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Articles par Paroisse

30 octobre 2016 – 31ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 19, 1-10

St Luc nous dit que Zachée « était de petite taille », mais à travers la lecture de ce récit je crois qu’on peut dire aussi que Zachée était boulimique ! Voilà que cet homme semble avoir réussi sa vie professionnelle, une carrière que beaucoup envierai sans doute. Zachée est riche, il n’est pas simplement collecteur d’impôt, il en est leur chef ! Zachée a accumulé beaucoup d’argent et beaucoup de biens, sans doute aussi par la même occasion, tout autant d’ennemis. Il s’est constitué un matelas « d’avoir » probablement considérable, et pourtant c’est comme s’il n’était pas encore rassasié. Il entend parler de Jésus et se dit qu’il y a peut-être là encore quelque chose à saisir et à voir… On peut imaginer que la démarche de Zachée pour voir Jésus à tout prix soit dans un premier temps celle de vouloir acquérir quelque chose qu’il n’a pas encore : une connaissance, un savoir… en tout cas Jésus passe, il y a du spectacle, et Zachée ne voudrait pas être en Plus >

23 octobre 2016 – 30ème dimanche ordinaire C

Par Amos BAMAL

Luc 18, 9-14

« Qui s’élève sera abaissé : et qui s’abaisse sera élevé ».

Après l’invitation à la persévérance dans la prière du dimanche dernier, la parabole du pharisien et du publicain de l’évangile de ce matin, présente l’humilité comme attitude indispensable à la prière.

                Les pharisiens étaient des juifs orthodoxes, qui avaient un zèle particulier dans l’observance des prescriptions de la loi. Les publicains par contre étaient des collecteurs d’impôts à la triste réputation de corrompus. Ils étaient des hommes sans scrupules pour qui tout était subordonné à la recherche de l’argent. Entrés tous les deux au temple pour prier, leur style de vie, leur conception de la religion et leur attitude sont complètement différents.

                En écoutant la parabole de ce dimanche, on pourrait imaginer le pharisien flanqué au premier rang, plein de lui-même avec de grands airs, richement habillé, antipathique et arrogant. Le publicain, on l’imaginerait Plus >

16 octobre 2016 – 29ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 18, 1-8

« Qu’est-ce qu’il me casse les pieds » Rassurez-vous, je ne parle d’aucun d’entre vous ! Mais c’est ce que se dit ce juge face à cette femme qui vient le harceler pour qu’on lui rende justice. A travers cette parabole, Jésus veut nous parler de la prière, non pas pour bombarder Dieu de demandes ; je crois qu’il y a peu de risque. Il y a aujourd’hui infiniment plus de personne qui l’oublie, qu’il n’y en a qui le harcelle ! Mais l’évangile nous invite à être tenaces dans la prière à la manière de cette veuve qui réclame qu’on rende sa situation plus juste. C’est l’introduction de notre passage : « Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager ». Pourtant, le découragement est souvent au rendez-vous. Est-ce que Dieu me répond quand je crie vers lui dans ma prière ? Quand je lui dis ma souffrance de voir telle ou telle personne que je connais qui est malade, accidentée ou abandonnée ? Contrairement Plus >

9 octobre 2016 – 28ème dimanche ordinaire C

Par Amos BAMAL

Luc 17, 11-19

« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé »

                Qui n’a jamais vu un lépreux et surtout le spectacle macabre qu’il donne : les membres mutilés, le visage rongé par la maladie, les habits en lambeaux. Les lépreux sont l’objet d’exclusion et d’injustice de toutes sortes. Ils sont pour la plupart rejetés par leurs familles, parce que la lèpre est considérée comme une maladie de la honte et le lépreux comme un pestiféré, un pécheur invétéré que Dieu a châtié.

                Les dix lépreux de l’évangile de ce dimanche se trouvaient dans cette situation que nous venons de décrire. Leur situation était pire encore, puisqu’il leur était interdit de fréquenter les lieux publics. Quand bien même cela arrivait, ils devaient porter une clochette à la cheville et crier à l’approche des passants : « impur, impur, impur ». Dans leur désarroi, ils rencontrent Jésus et lui posent leur requête. Sans questions et sur leurs origines et sur leur pratique religieuse Plus >

2 octobre 2016 – 27ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 17, 5-10

Les recommandations de Jésus sont tellement inaccessibles que les apôtres en sont dépités et scotchés. Ils lui disent alors : « Augmente en nous la foi ! ». Parce qu’en effet, Jésus venait de leur demander, juste avant, de pouvoir pardonner jusqu’à 7 fois quelqu’un qui dans la même journée leur ferait un sale coup, mais exprimerait des regrets. Il y a un moment, vous en conviendrez, où on doit quand même pouvoir dire : « ce n’est plus possible, la coupe est pleine ! ». Oui, elle est pleine. Mais de quoi est-elle pleine ? Tout à leur honneur, les apôtres réclament plus de foi afin d’avoir l’équipement nécessaire, le pack complet pour la mission démesuré à laquelle Jésus les appelle. Mais ils se trompent, car Jésus leur rétorque qu’une foi pas plus grande que la plus petite des graines suffit amplement. Les apôtres demandent à Jésus les moyens de pouvoir faire pour lui, mais en retour Jésus demande aux apôtres de se laisser défaire, pour laisser Dieu Plus >

25 septembre 2016 – 26e dimanche du temps ordinaire C

Par Christian PLAGNARD

Luc 16, 19-31

Qui servons-nous : Dieu ou l’Argent ?

Dimanche dernier, Jésus a voulu nous faire prendre conscience, en nous faisant discerner sur la relation que nous entretenons avec l’Argent trompeur. Cet argent qui ne nous appartient pas et qui passe de main en main. Savons-nous le mettre au service de l’amour, au service de la relation, au service des uns et des autres ?

Il est bien difficile de faire la route sur ce chemin, du partage, du don, du service.

L’Évangile d’aujourd’hui vient nous donner une force, une ardeur ! Jésus vient à notre secours en nous montrant, aujourd’hui, ce qui se passe de « l’autre côté », pour ceux qui ne se sont pas mis en route ici-bas. Pas pour nous effrayer, non ! bien sûr que non ! Mais parce qu’il nous aime, Alors, ne perdons plus de temps, changeons nos comportements !

Oui traquons le moindre sentiment de supériorité qui pourrait monter en nous lorsque nous venons en aide à un frère démuni. Car nous le verrons par la suite, Plus >

18 septembre 2016 – 25e dimanche ordinaire C

Par Amos BAMAL

Luc 16, 1-13

Des paraboles de Jésus, celle du gérant malhonnête qui est proposée par la liturgie de ce dimanche est souvent mal comprise et suscite parfois des controverses. Aux oreilles de beaucoup de chrétiens, cette parabole apparaît comme une approbation par le Seigneur de la conduite de ce gestionnaire indélicat. Beaucoup de corrompus et de détourneurs peuvent se faire bonne conscience. De même cette parabole peut choquer ceux qui mènent leurs affaires dans la transparence et l’honnêteté.

En relisant attentivement cette page de l’Ecriture et surtout la conclusion qu’en tire Jésus, il n’y a pas de doute possible ; la pensée du Seigneur est sans ambiguïté : « on ne peut servir en même temps Dieu et l’argent ».

Cette conclusion que Jésus donne à ce passage de Saint Luc rejoint les propos virulents du prophète Amos dans la 1ère lecture de ce jour, à l’endroit des riches d’Israël qui exploitaient et méprisaient les pauvres : « Vous écrasez les pauvres et anéantissez Plus >

11 septembre 2016 – 24e dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 15, 1-32

Quand on pense trop bien connaître un texte, on a parfois des idées reçues dont on ne se détache pas facilement. Alors voici trois questions pour nous inviter à relire cette parabole de près…

Lequel des deux fils s’est éloigné du Père ?

C’est le fils aîné ! Bien sûr, on trouve souvent sa réaction légitime, lui le juste, l’homme droit, fidèle, toujours là… Mais regardons bien, il entretient une relation totalement fausse, aussi bien avec son père qu’avec son frère. De son père, il en parle comme d’un patron : « Il y a tant d’années que je suis à ton service ! ». Littéralement, le texte dit : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave. ». Mais jamais le Père ne lui a demandé une telle attitude devant lui, au contraire, il lui redit : « Tout ce qui est à moi est à toi », et il le nomme : « mon enfant ». Mais ce fils aîné se coupe lui même de la relation à son père simplement dans la façon de nommer son frère : il ne dit pas « mon Plus >

4 septembre 2016 – 23ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 14, 25-33

Franchement, je ne pense pas que Jésus était un bon « sergent recruteur » ! Parce que, vous en conviendrez, le plus sûr moyen de n’intéresser personne, c’est de leur dire ce que nous avons entendu : « Si vous ne renoncez pas à tout ce qui vous appartient, vous ne pouvez être mon disciple. » Alors en veut-il vraiment ?

Nous oublions parfois que la Parole de Dieu est tout sauf douceâtre et mièvre. Elle percute, elle tranche, et tant mieux car son but, c’est de ne pas laisser indifférent, elle demande une réaction, une réponse.

Nous avons entendu ceci : « de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple ». « Sans me préférer » à mes plus proches. Voilà déjà qui nous fait tordre le nez, mais c’est bien plus fort que cela, car en littéralement, le texte dit en Plus >

28 août 2016 – 22ème dimanche ordinaire C

Par Franck GACOGNE

Luc 14, 1.7-14

J’ai un peu observé tout-à-l’heure comment cette église s’était remplie. C’est très intéressant : Certain sont arrivés en avance mais ils n’ont pas forcément pris les premiers rangs. Plusieurs d’entre vous ont choisis délibérément des places au fond ou bien là où vous avez vos habitudes. Beaucoup arrivés plus tard ont pris les places qui restaient tout simplement. Il y a quelques décennies (nos arrières grands-parents l’on connus), les notables d’un lieu louaient des chaises d’église, ils avaient leur nom et leur emplacement réservé. J’ai vu que c’était encore le cas à la synagogue, mais bien heureusement cette pratique a disparue dans l’église catholique, elle est si peu conforme à l’évangile que nous avons entendu.

 

Nous le voyons dans l’évangile, l’invitation du Seigneur à l’Eucharistie est large, très large, elle dépasse largement le cercle des personne que nous connaissons, à condition que nous ayons l’audace d’inviter largement. C’est le Plus >

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