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Articles par Paroisse

20 mars 2016 – Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur C

Par Jean-Claude SERVANTON

Luc 19, 28-40 et 22, 14 – 23, 56

Vous avez trouvé, peut-être, cette lecture un peu longue. Sans doute, mais fallait-il la raccourcir? Elle contient l’essentiel de la vie de Jésus, l’essentiel de notre foi. L’essentiel de la vie de Jésus… à la fin de sa vie, Jésus donne tout le sens de sa vie. Sa vie est comme une phrase que l’on écrit et qui ne prend tout son sens que lorsque le point final est posé.

L’essentiel aussi de notre vie. Nous aimerions toujours en savoir plus sur Dieu. Qui est Dieu? Nous n’avons jamais de réponse à cette question. Et bien regardons la croix. Là nous voyons un Dieu qui se fait homme et qui prend sur lui toute la souffrance et le péché du monde. Quand nous voulons en savoir plus sur nous-même. Homme qui es-tu? Qui sommes-nous? Qu’est-ce que la vie? et bien regarde la croix et tu verras que la vie n’est que don.

Qui ose parler de paradis à un mourant souffrant? Un seul peut oser le faire, le souffrant, le mourant lui-même, Jésus le Plus >

13 mars 2016 – 5ème dimanche de Carême C

Par Jean-Claude SERVANTON

Jean 8, 1-11

« Mais Jésus s’était baissé, et du doigt, il écrivait sur la terre ». Jusqu’ici je me demandais ce que Jésus avait pu écrire sur la terre. L’ancienne traduction disait qu’il traçait des traits… vous savez comme lorsqu’on s’ennuie au cours d’une conférence, on griffonne sur un bout de papier. Jésus n’a rien écrit, nous n’avons aucun livre rédigé par Lui. Un commentaire de l’évangile m’apprend que cette expression « écrire du doigt » ne se retrouve dans la Bible qu’en deux occasions. Il s’agit du doigt de Dieu qui écrit cette loi dite de Moïse selon laquelle la femme adultère doit être lapidée. Le doigt de Dieu écrit aussi la condamnation du roi Balthazar. Une loi et une condamnation. Et voici que Jésus, le doigt de Dieu, écrit sur la terre des hommes une loi nouvelle, celle de l’amour et du pardon. La loi de Moïse n’est pas abolie mais accomplie.

Nous pouvons porter notre regard sur Jésus qui écrit la loi nouvelle sur notre terre.

En effet cette Plus >

28 février 2016 – 3ème dimanche de Carême C

Par Jean-Claude SERVANTON

Luc 13, 1-9

Ce passage de l’évangile de Luc a deux versants: un versant sombre et un versant plus lumineux, et à la charnière, cette parole terrible de Jésus : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ». Nous sommes tentés de ne retenir que le versant lumineux. Celui de la patience du vigneron qui donne un sursis d’un an au figuier stérile. Je voudrais tenir les deux versants de la parole de Jésus… parole de mort pour la vie.

Je trouve plutôt bien que Jésus parle de deux faits divers terribles dans l’actualité de son temps. L’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé. Première vérité à retenir: ces victimes n’étaient pas plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem. Voilà qui a le mérite d’être clair. Non, les victimes du Bataclan, des attentats de Paris, n’étaient pas plus pécheurs que les autres, ni les victimes des tremblements de terre, des Plus >

21 février 2016 – 2ème dimanche de Carême C

Par Franck GACOGNE

Luc 9, 28b-36

Une désignation et une recommandation : voilà les deux éléments qui me semble ressortir de ce passage et peut-être d’ailleurs aussi de tout l’Evangile. Ne cherchons pas dans l’évangile des réponses à tous nos problèmes ou des recettes de cuisine prêtes à l’emploi pour bien conduire notre vie. Non, l’Evangile est avant tout une Révélation, une désignation. Si bien souvent les disciples demandent à Jésus de leur parler du Père, dans ce passage, c’est au contraire Jésus lui-même qui est révélé, qui est désigné comme Fils et choisi comme tel. Huit jours avant, Jésus avait demandé à ses disciples qui il était pour eux, et Pierre lui avait répondu : « Tu es le Christ, le Messie de Dieu ». Ce même Pierre est maintenant témoin de ce que Dieu lui-même dit de Jésus : il est son Fils, celui qu’il a choisi. « Il est bon que nous soyons ici » affirme Pierre, en effet il a raison, car cela lui permet de percevoir, d’assimiler cette révélation inouïe.

Il peut y Plus >

14 février 2016 – 1er dimanche de Carême C

Par Jean-Claude SERVANTON

Lc 4, 1-13

Jésus ne mangea rien durant ces jours-là, les 40 jours au désert, et quand ce temps fût écoulé il eut faim. Un jour peut-être avons-nous éprouvé la faim. Nous avons un petit creux et il nous semble que les forces nous lâchent. Sans doute est-ce une petite expérience à côté de celle vécue par les habitants des pays de la faim. Aujourd’hui pour l’Eglise c’est le dimanche de la santé et cette journée a pour thème: « Qui entendra nos cris? ». Bien sûr nous pensons aux cris des personnes malades qui souffrent dans leur corps, leur esprit et leur cœur. Mais les personnes malades ne nous font-elles pas toucher du doigt notre propre faiblesse, nos propres limites. N’arrive-t-il pas que nous aussi puissions dire « qui entendra mon cri? » pas un cri aussi douloureux… mais nous avons envie de crier quand nous sommes accusés à tort, quand nous sommes seuls, quand nos relations se distendent, quand nous prenons conscience de la force du mal, du pouvoir de Plus >

10 février 2016 – Mercredi des Cendres

Par Franck GACOGNE

Matthieu 6, 1-6.16-18

Miséricorde ! Ce mot serait-il désuet, démodé, vieillot ? C’est bien possible, nous ne l’utilisons pas couramment. En revanche, l’attitude que ce mot recoupe et veut décrire existe bien, elle. Le pape François nous invite à nous approprier cette attitude, tous spécialement dans ce temps de carême qui commence ce soir, il nous invite à en vivre.

Miséricorde… Le plus simple pour comprendre ce dont il s’agit est d’aller voir à quel moment ce terme est utilisé, par exemple dans l’évangile de Luc : Il est employé pour décrire les sentiments qui traversent Jésus lorsqu’il voit une veuve portant en terre son fils unique à la sortie de la ville de Naïn (Lc 7, 13). On le trouve encore dans la parabole du père avec ses deux fils. Le cadet est parti en claquant la porte et en dilapidant l’héritage. Ce mot de miséricorde vient au moment où le père aperçoit au loin son fils en train de revenir (Lc 15, 20). Il est enfin utilisé dans la parabole du bon Plus >

7 février 2016 – 5ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Lc 5, 1-11

J’essaye de me mettre à la place des pêcheurs en train de travailler sur le rivage, en train de laver, de réparer leurs filets au petit jour ; sans doute un peu énervé et déçu de n’avoir une fois de plus rien pu prendre. Et voilà qu’une foule de gens n’ont rien d’autre à faire que venir les déranger dans leur travail pour parler de religion, de sens, ils accompagnent un certain Jésus qui annonce la Parole de Dieu… en quoi tout cela va-t-il bien contribuer à les nourrir ? Mais Jésus dit à Simon le pêcheur : Simon, j’ai besoin de toi, de ton savoir faire, j’ai besoin de ta vie : est-ce que je peux embarquer dans ta vie ? Surprise, étonnement sans doute, il consent à accueillir le Christ dans ce qui fait toute sa vie, son seul moyen de subsistance, sa barque de pêcheur. Et depuis la barque, Jésus s’adresse à la foule qui a faim et soif de sens, faim de la Parole de Dieu, Jésus les nourrit par ses mots, par sa parole qui éclaire leur vie. Mais voilà Plus >

31 janvier 2016 – 4ème dimanche ordinaire C

Par Jean-Claude SERVANTON

Lc 4, 21-30

Cette semaine j’ai eu la joie de vivre un moment très fort. J’ai rendu visite à une jeune maman et à son enfant d’un jour. Nous étions dans cette chambre d’hôpital: la mère et l’enfant, le père, le fils aîné, et la grand-mère. Un moment émouvant: nous découvrons tout à coup la valeur d’une personne humaine, la valeur de la vie humaine, et nous en sommes touchés… et d’autant plus touchés que ces parents sont déboutés du droit d’asile. Ils sont étrangers… Ce petit bout d’homme où va-t-il grandir? Dans ce temps fort, je touche du droit que ces étrangers sont des amis, que nous sommes de la même humanité… et que nous sommes différents… nous ne parlons pas la même langue… nous avons du mal à nous comprendre… ils ont une autre langue et surtout une autre culture. Ils viennent d’ailleurs, d’un pays que je ne connais pas, ils ont leur propre histoire… Regardons maintenant ce qui se passe dans l’évangile. Jésus est à Nazareth, là où il a grandi. Il est Plus >

24 janvier 2016 – 3ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 1, 1-4, et 4, 14-21

Les Paroles que nous avons aujourd’hui sont riches. Il y a quelque chose d’important qu’il faut bien repérer dans l’évangile que nous avons lu, c’est qu’il est en deux parties : nous avons d’abord lu le tout début de l’Evangile les quatre premiers versets. Ils sont comme une préface dans laquelle Luc nous explique pourquoi il a choisi, comme d’autres, d’écrire lui aussi « un récit des événements qui se sont accomplis », Luc n’a rien vu de ces événements mais il s’est renseigné avec précisions car l’histoire qu’il nous présente est une histoire sainte visant à nous enraciner dans la foi. Puis nous avons sauté directement au chapitre 4 dans une deuxième partie, qui correspond au début de la mission public de Jésus. Entre les deux, eh bien nous trouvons ce que nous appelons les évangiles de l’enfance, ce sont tous ces textes qui nous ont accompagné pendant le temps de l’Avent et de Noël, de l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste et de Jésus, Plus >

10 janvier 2016 – Baptême du Seigneur C

Par Franck GACOGNE

Luc 3, 15-16.21-22

J’aime bien poser des questions aux parents qui demandent le baptême pour leur enfant. Non pas pour les piéger mais pour donner du sens, pour donner de la compréhension à ce qu’ils demandent. Tiens par exemple, quand on en vient au signe de l’eau, je leur demande : « quel est le sens de l’eau dans le baptême ? » Se purifier ? C’est le verbe qui revient le plus souvent dans leur réponse.

Ne nous laissons pas berner par le signe de l’eau, même s’il est au cœur de la célébration ! Ce n’est pas parce que Jean baptisait avec de l’eau et que nous même avons été baptisés avec de l’eau, qu’il s’agit du même baptême. Le mot « purification » désigne à mon avis très bien le baptême qu’accomplissait Jean Baptiste : les foules qui venaient à lui étaient invités à reconnaître leur péché, et en effet, en se laissant plonger dans l’eau par Jean, ces personnes manifestaient leur souhait, leur désir se convertir, de revenir à Dieu. Mais le baptême que nous avons Plus >

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