Homélie

12 janvier 2014 – Baptême du Seigneur

par Damien GUILLOT

Mt 3, 13-17

En cette fête du baptême du Seigneur, je me rappelle de Christine, cette maman simple, qui malgré son prénom n’est pas baptisée et qui dit aux autres parents si ma fille est baptisée dans la mort et la résurrection du Christ alors il nous faut prendre ce texte de St Paul « Nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts ». Les autres parents trouvant ce texte un peu mortel un jour de baptême n’a pas été retenu mais je crois que Christine avait bien compris le sens du baptême chrétien. Le baptême de Jean est un baptême de conversion. Ce baptême reçu par Jésus, annonce son vrai baptême : un baptême existentiel sur la croix, plongeon dans la mort pour ressusciter des morts. Faisant le jeu des Plus >

5 janvier 2014 – dimanche de l’Epiphanie

par Damien GUILLOT

Matthieu 2, 1-12

Cet évangile comme celui de tous ces évangiles racontant l’enfance de Jésus est très riche pour exprimer ce que nous croyons de Jésus. Ces textes de l’enfance, sont à lire en les mettant en parallèle avec les textes de la passion racontant, la mort et la résurrection du Christ. Ici plusieurs parallèles sont par exemple à méditer : – La royauté de Jésus en comparaison avec la royauté d’Hérode. Jésus roi, non pas de ce monde comme il dira à Pilate. Jésus instaure un royaume où tous les plus petits ont la première place. Jésus qui a notre baptême fait de nous des reines et des rois. – Ces cadeaux que les mages amènent à cet enfant devant qui ils se prosternent. Et dans la Bible il est écrit seul devant Dieu tu te prosterneras. En ce qui concerne leurs cadeaux, l’or dit la royauté du Christ, l’encens qui monte vers le ciel dit la divinité du Christ et la myrrhe pour embellir les corps rappelle sa mort. Alors nous comprenons la similitude entre la fête Plus >

29 décembre 2013 – Sainte famille A

par Franck GACOGNE

Matthieu 2, 13-15.19-23

Jésus, Marie, Joseph ! Je ne sais pas si vous avez remarqué, Jésus, Marie, Joseph, c’est une exclamation de stupeur, d’admiration ou bien face à la peur. On l’entend parfois chez certaines personnes. Ces trois noms leurs viennent aux lèvres presque inconsciemment. Jésus, Marie Joseph, c’est la sainte famille que toute l’Eglise nous propose d’honorer ce dimanche. Pour cela, nous venons de lire un passage de l’évangile selon St Matthieu. Il est très important de repérer où il se situe dans l’évangile. Juste avant ce passage nous sommes encore dans le contexte de la crèche, puisque dans les premiers versets du chapitre 2, c’est le récit de la visite des Mages que nous lirons dimanche prochain. Juste après notre passage au début du chapitre 3, nous découvrons Jean le Baptiste à l’âge adulte qui prêche dans le désert de Judée, donc 30 ans plus tard ! Il y a un saut immense qui se réalise dans cet évangile en deux phrases. Matthieu nous invite à Plus >

24 décembre 2013 – Nuit de Noël 18h et 21h

par Franck GACOGNE

Luc 2, 1-14

« Aujourd’hui, un Sauveur vous est né, c’est le Christ, le Seigneur »

        Comment s’appelle-t-il ? Jésus ! Oui, mais on ne le sait pas encore. C’est 8 jours après cette naissance que le nom de Jésus qui avait été indiqué à Marie lui sera donné. Ce qui est annoncé aux bergers, ce n’est pas le nom de cet enfant, mais ce qu’il est, et on a entendu 3 mots pour le désigner :

        Sauveur : « Aujourd’hui un Sauveur vous est né ». Quand est-ce qu’on a besoin d’un sauveur ? Quand on est en danger, quand on est perdu. Le Sauveur, c’est celui qui est là au bon moment, tout proche pour m’aider et me soutenir dans la difficulté.

 Pour Dieu, être Sauveur, c’est d’abord se faire homme en Jésus, afin de se rendre proche au plus près de chacun de nous, dans nos familles, dans le cœur de chacun. Quelqu’un qui est loin de moi ne sera jamais en mesure de me sauver. Jésus n’est pas un sauveur intermittent ou à la demande. Non, c’est son identité, sa nature, le nom Plus >

Noël – méditation

Commencement de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

 

Lecture de l’Evangile : Franck avec la diapo : création de l’homme

 

Franck avec la diapo visages:

Lecteur 1 :

Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu.

Lecteur 2

Le Verbe, la Parole de Dieu était auprès de Dieu : le Père et Lui, le Fils comme nous le connaissons : Mais comment nous imaginer ce commencement, cette origine…

Lecteur 3

 cette proximité entre le Père et le Fils qu’Ils partagent au monde en le créant, qu’Ils partagent aux hommes, à chacun de nous….Proximité d’un

Souffle commun qui unit et qui se communique….

Franck avec la diapo main

Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

Lecteur 2

Dieu qui en son Fils ne cesse de créer et recréer

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22 décembre 2013 – 4e dimanche de l’Avent A

par Damien GUILLOT

Matthieu 1,18-24

Joseph, comme père adoptif de Jésus est chargé de lui donner son nom : Jésus, Yeshoua, le Seigneur sauve. La réflexion de mon imprimeuse : « qu’est ce qu’on en a à faire qu’un nous sauveur nous soit né ? » me semble une question très importante à nous poser, une question en tous cas qui nous a tous embarquée. Toute l’histoire de l’Eglise jusqu’au concile Vatican II est marquée par cette question du Salut. Aujourd’hui qu’en est il de notre côté : pensons-nous que Jésus est sauveur, ou bien comme de nombreux croyants ou non croyants cette question ne nous effleure pas ?

Pourquoi nous ou nos contemporains n’attendent pas de sauveur ?

–          On ne parle plus de péché et de mort, en évacuant la question de la mort on évacue la question de la vie et de son sens ?

–          Préoccupé, dans une surconsommation on ne se laisse pas transformer, régénérer

–          Etre sauvé est un don mais Dieu ne nous sauve pas malgré nous, le salut comme un chemin de Plus >

15 décembre 2013 – 3e dimanche de l’Avent A

par Damien GUILLOT

Matthieu 11, 2-11

Seigneur devant toutes ces injustices, ces familles qui se déchirent, le fléau du chômage, ces sans abris qui couchent argent, ou les tu celui qui doit venir ? Baptiste apprend que le Christ se fait proche des pécheurs et des Amour de tous quels il ne cherche ptu vraiment attendons rétablira la puissance politique du peuple juif oppressé par les romains qui dominent le pays, –être cela parfois nous arrive. Il a du mal à faire confiance à Jésus qui ne il imaginait du messie.

Comme Jean Baptiste nous pouvons nous aussi être touchés par la peine à faire confiance au Christ. Mais ces difficultés peuvent être en lien avec les conceptions que nous avons de Dieu et il ne peut pas nous donner car cela ne lui ayons pas peur de ces difficultés à faire confiance, de ces doutes en notre foi, de ces nuits où nous ne ressentons plus rien de sa présence. Au contraire ce qui nous pose question, ce qui nous met en difficulté Eglise est Esprit de Dieu autres pour Plus >

8 décembre 2013 – 2ème dimanche de l’Avent A

par Franck GACOGNE

Isaïe 11, 1-10 et Matthieu 3, 1-12

Avez-vous entendu le prophète Isaïe ? Il annonce le surgissement d’un nouveau David sur qui repose l’Esprit du Seigneur. Et sa venue permet la conciliation entre les hommes, l’effacement des inégalités, une vraie justice en faveur de ceux qui sont écrasés, et la cohabitation dans la paix de ceux que tout opposait. Est-ce une douce et naïve utopie ? Oui, si ce ne sont que des mots ; oui, si c’est un joli conte que nous racontons aux enfants pour qu’ils fassent de beaux rêves. Mais n’y-a-t-il pas aujourd’hui dans notre humanité des hommes et des femmes qui croient en cette Parole, et qui retroussent leurs manches pour essayer de la mettre en œuvre ? Pour beaucoup aujourd’hui, c’est la figure de Nelson Mandela qui nous vient à l’esprit. La Parole de Dieu n’est pas une utopie. Elle s’est faite agissante dans le Christ, et parmi tant de témoins dans l’histoire hier et aujourd’hui. Saurons-nous, à notre niveau, être l’un d’eux ?

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1 décembre 2013 – 1er dimanche de l’Avent A

par Damien GUILLOT

Mt 24, 37-44

Introduction à Isaïe

Les temps décrits dans la première lecture du prophète Isaïe qui nous accompagnera ces 4 dimanches de l’avent sont ce que l’on appelle les temps messianiques : les temps qui font suite à la venue du messie. Pour nous chrétiens, ce temps messianique est ce temps que nous vivons depuis la venue de Jésus. Ce sont pour nous, les derniers temps avant la venue du retour du Christ. Ce sont les derniers temps car nous croyons que Dieu nous a tout révélé en Jésus Christ. Ces derniers temps disent quelque chose de l’amour plus fort que tous nos lieux de morts, quelque chose de la pleine communion en Dieu et entre les hommes, quelque chose du royaume déjà là et pas encore complètement là.

 

Homélie

Frères et sœurs, pour débuter l’avent nous aurions pu penser que la liturgie, nous donnerait à méditer un texte en lien avec la venue du Christ à Noël. Et bien non, quelque soit l’année, à chaque premier dimanche de l’avent nous entendons la parole Plus >

24 novembre 2013 – Christ, Roi de l’univers C

par Franck GACOGNE

Luc 23, 35-43

        Le Christ-Roi : c’est aujourd’hui une fête pour deux raisons, d’abord parce que ce dimanche vient clôturer l’année liturgique, car dimanche prochain, nous entrons dans le temps de l’Avent qui nous fera cheminer jusqu’à Noël. Et bien entendu parce que c’est une fête aussi pour cette église de notre paroisse qui porte ce nom. L’appellation de cette fête est « le Christ, roi de l’univers ». Rien que ça, me direz-vous, ne serait-ce pas manquer un peu de modestie et de retenu ? Nous affirmons le Christ-Roi de l’univers, et pourtant, il semblerait que les magazines people ne parlent pas de ce roi-là. Loin du « bling bling », du clinquant ou des mondanités, cette fête nous invite à entrer dans un paradoxe inouï : car ce Christ qui est roi, son trône c’est la croix ; sa couronne est faite d’épines ; et son peuple l’acclame à coup d’injures et de moqueries. Un tel roi peut-il donc servir à quelque chose ? En quoi consiste son règne et son pouvoir ?

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