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Articles par Paroisse

20 octobre 2013 – 29ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 18, 1-8

En lisant les textes d’aujourd’hui, je me suis arrêté sur le mot « justice ». Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le mot « justice », « juge » ou « juger » est employé 8 fois entre la 2ème lecture et l’évangile. La veuve demande qu’on lui rende justice, et il est dit de Dieu qu’il fait justice. Nous voyons parfois dans les journaux des titres en gros caractère du style « justice est faite ! ». Ou encore, on entendra quelqu’un nous dire : « il s’est fait justice lui-même ». Ces expressions arrivent toujours dans un contexte de vengeance, de violence, de haine, ou de mépris de l’autre. Mais quand l’évangile nous parle de justice, les circonstances sont vraiment différentes.

Dans le passage que nous venons de lire, il est question de « faire justice », mais au sens noble du terme. Faire justice, c’est non pas chercher à détruire, ou ignorer l’autre, mais au contraire, c’est le prendre en considération. Pour Dieu, faire justice dans cet évangile, Plus >

13 octobre 2013 – 28ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 17, 11-19

         Au temps de Jésus, la lèpre comme les autres maladies étaient comprises comme le résultat du péché de l’individu, comme une sanction de Dieu. J’espère que les temps ont changé et pourtant n’entendons nous pas souvent cette phrase : « Si Dieu existait il n’y aurait pas tant de souffrances, mon Dieu qu’est ce que j’ai fait pour être malade ? » La lèpre est une maladie contagieuse, ce qui explique que les lépreux devaient garder une distance avec les biens portants. S’ils guérissaient, ils devaient aller se montrer au prêtre qui certifiait la guérison et permettait ainsi à la personne de rejoindre les bien portants et d’aller au temple faire une offrande pour sa guérison.

         Aujourd’hui, Jésus pose une question devant le retour de ce samaritain guéri. Les samaritains étaient considérés par les juifs comme des étrangers car de culture hybride, et pour des questions de foi comme des hérétiques et des schismatiques. L’histoire racontée dans Plus >

6 octobre 2013 – 27ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 17, 5-10

        Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus s’adresse aux Apôtres. Ces hommes viennent d’entendre dans le chapitre qui précède de fortes paroles concernant : l’amour fraternel (avec la difficile conversion du fils aîné de la parabole aux deux fils) ; La nécessité d’être intelligent au service du Royaume (avec la parabole du gérant filou mais astucieux) ; ils ont encore entendu la méfiance de l’Argent trompeur (avec la parabole du riche et de Lazare) ; la fatalité des conflits ; L’invitation à pardonner à son frère, jusque sept fois de suite si nécessaire. Cela fait quand même beaucoup d’exigences, beaucoup de recommandations. La coupe est pleine ! Il y a de quoi dérouter ces braves pêcheurs galiléens qui ne s’attendaient pas à un tel chamboulement dans leur vie, à de telles exigences. Suivre Jésus n’est pas de tout repos. Les Apôtres viennent donc trouver Jésus avec une demande pleine de bon sens et d’humilité : « Augmente en nous la foi ». Et voilà Plus >

29 septembre 2013 – 26e dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Amos 6, 1a.4-7 et Luc 16, 19-31

        Quand on est parent d’adolescent on ne peut s’empêcher de sourire à l’écoute du prophète Amos qui nous parle d’une « bande de vautrés couchés sur leur divan ». Je ne serais pas surpris que l’un ou l’autre d’entre vous se dise : « tiens, cela me rappelle quelqu’un ! ». Je vous invite aussi à lire le livre des Proverbes. Il est lui aussi truffé d’analogies qui donnent à penser et souvent à sourire comme celle-ci par exemple : « La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit » (Pv 26, 14). Aussi contemporains qu’ils nous paraissent, n’oublions tout de même pas que ces textes ont près de 25 siècles, et l’évangile plus tard en donne encore une autre illustration : voilà que deux mondes semblent coexister l’un à côté de l’autre : le monde de l’homme riche, et le monde de Lazare. Vous remarquerez que l’on ne connaît pas le nom de l’homme riche. Ce qu’il porte : « des vêtements de luxe » ; et ce qu’il fait : « chaque jours Plus >

22 septembre 2013 – 25e dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 16, 1-13

Frères et sœurs, pour cette fête de rentrée paroissiale, le Christ envoie du lourd, il nous interpelle dans notre rapport au monde. Tout d’abord qui pensait comme moi que le Christ déraille en faisant l’éloge d’un gérant malhonnête ? Et c’est là que nous tombons dans le piège que le texte nous tend. Qui sommes-nous chrétiens, chrétiennes, fils de la lumière du Christ ressuscité pour condamner quelqu’un ? Attention c’est ce qui nous est souvent reproché : « oh ils vont à la messe et à peine sortie, les voilà qui critiquent et qui condamnent ». Je ne crois pas que les chrétiens soient plus mauvais que les autres mais le monde nous attend à mieux que cela. Qui dit ne pas condamner, ne dit pas tout accepter, ne pas juger ou ne pas analyser une situation. Le Christ n’admire pas le gérant parce qu’il trompe son maître avant ou après que le maître ait décidé de le renvoyer. Il n’admire pas ce gérant car il fait uniquement le bien en réduisant ce que doivent Plus >

15 septembre 2013 – 24e dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 15, 1-32

         Frères et sœurs, désolé, je ne vous ai pas épargné la longueur du texte d’évangile en prenant simplement la parabole du Fils perdu et retrouvé. En effet, il me semble intéressant pour notre foi et donc pour notre vie de comprendre cette parabole du Fils à la lumière des 2 autres paraboles. Face à un texte, il faut toujours se demander à qui Jésus est en train de s’adresser. Il s’adresse aux pharisiens et aux scribes qui se disent être de bons religieux et qui sont scandalisés que le Christ fasse bon accueil aux pécheurs et aux publicains (donc des juifs qui collaboraient pour remettre l’impôt de la population à l’empire romain qui dominait la Palestine. Ils en en profitaient souvent pour s’en mettre plein les poches). Si le Christ fait bon accueil à ces pécheurs, ce n’est pas pour leur dire, c’est bien continue de pécher mais le Christ ne les condamne pas, il les espère à mieux, à plus de sens, à plus de vérité et à plus de joie pour leur vie. Plus >

8 septembre 2013 – 23e dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 14, 25-33

        Quel radicalisme ! Faut-il tout quitter pour vivre chrétiennement d’une façon authentique ? Jésus recommanderait-il que nous nous fassions du mal pour le suivre ? Est-ce le prix à payer pour être disciple ? Ne nous trompons pas de visée. L’intention de Jésus n’est pas de nous faire renoncer à tous ce que nous avons, mais que nous puissions parvenir à devenir son disciple. L’objectif, l’enjeu de cet évangile est de nous faire disciple. Le renoncement n’est pas le but, mais le moyen d’y parvenir. Essayons d’y voir plus clair. Remarquons d’abord que ce n’est pas le Christ qui décide, qui détermine tout seul ceux qu’il choisit pour être ses disciples. Non, il ne fait que signifier à tous l’attitude nécessaire pour le devenir. A chacun ensuite selon sa conscience et son attachement, de choisir, de manifester son désir de le suivre. Mais quel est donc le profil des personnes qui vont choisir de tout quitter pour lui : est-ce que ce sont des fous, des Plus >

1er septembre 2013 – 22e dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 14, 1a.7-14

        Je ne sais pas si vous l’avez remarqué aussi, il y a une expression que j’entends de plus en plus souvent dans la bouche de certain jeunes actifs, de certains jeunes cadres dynamiques : ils se demandent ce qu’ils valent ! Ils questionnent des collègues : « d’après toi qu’est-ce que je vaux ? » Etonnant à première vue de vouloir rapporter les compétences ou les qualités d’une personne à un prix, à une valeur marchande, à un salaire que l’on croit alors devoir revendiquer lors d’un entretien d’embauche. Plus étonnant encore lorsque c’est la personne elle-même qui cherche à s’auto-estimer ! Leur formation les incite à élaborer un plan de carrière. On leur dit d’ailleurs qu’il faut savoir se vendre, et ils reçoivent des formations pour bien le faire. C’est pourquoi je trouve l’évangile passionnant. Cette Parole est vivante non seulement parce qu’elle nous révèle qui est Dieu, mais aussi parce qu’il est toujours possible d’en faire des Plus >

18 août 2013 – 20ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 12, 49-53

        Le « feu de Dieu » ! Voilà une expression qui est entrée dans le langage courant pour exprimer l’intensité, l’extraordinaire d’une situation. Je ne sais pas si Johnny s’en est inspiré, en tout cas, nous ne l’avons pas choisi comme chant d’entrée ! « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Jésus nous livre ici son désir le plus ardent : que nous puissions vivre en cheminant avec lui, l’expérience des disciples sur la route d’Emmaüs : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » Jésus n’attend qu’une seule chose c’est que nous cherchions à toujours alimenter le feu de la Pentecôte, la flamme du baptême que nous avons reçue. La Parole de Dieu, son amour donné est un feu qui réchauffe, qui illumine, qui rassemble, mais comme l’expérience de Moïse devant le buisson ardent, ce feu ne dévore pas, il ne consume pas celui qui s’en approche. Plus >

11 août 2013 – 19ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Hébreux 11, 1-2.8-19

        Avez-vous remarquez l’expression qui revient le plus souvent dans cet extrait de la lettre aux Hébreux ? « Grâce à la foi » ou « dans la foi », cité 5 fois. Cela tombe bien, nous sommes dans « l’année de la foi ». « Grâce à la foi Abraham obéit à l’appel de Dieu… Grâce à la foi, il vint séjourner dans la terre promise… Grâce à la foi Sara fut rendue capable d’avoir une descendance etc. … » Que nous disons-nous ? Que la foi est un coup de baguette magique qui ne marche que pour les autres ? Ou bien alors qu’on ne doit pas en avoir assez ?

        Je pense que dès le départ nous nous trompons en utilisant le mot foi dans des expressions qui en détournent le sens, par exemple quand nous disons ou que nous entendons : « J’ai trouvé la foi… J’ai perdu la foi… J’ai la foi ! », comme si la foi était un objet de possession dont on serait ou non équipé. Non, la foi n’est jamais un objet de possession, mais elle est toujours l’objet d’un choix, Plus >

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