Paroisse
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Articles par Paroisse

1er mars 2015 – 2ème dimanche de Carême B
Par Damien GUILLOT
En ce deuxième dimanche de carême, il nous est donné dans ce récit lumineux de la Transfiguration de contempler et d’écouter ce Dieu qui nous sauve dont a si bien parlé Franck la semaine dernière.
Je ne sais pas vous mais moi j’ai du mal avec ce récit de la Transfiguration. Je n’y comprends rien, qu’est ce qui nous fait Jésus là ? Qu’est ce qui est en train de se passer chez celui qui a pris notre humanité ? Ne rien n’y comprendre rejoint les disciples Pierre, Jacques et Jean. Pourquoi ne doivent- ils rien dire à personne de cet évènement avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts ?
Reprenons le texte ensemble. Les disciples restèrent fermement attachés à cette parole de ne rien à dire à personne de cet évènement de la Transfiguration tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressuscité d’entre les morts ».
Chez Marc, tout au long de son évangile où même à la fin, le récit de l’apparition de Jésus est un ajout ultérieur, Plus >

22 février 2015 – 1er dimanche de Carême B
Par Franck GACOGNE
1 Pierre 3, 18-22 et Marc 1, 12-15
Vous avez sans doute remarqué que dans la foi chrétienne on parle sans cesse du salut. On dit de Dieu qu’il est venu par son fils pour nous sauver. On dit de Dieu qu’il est Sauveur de toute l’humanité : on a pas peur des mots ! Cette deuxième lecture parle du baptême qui nous sauve. A force d’entendre et de prononcer cette expression à longueur de liturgie, on risque de ne plus y prendre garde. Voilà le type même d’expression codée qu’il est nécessaire déchiffrer. C’est ce que je vous propose, parce que le mystère du salut en est vraiment un ! Tous ceux qui découvrent ou redécouvrent la foi chrétienne, petits et grands sont forcément arrêté et interloqué par cette idée que Dieu nous sauve. Alors Posons-nous les vraies questions : Sauvé de quoi ? Qui est sauvé ? Qui sauve ? Sauvé pour aboutir à quoi ?
Sauvé de quoi ? Evidemment c’est la première question que l’on se pose. Car on ne ressent le besoin d’être sauvé de quelque Plus >

18 février 2015 – Mercredi des Cendres B
Par Franck GACOGNE, Michèle SAGE et Madeleine RICHARD
Joël 2, 12-18 ; 2 Corinthiens 5, 20 – 6, 2 et Matthieu 6, 1-6.16-18
Commentaire à partir du livre de Joël 2, 12-18
« Revenez à moi de tout votre cœur… Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements ». Quand les jeunes disent aujourd’hui « ça déchire grave ! », c’est que ce qu’ils vivent est vraiment très fort. Le prophète Joël invite à la conversion, il se fait le porte-parole de Dieu qui invite à « revenir » vers lui. Pour les hébreux, on manifestait sa démarche de pénitence et de conversion en déchirant ses vêtements (c’était aussi un signe de deuil), comme pour monter qu’on s’éloigne des préoccupations matérielles. Eh bien le prophète Joël invite en effet à s’éloigner de ces préoccupations non pas en le montrant ostensiblement à l’extérieur, mais en le vivant réellement à l’intérieur. Voilà pourquoi il reprend le signe de la déchirure, mais en invitant à « déchirer non pas ses vêtements, mais son cœur ».
Déchirer son cœur, voilà Plus >

15 février 2015 – 6ème dimanche ordinaire B
Par Franck GACOGNE
Lévites 13, 1-2.45-46 et Marc 1, 40-45
Quel écart entre l’Ancien et le Nouveau Testament ! Quel écart concernant l’attitude qui devait être tenu envers un lépreux ! Le livre des Lévites que nous avons entendu instituait l’exclusion de certaines personnes. Cette exclusion était inscrite dans la Loi transmise à Moïse et mettait à l’écart des personnes parce que atteintes de la lèpre : « il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp ». Nous l’avons entendu, ces personnes sont rejetées dans des lieux éloignés, elles sont mises au ban de la société, dans des ban-lieues. Le motif de cette exclusion n’est d’ailleurs pas tant pour des raisons de contagion que pour un motif religieux. Les hébreux étaient très marqué par la distinction du pur et de l’impur. Cette maladie était considérée comme la conséquence d’un mauvais comportement, la conséquence du péché commis par une personne, voire même par ses parents. On estimait alors que Dieu infligeait Plus >

8 février 2015 – 5ème dimanche ordinaire B
Par Damien GUILLOT
Vivants et fragiles, voici le thème de ce dimanche de la santé pour confier tous ceux et toutes celles que nous sommes invités à accompagner chaque jour, tous ceux et toutes celles pour qui nous prions toute l’année : malades, familles, accompagnants et soignants. Vivant et fragile, un thème qui nous rejoint tous.
A ce thème, Vivant et fragile me vient cette phrase de Paul : « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les insultes, dans les contraintes, dans les persécutions, dans les situations angoissantes, pour le Christ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort ». Faible, fragile et pourtant fort, vivant ?
Bien sur, c’est facile de dire cela quand on est bien portant, nous savons que la maladie peut créer la colère, le rejet de Dieu et le renfermement mais pour d’autres nous constatons une transformation en lien avec une expérience spirituelle forte de la présence du Christ sur laquelle la personne malade s’appuie pour Plus >

1er février 2015 – 4ème dimanche ordinaire B
Par Franck GACOGNE
1 Corinthiens 7, 32-35 et Marc 1, 21-28
Difficile de faire l’impasse sur cette deuxième lecture, surtout quand on ose la terminer par l’exclamation « Parole du Seigneur » comme nous y invite systématiquement les nouveaux lectionnaires. Oui, ces propos de saint Paul sur le mariage nous font grincer des dents ! Nous les écoutons poliment, parce que nous savons nous tenir dans une église, mais ils nous font marmonner, parce qu’en effet, nous ne voyons pas bien en quoi le choix du mariage réduirait notre souci d’être aux « affaires du Seigneur », c’est à dire notre capacité à pouvoir vivre authentiquement de notre foi. Mais nous savons aussi que réagir ainsi d’une façon épidermique, c’est jouer le jeu d’une lecture fondamentaliste qui consiste à sortir de son contexte un tout petit passage soit pour l’absolutiser soit pour le rejeter, mais sans chercher à le mettre en perspective et en articulation avec l’ensemble du livre d’où il est issu. Nous avons dit « Parole du Plus >

25 janvier 2015 – 3ème dimanche ordinaire B
Par Franck GACOGNE
Jonas 3, 1-5.10 ; 1 Corinthiens 7, 29-31 et Marc 1, 14-20
Dans un repas de famille, quand en plein milieu de brouhaha joyeux des conversations vous prenez tout à coup la parole pour dire devant tous : « j’ai quelque chose à vous dire… » En générale, il y a comme un grand silence qui se fait, car tout le monde sent que vous avez quelque chose de très important à annoncer qui n’est pas encore connu, c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, c’est une décision importante, c’est de toute façon quelque chose qui vous touche profondément. Et vous avez décidé d’en parler là, ce jour-là. Qu’est-ce que c’est difficile de se lancer et d’oser : depuis quelques temps déjà, vous avez eu beaucoup d’appréhension : comment cette nouvelle va être reçue, comprise, accueillie ? Et bien l’histoire de Jonas, c’est exactement celle-là. Le Seigneur s’adresse à lui pour lui demander d’aller annoncer aux habitants de Ninive qu’ils doivent changer de vie et se convertir. Jonas se lève, Plus >

18 janvier 2015 – 2ème dimanche ordinaire B
Par Franck GACOGNE
1 Samuel 3, 3b-10.19 et Jean 1, 35-42
Dans le livre de Samuel et dans l’évangile, il y a un point commun : c’est la médiation pour une rencontre. Dans le livre de Samuel, Eli reconnaît à Samuel même très jeune la capacité d’être appelé. Il ne lui retire pas ce privilège. Il ne se l’approprie pas, il le fait entrer en maturité, capable de se tenir en face de Dieu. Eli laisse Samuel entrer en relation. Il est au service de la rencontre.
Axel, Kévin, Vincent, Laura et Claire, vous avez pris le temps de découvrir et de partager autour de cet évangile de Jean, et vous avez dit je crois que Jean-Baptiste était le point de départ du passage en disant de Jésus devant ses disciples qu’il est « l’Agneau de Dieu », symbole fort dans le milieu juif. C’est vrai, le Baptiste est lui aussi « médiateur » de la rencontre entre ses deux disciples, et Jésus. Les deux disciples de l’évangile sont ceux de Jean-Baptiste, et au lieu de se les approprier, ils les orientent vers Jésus qu’il Plus >

11 janvier 2015 – Baptême du Seigneur B
Par Damien GUILLOT
Frères et sœurs en Christ, baptisé en Christ mort et ressuscité, comment la Parole de Dieu raisonne elle avec ces évènements tragiques de ces jours ?
Avant de faire raisonner la Parole :
– Il est mesquin de savoir si nous devons ou pas, pleurer ceux qui pouvaient ne pas nous faire rire. Nous pleurons.
– Devrais-je me taire ? Dans cette situation se taire n’est ce pas dire que la mort a le dernier mot ? Bien sûr il s’agit de n’oublier personne au moment où la violence nous surprend. On massacre dans tant de pays ; ce sont si souvent les plus faibles les premières victimes de la haine ; violence de nos modes de vie qui participent à l’humiliation, au maintien dans l’esclavage de la pauvreté.
Alors comment la Parole de Dieu a nourri notre réflexion avec l’équipe de préparation de cette célébration ? Dans la première lecture d’Isaïe ces mots ne raisonnent ils pas ? « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos chemins ne sont pas mes chemins, autant mes Plus >

4 janvier 2015 – Epiphanie du Seigneur B
Par Damien GUILLOT
Frères et sœurs, aujourd’hui nous est né un sauveur : cette joie de Noël concerne tout le monde. A Noël nous avons contemplé l’attitude des bergers qui avaient en leur cœur de la place pour accueillir cette bonne nouvelle de Noël, nous les avons vus courir à la crèche puis repartir en glorifiant Dieu et annoncer par là cette bonne nouvelle. Aujourd’hui ce sont des mages : des étrangers au peuple juif, des intellectuels et plutôt riche à en voir leurs cadeaux. Comme ces bergers à Noël, qu’est ce que ces mages viennent nous dire à nous croyants ?
Les mages sont en mouvement, ils viennent de loin et ne se sont pas découragés malgré les difficultés de la route et les incertitudes. Hérode et ses scribes savent de manière encore plus précise que les mages et sont capables de dire où naîtra ce roi, ce messie, ce chef, ce berger dont les mots manquent encore pour savoir qui il est vraiment mais leur savoir ne les déplace pas. En opposition, le savoir des mages Plus >