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Articles par Paroisse

1er novembre 2015 – Fête de la Toussaint

Par Franck GACOGNE

1 Jean 3, 1-3 ; Matthieu 5, 1-12

Vous avez entendu la première lettre de Jean : « Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » C’est aujourd’hui la fête de la Toussaint, nous faisons mémoire de tous ces témoins de la foi qui nous ont précédés, et proche du 2 novembre, nous y associons tous les défunts de nos familles. C’est peut-être l’occasion de nous demander comme le fait st Jean dans sa lettre ce que nous devenons après la mort. C’est une question difficile, et elle nous taraude peut-être plus particulièrement ces jours-ci où nous nous rendons au cimetière. Que dit la foi chrétienne ? Les credo sont brefs : avec le symbole des Apôtres, nous disons : « je crois à la résurrection de la chair », et avec le symbole de Nicée-Constantinople, nous disons « j’attends la résurrection des morts ». Dans les deux Plus >

25 octobre 2015 – 30ème dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Mc 10, 46b-52

Quand j’étais enfant, plus fréquentes qu’aujourd’hui survenaient des pannes d’électricité. Nous allumions alors la flamme d’une lampe à pétrole. Et mon père disait qu’il nous fallait voir avec les yeux de la foi. Et bien aujourd’hui, sans jeu de mot, nous voyons ce que peuvent faire les yeux de la foi. Un aveugle avec ses seuls yeux de la foi jette son manteau, bondit et court vers Jésus.

« Les yeux de la foi… » Quand la vision devient difficile, nous avons recours aux yeux de la foi. Pour avancer, pour prendre un objet dans l’obscurité nous tâtonnons. Les yeux de la foi suppléent difficilement nos yeux de chairs, éclairés par la lumière du jour ou par la lumière électrique. « Les yeux de la foi… » Dans nos vies quotidiennes, il nous arrive aussi de marcher à tâtons… Que dire? Que faire? Les yeux de l’esprit ne nous permettent pas toujours de voir clair. Nous broyons du noir. Nous espérons la lueur du jour, de la lumière.

« Les yeux de la foi ». Plus >

18 octobre 2015 – 29ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 10, 35-45

J’aimerais vous raconter une parabole contemporaine pour illustrer l’évangile. Imaginons le grand meeting d’un parti politique. Tous les responsables du parti sont là. Chacun cherchant à se faire remarquer du chef de file, cherchant à bien se placer, à être en vue à l’approche des futurs élections. L’enjeu est important. Le podium est vaste, la salle retenue est comble. Tout à coup, le chef fait son entrée entouré par ses 12 plus proches collaborateurs tous aussi ambitieux les uns que les autres, chacun se demandant bien qui aura le privilège de s’asseoir et donc d’être vu à la gauche et à la droite de leur chef. On leur avance des fauteuils pour qu’ils puissent prendre place, certain commencent à jouer des coudes pour avoir les meilleures, mais voilà qu’à la surprise général, le chef du parti descend du podium et se rend au fond de la salle. Intrigués, ses collaborateurs le suivent pensant y trouver quelques caméras, mais leur chef pousse la porte, Plus >

11 octobre 2015 – 28ème dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Mc 10, 17-30

« Ils ont tout pour être heureux »

Ils ont du travail, une maison, de beaux enfants, ils s’aiment. Rien ne leur manque. L’homme de l’évangile a tout pour être heureux. Il a de grands biens et il a observé les commandements depuis sa jeunesse. Et pourtant Jésus lui dit : « Une seule chose te manque… »

Et sans doute est-il insatisfait puisqu’il accourt vers Jésus. Que lui manque-t-il ? Nous avons pu penser qu’il ne lui manquait pas grand-chose… juste un petit supplément pour couronner sa vie vertueuse. Et s’il lui manquait la seule chose essentielle ? Je lisais ces deux exemples dans un commentaire. S’il vous manque 1000€ pour acheter une voiture, vous ne pourrez pas acheter la voiture. Voilà un jeune homme qui est fou amoureux d’Hortense, s’il n’a pas le consentement d’Hortense, il ne pourra pas l’épouser. A l’homme riche, une seule chose manque, pour avoir en héritage la vie éternelle… mais elle est essentielle… et c’est ce manque de désir de vie Plus >

4 octobre 2015 – Fête de Saint François d’Assise

Par Fr Éric BIDOT

Michée 4, 1-4 ; Galates 6, 14-18 et Matthieu 11, 25-30

Laudato si ! Loué sois-tu ! Depuis des semaines, cette salutation nous est devenue ou redevenue familière. Et pourtant, comment être dans la louange alors que les inquiétudes sont nombreuses : inquiétudes des réfugiés, inquiétudes des familles, inquiétudes des sans emploi, inquiétudes des lendemains de notre terre. Qui devenons-nous en ce temps de passage où tout paraît techniquement plus simple et humainement plus angoissant ? « François, ne vois-tu pas mon Eglise qui tu le vois tombe en ruine ? » Ces paroles de Jésus crucifié et contemplé sur la croix, François, tu ne les as jamais oubliées. Elles ont marqué à jamais ta mémoire et ton être. Tu les as reçues comme un appel à prendre conscience du monde qui t’entourait et à entrer dans une maison plus grande que la tienne et à laquelle tu appartiens. Ton regard sensible de troubadour, ton regard d’expert sur les tissus, tout cela était insuffisant : il fallait Plus >

27 septembre 2015 – 26e dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Nombres 11, 25-29 ; Jacques 5, 1-6 et Marc 9, 38-43.45.47-48

Louange à toi Seigneur Jésus ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous venez dire. A l’invitation de Christian d’acclamer la Parole de Dieu, d’un seul chœur tout le monde l’acclame en effet : louange à toi Seigneur Jésus ! C’est le réflexe de l’habitude, Vous avez entendu comme moi la parole que nous sommes censé acclamer : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la, de même pour ton pied ou ton œil s’ils sont une occasion de chute ». Mais enfin toute personne normalement constituée aurait commencé par hurler, par crier au scandale avant de jurer de ne plus jamais retourner dans une église. Non ? Alors de deux choses l’une : ou bien nous n’avons pas bien entendu ces paroles, ou bien nous savons les interpréter pour ne pas en être perturbé.

De toute évidence, Jésus, celui qui guérissait les aveugles, n’a jamais exigé de ses auditeurs qu’ils s’éborgnent volontairement ! Comme Plus >

6 septembre 2015 – 23ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 7, 31-37

« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! ». Qui donc dois s’ouvrir, et à quoi ? Cette rencontre est inédite, il n’y a que l’évangile de Marc qui en parle. Très curieusement, c’est d’abord Jésus qui s’est fait entendre dire « ouvre-toi » ou presque ! Tiens ! Mais qui donc à eu le toupet ? Une femme, juste avant ce passage. Jésus est dans le territoire de Tyr, un territoire païen, une femme vient lui demander d’expulser un esprit impur de sa fille, mais Jésus lui répond sèchement que sa mission et le salut ne concernent que les juifs. Nullement troublée par cette réponse, cette femme persiste dans sa demande en disant à Jésus qu’elle aussi cherche malgré tout à bénéficier de la grâce donnée. Ainsi, elle l’invite à s’ouvrir, elle l’invite implicitement à élargir sa mission au-delà même peut-être de ce que Jésus lui-même avait pu envisager. Et d’ailleurs, c’est ce qu’il fera en répondant à sa demande.

Il quitte ensuite ce lieu tout en restant en Plus >

30 août 2015 – 22ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 7, 1-8.14-15.21-23

Des grand parents viennent me voir, désabusés et attristés : « vous savez, mes enfants, mes petits enfants, ils ne pratiquent plus du tout…. ». Des invités découvrent au cours d’un repas que je suis prêtre : « vous savez, il faut qu’on vous dise : on ne vient pas souvent à la messe ! ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Que le seul marqueur du catholicisme serait d’aller à la messe ? Reconnaissons que pour une majorité de baptisés, l’Eucharistie de ne fait pas sens, qu’elle ne rejoint pas l’expérience qu’ils vivent.

La foi chrétienne ne doit jamais contraindre les personnes à faire ou à ne pas faire quelque chose contre leur conscience. La foi chrétienne ce n’est pas s’enfermer dans un légalisme pour se conformer à la « tradition des hommes » (comme dit l’évangile), se conformer à un modèle de chrétiens supposé parfait et pur, et dont le signe de reconnaissance serait exclusivement le fait d’aller à la messe. Ne mettons pas la charrue avant les Plus >

23 août 2015 – 21ème dimanche ordinaire B

Par René BEAUQUIS

Jean 6, 60-69

Avec cet évangile que nous venons d’entendre, nous arrivons à la fin du discours sur le Pain de Vie, discours qui a été nos lectures d’évangile ces trois derniers dimanches. Le récit d’aujourd’hui nous dévoile la crise que Jésus a suscitée en déclarant qu’il fallait manger sa chair et boire son sang pour avoir la vie éternelle. La majorité de ses auditeurs est scandalisée par ses paroles et va l’abandonner. Ne lui restera fidèle que le noyau des douze disciples. Ce moment marque un tournant important dans la vie de Jésus. Il a échoué dans sa tentative de faire comprendre qu’il était le Pain de Vie, la Nourriture divine dont nous avons besoin pour vivre en vrais fils ou filles de Dieu. Nous comprenons facilement que les auditeurs de Jésus soient choqués par de pareilles paroles et se demandent : « comment cet homme peut-il donner sa chair à manger ? » Il va de soi que pour ces gens qui ne pouvaient voir en Jésus qu’un homme, ces paroles étaient Plus >

16 août 2015 – 20ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jean 6, 51-58

Depuis le début du mois, la liturgie du dimanche nous donne d’écouter et de méditer le discours de Jésus sur le pain de vie. C’est le chapitre 6 de l’Evangile de Jean qui commence par la multiplication des pains, Jésus qui marche sur la mer, puis ce long discours dans la synagogue de Capharnaüm. Un discours qui va crescendo dans la révélation que Jésus fait de lui-même : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel. » Dans cette affirmation très forte et puissante, voire scandaleuse pour les juifs qui l’écoutent, il y a tout le mystère de l’incarnation développé dans l’évangile de Jean, et aussi tout le mystère de l’Eucharistie. Vous savez que l’évangile de Jean n’évoque ni la naissance de Jésus (ou son enfance), ni son dernier repas ; parce que dans ce discours là et dans le prologue, l’incarnation et l’Eucharistie sont exprimés comme en filigrane. « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ». En commençant par « Je suis », Plus >

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