Paroisse
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Articles par Paroisse

3 avril 2016 – 2ème dimanche de Pâques C
Par Franck GACOGNE
J’entends souvent des jeunes mais aussi des adultes me dire : « Oh, vous savez, moi, je suis comme Thomas. Je ne crois que ce que je vois ! ». Très bien, peut-être qu’on en fait partis. Non ? Prenons donc ensemble cette réflexion qui trouve sa source dans le passage que nous venons d’entendre. Je pense que ceux qui disent cela veulent dire qu’ils ne croiront en Dieu que lorsqu’ils l’auront vu. Non ? Demandons-nous si c’est le cas de Thomas ? A-t-il vu Dieu ? Non ! Il a vu l’homme Jésus, il voulait même avoir la preuve que c’était bien l’homme Jésus qui était là puisqu’il voulait le toucher, il voulait le palper. Thomas n’a donc pas vu Dieu… comme chacun de nous je pense. Et qu’est-ce que Thomas a cru ? Eh bien il a cru que cet homme qu’il voyait et qu’il connaissait bien, est Dieu puisqu’il s’exclame en le voyant : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
L’expression « je ne crois que ce que je vois » est donc fausse, et elle ne correspond pas à l’expérience Plus >

Samedi 26 mars 2016 – Veillée pascale C
Par Franck GACOGNE
J’aimerais m’arrêter ce soir sur une seule phrase de cet évangile : « Deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant ». Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on a l’habitude de dire qu’après avoir vu le tombeau vide, les femmes rencontrent des anges qui les envoient annoncer la Bonne Nouvelle de la résurrection. Pourtant, Luc ne parle pas d’anges, pas du tout, mais il parle d’hommes, ce n’est pas le même mot en grec. Plus tard, les disciples qui se rendent à Emmaüs interprèteront, en rapportant à Jésus qui chemine avec eux que les femmes ont vu des anges. Mais ici, saint Luc évoque deux hommes comme lors de la transfiguration où il y avait deux hommes, Elie et Moïse. Regardons rapidement le récit du tombeau vide dans les autres évangiles : chez Matthieu, il s’agit bien d’un ange nommé « l’ange du Seigneur », et il est seul. Chez Marc, il s’agit d’un jeune homme vêtu de blanc, et lui aussi il est seul. Enfin chez Jean, c’est plus Plus >

24 mars 2016 – Jeudi saint C
Par Franck GACOGNE
La liturgie des pieds… c’est aujourd’hui, mais pas seulement ! On ne pense pas souvent à l’importance des pieds dans la vie Chrétienne. Pas vrai ? On pense aux mains qui reçoivent le Corps du Christ, comme les vôtres Mathis, Gitté, Clarisse, Emma, Angélique, Louise, Judith, Bertille et Angelica qui allez le recevoir pour la première fois. « Prenez, et mangez en tous » : je reçois le Corps du Christ pour le devenir. Eh bien justement, c’est par les pieds que Jésus nous dit ce soir comment le devenir, comment être participant du Corps du Christ. Si la communion que je reçois nourris ma foi, ma joie de croire, ma joie de vivre pour le Seigneur, ma joie de célébrer, c’est très bien… mais ce n’est pas suffisant, elle doit passer par les pieds.
Je vous propose 3 raisons pour laquelle Jésus prends soin de nos pieds :
- Jésus prend soin de nos pieds parce que, à la fin de la messe, nous sommes envoyés dans sa paix, pour faire la paix. Voilà une première façon Plus >

20 mars 2016 – Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur C
Par Jean-Claude SERVANTON
Luc 19, 28-40 et 22, 14 – 23, 56
Vous avez trouvé, peut-être, cette lecture un peu longue. Sans doute, mais fallait-il la raccourcir? Elle contient l’essentiel de la vie de Jésus, l’essentiel de notre foi. L’essentiel de la vie de Jésus… à la fin de sa vie, Jésus donne tout le sens de sa vie. Sa vie est comme une phrase que l’on écrit et qui ne prend tout son sens que lorsque le point final est posé.
L’essentiel aussi de notre vie. Nous aimerions toujours en savoir plus sur Dieu. Qui est Dieu? Nous n’avons jamais de réponse à cette question. Et bien regardons la croix. Là nous voyons un Dieu qui se fait homme et qui prend sur lui toute la souffrance et le péché du monde. Quand nous voulons en savoir plus sur nous-même. Homme qui es-tu? Qui sommes-nous? Qu’est-ce que la vie? et bien regarde la croix et tu verras que la vie n’est que don.
Qui ose parler de paradis à un mourant souffrant? Un seul peut oser le faire, le souffrant, le mourant lui-même, Jésus le Plus >

13 mars 2016 – 5ème dimanche de Carême C
Par Jean-Claude SERVANTON
« Mais Jésus s’était baissé, et du doigt, il écrivait sur la terre ». Jusqu’ici je me demandais ce que Jésus avait pu écrire sur la terre. L’ancienne traduction disait qu’il traçait des traits… vous savez comme lorsqu’on s’ennuie au cours d’une conférence, on griffonne sur un bout de papier. Jésus n’a rien écrit, nous n’avons aucun livre rédigé par Lui. Un commentaire de l’évangile m’apprend que cette expression « écrire du doigt » ne se retrouve dans la Bible qu’en deux occasions. Il s’agit du doigt de Dieu qui écrit cette loi dite de Moïse selon laquelle la femme adultère doit être lapidée. Le doigt de Dieu écrit aussi la condamnation du roi Balthazar. Une loi et une condamnation. Et voici que Jésus, le doigt de Dieu, écrit sur la terre des hommes une loi nouvelle, celle de l’amour et du pardon. La loi de Moïse n’est pas abolie mais accomplie.
Nous pouvons porter notre regard sur Jésus qui écrit la loi nouvelle sur notre terre.
En effet cette Plus >

28 février 2016 – 3ème dimanche de Carême C
Par Jean-Claude SERVANTON
Ce passage de l’évangile de Luc a deux versants: un versant sombre et un versant plus lumineux, et à la charnière, cette parole terrible de Jésus : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ». Nous sommes tentés de ne retenir que le versant lumineux. Celui de la patience du vigneron qui donne un sursis d’un an au figuier stérile. Je voudrais tenir les deux versants de la parole de Jésus… parole de mort pour la vie.
Je trouve plutôt bien que Jésus parle de deux faits divers terribles dans l’actualité de son temps. L’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé. Première vérité à retenir: ces victimes n’étaient pas plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem. Voilà qui a le mérite d’être clair. Non, les victimes du Bataclan, des attentats de Paris, n’étaient pas plus pécheurs que les autres, ni les victimes des tremblements de terre, des Plus >

21 février 2016 – 2ème dimanche de Carême C
Par Franck GACOGNE
Une désignation et une recommandation : voilà les deux éléments qui me semble ressortir de ce passage et peut-être d’ailleurs aussi de tout l’Evangile. Ne cherchons pas dans l’évangile des réponses à tous nos problèmes ou des recettes de cuisine prêtes à l’emploi pour bien conduire notre vie. Non, l’Evangile est avant tout une Révélation, une désignation. Si bien souvent les disciples demandent à Jésus de leur parler du Père, dans ce passage, c’est au contraire Jésus lui-même qui est révélé, qui est désigné comme Fils et choisi comme tel. Huit jours avant, Jésus avait demandé à ses disciples qui il était pour eux, et Pierre lui avait répondu : « Tu es le Christ, le Messie de Dieu ». Ce même Pierre est maintenant témoin de ce que Dieu lui-même dit de Jésus : il est son Fils, celui qu’il a choisi. « Il est bon que nous soyons ici » affirme Pierre, en effet il a raison, car cela lui permet de percevoir, d’assimiler cette révélation inouïe.
Il peut y Plus >

14 février 2016 – 1er dimanche de Carême C
Par Jean-Claude SERVANTON
Jésus ne mangea rien durant ces jours-là, les 40 jours au désert, et quand ce temps fût écoulé il eut faim. Un jour peut-être avons-nous éprouvé la faim. Nous avons un petit creux et il nous semble que les forces nous lâchent. Sans doute est-ce une petite expérience à côté de celle vécue par les habitants des pays de la faim. Aujourd’hui pour l’Eglise c’est le dimanche de la santé et cette journée a pour thème: « Qui entendra nos cris? ». Bien sûr nous pensons aux cris des personnes malades qui souffrent dans leur corps, leur esprit et leur cœur. Mais les personnes malades ne nous font-elles pas toucher du doigt notre propre faiblesse, nos propres limites. N’arrive-t-il pas que nous aussi puissions dire « qui entendra mon cri? » pas un cri aussi douloureux… mais nous avons envie de crier quand nous sommes accusés à tort, quand nous sommes seuls, quand nos relations se distendent, quand nous prenons conscience de la force du mal, du pouvoir de Plus >

10 février 2016 – Mercredi des Cendres
Par Franck GACOGNE
Miséricorde ! Ce mot serait-il désuet, démodé, vieillot ? C’est bien possible, nous ne l’utilisons pas couramment. En revanche, l’attitude que ce mot recoupe et veut décrire existe bien, elle. Le pape François nous invite à nous approprier cette attitude, tous spécialement dans ce temps de carême qui commence ce soir, il nous invite à en vivre.
Miséricorde… Le plus simple pour comprendre ce dont il s’agit est d’aller voir à quel moment ce terme est utilisé, par exemple dans l’évangile de Luc : Il est employé pour décrire les sentiments qui traversent Jésus lorsqu’il voit une veuve portant en terre son fils unique à la sortie de la ville de Naïn (Lc 7, 13). On le trouve encore dans la parabole du père avec ses deux fils. Le cadet est parti en claquant la porte et en dilapidant l’héritage. Ce mot de miséricorde vient au moment où le père aperçoit au loin son fils en train de revenir (Lc 15, 20). Il est enfin utilisé dans la parabole du bon Plus >

7 février 2016 – 5ème dimanche ordinaire C
Par Franck GACOGNE
J’essaye de me mettre à la place des pêcheurs en train de travailler sur le rivage, en train de laver, de réparer leurs filets au petit jour ; sans doute un peu énervé et déçu de n’avoir une fois de plus rien pu prendre. Et voilà qu’une foule de gens n’ont rien d’autre à faire que venir les déranger dans leur travail pour parler de religion, de sens, ils accompagnent un certain Jésus qui annonce la Parole de Dieu… en quoi tout cela va-t-il bien contribuer à les nourrir ? Mais Jésus dit à Simon le pêcheur : Simon, j’ai besoin de toi, de ton savoir faire, j’ai besoin de ta vie : est-ce que je peux embarquer dans ta vie ? Surprise, étonnement sans doute, il consent à accueillir le Christ dans ce qui fait toute sa vie, son seul moyen de subsistance, sa barque de pêcheur. Et depuis la barque, Jésus s’adresse à la foule qui a faim et soif de sens, faim de la Parole de Dieu, Jésus les nourrit par ses mots, par sa parole qui éclaire leur vie. Mais voilà Plus >