Par Damien GUILLOT

Matthieu 5, 1-12a

                    En cette fête de la Toussaint, où nous fêtons avec l’Eglise toute entière, tous ceux qui sont déclarés saints par l’Eglise et que nous considérons comme être auprès de Dieu, nous avons choisi avec l’équipe funérailles de faire mémoire de tous les défunts de cette année. Peut être que parmi eux certains étaient saints, en tous cas nous le savons les saints non reconnus par l’Eglise sont nombreux. Nous sommes venus fêter la Toussaint. Nous sommes venus prier ou faire mémoire ou rendre hommage à tous nos défunts que nous croyons être en route auprès de cet immense amour de Dieu. Et en fait inversement, non pas dans la culpabilité mais dans l’amour, la tendresse, la patience, tous les saints comme tous nos défunts viennent nous interpeller dans ce que nous vivons aujourd’hui, dans ce que l’Eglise nomme l’appel universel à la sainteté. Chacun d’entre nous est appelé à la sainteté qui peut se comprendre comme une vie pleine d’amour, pleine de sens, pleine de recherche de cette vie en vérité, les uns avec les autres, avec soi même et avec Dieu. Une vie qui n’est pas toujours facile, une vie marquée par des souffrances mais qui je crois est marquée par ce mot heureux que nous avons entendu tant de fois dans l’évangile. Heureux d’avoir prix tel ou tel chemin de vie, tel engagement, heureux de se sentir aimé, espéré, appelé, heureux de cette espérance en cette vie auprès de Dieu déjà vécue ici même. Heureux en fait d’être à la suite du Christ que nous pouvons contempler dans chacune de ces béatitudes de l’évangile que nous avons entendu. Heureux ceux qui ont faim de la justice, heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu etc. Et chacune de ces béatitudes nous correspond plus ou moins en fonction des époques de nos vies, de ce que nous sommes, telle ou telle béatitude peut être une interpellation pour nous aujourd’hui, pour… être heureux ! à la suite de Jésus qui nous montre ce que c’est d’être fils et fille de Dieu aujourd’hui.