejoint tous.

A ce thème, Vivant et fragile me vient cette phrase de Paul : « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les contraintes, dans les persécutions, dans les situations angoissantes, pour le Christ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort ». Faible, fragile et pourtant fort, vivant ?

Bien sur, c’est facile de dire cela quand on est bien portant, nous savons que la maladie peut créer la colère, le rejet de Dieu et le renfermement mais pour d’autres nous constatons une transformation en lien avec une expérience spirituelle forte de la présence du Christ sur laquelle la personne malade s’appuie pour Plus >

1er février 2015 – 4ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

1 Corinthiens 7, 32-35 et Marc 1, 21-28

Difficile de faire l’impasse sur cette deuxième lecture, surtout quand on ose la terminer par l’exclamation « Parole du Seigneur » comme nous y invite systématiquement les nouveaux lectionnaires. Oui, ces propos de saint Paul sur le mariage nous font grincer des dents ! Nous les écoutons poliment, parce que nous savons nous tenir dans une église, mais ils nous font marmonner, parce qu’en effet, nous ne voyons pas bien en quoi le choix du mariage réduirait notre souci d’être aux « affaires du Seigneur », c’est à dire notre capacité à pouvoir vivre authentiquement de notre foi. Mais nous savons aussi que réagir ainsi d’une façon épidermique, c’est jouer le jeu d’une lecture fondamentaliste qui consiste à sortir de son contexte un tout petit passage soit pour l’absolutiser soit pour le rejeter, mais sans chercher à le mettre en perspective et en articulation avec l’ensemble du livre d’où il est issu. Nous avons dit « Parole du Plus >

25 janvier 2015 – 3ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jonas 3, 1-5.10 ; 1 Corinthiens 7, 29-31 et Marc 1, 14-20

   Dans un repas de famille, quand en plein milieu de brouhaha joyeux des conversations vous prenez tout à coup la parole pour dire devant tous : « j’ai quelque chose à vous dire… » En générale, il y a comme un grand silence qui se fait, car tout le monde sent que vous avez quelque chose de très important à annoncer qui n’est pas encore connu, c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, c’est une décision importante, c’est de toute façon quelque chose qui vous touche profondément. Et vous avez décidé d’en parler là, ce jour-là. Qu’est-ce que c’est difficile de se lancer et d’oser : depuis quelques temps déjà, vous avez eu beaucoup d’appréhension : comment cette nouvelle va être reçue, comprise, accueillie ? Et bien l’histoire de Jonas, c’est exactement celle-là. Le Seigneur s’adresse à lui pour lui demander d’aller annoncer aux habitants de Ninive qu’ils doivent changer de vie et se convertir. Jonas se lève, Plus >

18 janvier 2015 – 2ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

1 Samuel 3, 3b-10.19 et Jean 1, 35-42

Dans le livre de Samuel et dans l’évangile, il y a un point commun : c’est la médiation pour une rencontre. Dans le livre de Samuel, Eli reconnaît à Samuel même très jeune la capacité d’être appelé. Il ne lui retire pas ce privilège. Il ne se l’approprie pas, il le fait entrer en maturité, capable de se tenir en face de Dieu. Eli laisse Samuel entrer en relation. Il est au service de la rencontre.

Axel, Kévin, Vincent, Laura et Claire, vous avez pris le temps de découvrir et de partager autour de cet évangile de Jean, et vous avez dit je crois que Jean-Baptiste était le point de départ du passage en disant de Jésus devant ses disciples qu’il est « l’Agneau de Dieu », symbole fort dans le milieu juif. C’est vrai, le Baptiste est lui aussi « médiateur » de la rencontre entre ses deux disciples, et Jésus. Les deux disciples de l’évangile sont ceux de Jean-Baptiste, et au lieu de se les approprier, ils les orientent vers Jésus qu’il Plus >

11 janvier 2015 – Baptême du Seigneur B

Par Damien GUILLOT

Mc 1, 7-11

Frères et sœurs en Christ, baptisé en Christ mort et ressuscité, comment la Parole de Dieu raisonne elle avec ces évènements tragiques de ces jours ?

Avant de faire raisonner la Parole :

– Il est mesquin de savoir si nous devons ou pas, pleurer ceux qui pouvaient ne pas nous faire rire. Nous pleurons.

– Devrais-je me taire ? Dans cette situation se taire n’est ce pas dire que la mort a le dernier mot ? Bien sûr il s’agit de n’oublier personne au moment où la violence nous surprend. On massacre dans tant de pays ; ce sont si souvent les plus faibles les premières victimes de la haine ; violence de nos modes de vie qui participent à l’humiliation, au maintien dans l’esclavage de la pauvreté.

Alors comment la Parole de Dieu a nourri notre réflexion avec l’équipe de préparation de cette célébration ? Dans la première lecture d’Isaïe ces mots ne raisonnent ils pas ? « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos chemins ne sont pas mes chemins, autant mes Plus >

4 janvier 2015 – Epiphanie du Seigneur B

Par Damien GUILLOT

Mt 2, 1-12

Frères et sœurs, aujourd’hui nous est né un sauveur : cette joie de Noël concerne tout le monde. A Noël nous avons contemplé l’attitude des bergers qui avaient en leur cœur de la place pour accueillir cette bonne nouvelle de Noël, nous les avons vus courir à la crèche puis repartir en glorifiant Dieu et annoncer par là cette bonne nouvelle. Aujourd’hui ce sont des mages : des étrangers au peuple juif, des intellectuels et plutôt riche à en voir leurs cadeaux. Comme ces bergers à Noël, qu’est ce que ces mages viennent nous dire à nous croyants ?

Les mages sont en mouvement, ils viennent de loin et ne se sont pas découragés malgré les difficultés de la route et les incertitudes. Hérode et ses scribes savent de manière encore plus précise que les mages et sont capables de dire où naîtra ce roi, ce messie, ce chef, ce berger dont les mots manquent encore pour savoir qui il est vraiment mais leur savoir ne les déplace pas. En opposition, le savoir des mages Plus >

28 décembre 2014 – Fête de la Sainte Famille B

Par Franck GACOGNE

Luc 2, 22-40

        Nous fêtons la sainte famille : Jésus avec Marie et Joseph. Mais nous trouvons aussi dans la première lecture, la promesse faite à Abraham dans le livre de la Genèse d’une « nombreuse descendance ». Elle nous oblige à étendre la signification de « sainte famille », car elle évoque aussi la famille d’Abraham chargée de porter la bénédiction « à toutes les familles de la terre » (Gn 12, 3).

        L’évangile que nous avons lu rend d’ailleurs un bel hommage à la rencontre des générations. Joseph et Marie sont à la fois citoyens et croyants. Ils respectent la loi, celle du pouvoir politique en place qui les obligeait à se rendre à Bethléem pour le recensement, et celle de Moïse surtout qui leur propose de présenter leur premier né au Seigneur. C’est pourquoi ils se rendent au temple de Jérusalem. Et au temps de Jésus, le temple est le lieu le plus important de la cité et de toute la nation, c’est le centre de la vie religieuse, culturelle, sociale Plus >

Jeudi 25 décembre 2014 – Jour de Noël

Par Franck GACOGNE

Jean 1, 1-18

Depuis des générations les juifs attendaient un Sauveur, depuis des générations Dieu envoyait des prophètes qui tenaient en éveil le peuple et rappelait l’Alliance. Souvent le peuple répondait à l’appel de Dieu, mais la Bible nous montre que très souvent aussi il retombait dans ses mauvaises habitudes et dans la contestation. Mais Dieu ne s’est pas lassé, Dieu ne se lasse jamais ! Après avoir tant parlé par les prophètes, il a envoyé son propre Fils, Parole de Dieu devenu Homme, le Verbe fait chair, et celui-ci s’est fait l’un d’entre nous. (Voilà pourquoi l’enfant Jésus a remplacé la Parole de Dieu dans la crèche). La Promesse se réalise, une alliance toute nouvelle s’accomplie. Dieu ne se manifeste plus de loin par des paroles que quelques personnes éclairées nous transmettent. Non, Dieu par Jésus, se fait maintenant présent dans nos vies, nous ne sommes plus laissés à nous-mêmes. En se faisant homme, il nous donne maintenant de le chercher dans tout Plus >

Mercredi 24 décembre 2014 – Nuit de Noël

Par Franck GACOGNE

Luc 2, 1-20

        Ce soir, mettons-nous dans la peau des bergers. Nous le savons, les bergers travaillent dehors, mais l’évangile que nous venons d’entendre nous précise en plus que même la nuit, ils vivent dehors. Ne sont-ils pas alors les mieux disposés à trouver la famille qui a été mise dehors de la salle commune ? En effet, les premiers bénéficiaires de l’annonce de la Bonne Nouvelle, ce sont eux, les bergers, c’est chacun de nous ce soir. Cette Bonne Nouvelle, c’est celle de l’annonce d’une naissance.

Nous sommes rempli de joie lorsque dans notre famille nous recevons la nouvelle d’une naissance : un frère, une sœur, une petite fille, un cousin… Cette naissance élargie le cercle de la famille. Mais là, la dimension est tout autre, voilà pourquoi cette annonce vient de Dieu par l’intermédiaire de son envoyé, et elle concerne toute l’humanité de tout temps, et de tous les temps. Pourtant, elle n’est pas faite au plus puissant média de l’époque pour qu’elle Plus >

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