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Articles par Paroisse

1er octobre 2017 – 26ème dimanche ordinaire A

Par Amos BAMAL

Matthieu 21, 28-32

Apprendre à se convertir sans cesse.

Le Christ nous rappelle aujourd’hui que ce qui compte dans la vie, ce ne sont pas les belles paroles mais les actes. On juge quelqu’un sur ce qu’il fait et non pas sur ses bonnes intentions. L’une des accusations les plus graves que l’on puisse porter contre quelqu’un c’est de lui reprocher d’être riche en paroles mais pauvres en actions : « grand parleur, petit faiseur ».

Nous voyons l’illustration dans l’Evangile de ce jour, à travers l’attitude de deux fils que le père envoie travailler dans la vigne familiale. Le premier fils, sans aucune hésitation dit carrément non à son père mais finalement se ressaisit et va travailler. Le second au contraire promet avec empressement de faire ce que le père lui demande mais à peine séparé de son père, il tourne court et vaque à ses propres affaires. Si nous devrions répondre à la question de Jésus adressée aux chefs des prêtres et aux anciens, il est clair que c’est le Plus >

24 septembre 2017 – 25e dimanche ordinaire A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 20, 1-16

Travailler plus, pour gagner autant ! Temps de travail, droit du travail… On est en plein dedans ! Attention, je ne vous parle pas des ordonnances ou de la manifestation d’hier, mais de la parabole de ce jour celle que nous venons d’entendre. Elle est très instructive, pour peu qu’on la lise attentivement et qu’on cherche au fond ce que Jésus veut nous dire à travers cette histoire. En tout cas, cette question de salaire ne laisse personne indifférent, tant mieux !

Je crois que cette parabole de Jésus veut nous aider à avoir un regard nouveau sur ce qui est juste ou injuste. Souvent on est scandalisé par cette histoire parce qu’on a l’impression que Jésus déclare juste le fait que tous ceux qui ont travaillés reçoivent le même salaire à la fin de la journée, qu’ils aient travaillé huit heures, ou seulement une heure. Alors qu’en fait Jésus veut d’abord nous dire que ce qui est injuste c’est qu’il puisse y avoir des personnes à qui l’on a rien Plus >

17 septembre 2017 – 24e dimanche ordinaire A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 18, 21-35

Il y a une embrouille dans les traductions : celle que nous avons lue demande de pardonner « jusqu’à soixante dix fois sept fois », mais d’autres bibles traduisent « jusqu’à soixante dix sept fois sept fois », on s’y perd ! Mais peut-être que l’intention est justement de ne pas chercher à compter le nombre de fois qu’il faudra pardonner un frère… on n’en sera jamais capable d’assez. Dans la parabole que Jésus propose, la dette de ce serviteur envers le roi est complètement démesurée (60 millions de pièces d’argents). En fait, cela veut dire qu’il lui doit tout, jusqu’à la vie de tous les siens. Mais voilà que le roi lui remet entièrement cette dette faramineuse, il le délivre de cette servitude pour lui donner la liberté. Car ce maître est « saisi de pitié » devant le serviteur. Littéralement, l’expression est beaucoup plus forte, car il est en fait « ému jusqu’aux entrailles » par la situation de cet homme. C’est pourquoi ce roi, au lieu de lui Plus >

17 septembre 2017 – 24e dimanche ordinaire A

Par Amos BAMAL

Matthieu 18, 21-35

                             Se laisser recréer par le pardon de Dieu.

« Quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? ». Loin d’attendre une réponse précise, cette question de Pierre à Jésus traduit tout simplement la difficulté que nous avons à pardonner, surtout si l’offense se répète. Plus qu’une question, il s’agit ici en fait d’un cri de désarroi et de révolte que nous ressentons tous quand nous avons été blessés, meurtris au plus intime de nous-mêmes.

Et pourquoi donc cette difficulté à pardonner ? D’abord à cause de notre orgueil et de notre amour propre. Nous acceptons mal d’être contrecarrés : cela nous apparaît comme une remise en question de notre personnalité et de notre être profond et notre réaction spontanée est de vouloir redorer notre blason en nous affirmant avec fracas ou alors en nous vengeant. Dans cette logique humaine, la vengeance s’impose souvent à nous comme le seul remède efficace Plus >

10 septembre 2017 – 23e dimanche ordinaire A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 18, 15-20

Ce dont Jésus nous parle aujourd’hui, correspond à ce que nos appelons habituellement la correction fraternelle. « Si ton frère a commis un péché, vas lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. » C’est une chose délicate, parce que je risque de paraître vouloir enlever la paille qui est dans l’œil de mon frère sans voir la poutre qui est dans le mien. Qui suis-je pour faire la leçon à mon semblable ? Le Chrétien serait-il un redresseur de torts?

On ne peut pas comprendre ce que Jésus nous demande aujourd’hui si on oublie que la clé de tout l’évangile  est l’amour. Pas n’importe quel amour. Celui dont Jésus nous a donné l’exemple. Jésus, parce qu’il a aimé en vérité les personnes de son temps, a toujours cherché à les faire grandir dans leur dignité d’ homme ou de femme, quitte à leur dire les quatre vérités comme nous le voyons dans ses rapports avec les pharisiens.

Il faut reconnaître que la démarche de correction fraternelle n’est pas Plus >

3 septembre 2017 – 22e dimanche ordinaire A

Par Franck GACOGNE

Matthieu 16, 21-27

Qui était à la messe dimanche dernier ? Ce n’est pas un contrôle ! Mais juste pour savoir si vous vous souvenez du passage de l’évangile ? Jésus concluait : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas… tu es Pierre, et cette pierre je bâtirai mon Eglise ». Et nous entendons aujourd’hui le passage qui suit directement celui de dimanche dernier. Et Jésus dit au même Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Pierre est déclaré « heureux », et l’instant d’après, il est banni ? L’attitude de Dieu est-elle changeante, Jésus est-il instable ou caractériel ? Non ! C’est bien plutôt Pierre qui est impulsif et Jésus doit le recadrer, sans pour autant lui retirer sa confiance et la mission de conduire l’Eglise qu’il vient de lui confier.

Pierre est tout simplement comme nous, je crois qu’il nous ressemble beaucoup. Il a des convictions fortes, une foi profonde Plus >

27 août 2017 – 21ème dimanche ordinaire A

Par Amos BAMAL

Matthieu 16, 13-20

                         Pierre reconnaît le Messie, et est reconnu.

Jésus emmène ses disciples près des sources du Jourdain, dans la région de Césarée-de-Philippe. Il veut leur révéler sa personne, mais commence par s’enquérir sur ce qu’on pense et dit de lui. Dans le rapport des apôtres, on peut remarquer que Jésus ne laisse personne indifférent, qu’il n’est pas un homme ordinaire. Il intrigue et irrite comme les prophètes, sa parole est à la fois forte et choquante. Après ce rapport, Jésus se tourne vers les apôtres et pose une question qui les embarrasse vraiment : « Pour vous, qui suis-je ? ».

A cette question de Jésus, Pierre comprend que le moment est enfin arrivé. Pendant longtemps la personnalité de Jésus lui a semblé confuse, mais le moment est venu de se décider et de confesser officiellement ce qui lui semble essentiel. Il déclare alors avec certitude : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! ». En réponse à cette profession de foi, Plus >

20 août 2017 – 20ème dimanche ordinaire A

Par Amos BAMAL

Matthieu 15, 21-28

                         La prière, un cri persévérant vers Dieu.

Jésus se retire à Tyr et Sidon, en dehors du territoire d’Israël, lorsqu’il est accosté par une femme. Cette dernière a une tare congénitale : elle est cananéenne. Une Samaritaine est déjà mal perçue car elle est hérétique, mais une cananéenne est une païenne, appartenant à un peuple combattu par les Israélites pendant de nombreuses années, lors de leur installation en Terre promise. Cette femme s’avance à la rencontre de Jésus et indifférente aux passants et à ceux qui accompagnent Jésus, elle crie à tue-tête : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon ».

Mais surprise ! Jésus ne répond pas ! Ordinairement, les apôtres auraient essayé d’écarter cette importune, mais cette fois, ils intercèdent en sa faveur, pas tant pour le bien de la femme que pour avoir la paix. Jésus répond un peu comme il l’avait fait à sa propre mère à Cana en Galilée, mais Plus >

15 août 2017 – Assomption de la Vierge Marie

Par Amos BAMAL

Luc 1, 39-56

                Bienheureuse Vierge Marie !

Quand on pense au mois d’Août, on voit aussitôt l’Assomption, l’élévation de la Vierge Marie au ciel avec son corps et son âme. Cette solennité se situe en plein milieu du 8e mois, comme si l’Eglise en faisant ce choix, voulait faire de l’Assomption le point focal du mois d’Août.

Ce que nous célébrons dans l’Assomption de la Vierge Marie, c’est la parfaite réalisation du projet de Dieu dès la création du monde de faire de l’homme un fils, un partenaire appelé à partager sa gloire dans la plénitude de sa vie divine. Malgré les tentatives de Satan qui a voulu faire échouer ce projet dès le départ, Dieu a déployé toute sa puissance pour que ce qu’il avait prévu en faveur de l’homme puisse se réaliser. En Marie élever au ciel avec son corps et son âme, c’est donc cette victoire de Dieu que nous exaltons : œuvre merveilleuse de son amour qui arrache l’homme des griffes du démon pour en faire un partenaire et un Plus >

13 août 2017 – 19ème dimanche ordinaire A

Par Amos BAMAL

Matthieu 14, 22-33

                La proximité de Dieu.

Après le miracle de la multiplication des pains, Jésus oblige ses disciples à se retirer. Il sait ce qu’est le vertige du succès. Loin de rester encore pour savourer son succès et être porté en triomphe, il va se retirer pour rendre grâce à son Père. Comme Elie sur la montagne, il a besoin de ce moment de silence, de recueillement, pour être seul avec le Père et lui parler cœur à cœur. Après l’adoration, Jésus retourne vers les siens marchant sur la mer, alors que leur barque est battue par des vagues.

Il se révèle ainsi maître des éléments du monde et des forces du mal. Il n’a pas peur de la nuit, symbole du mal et du péché et peut agir sur la mer à la manière dont Yahvé l’avait fait autrefois pour faire sortir son peuple de l’esclavage d’Egypte. Mieux encore que nous révéler qu’il est la puissance de Dieu donnée aux hommes pour leur bien-être et leur épanouissement, Jésus montre qu’il vient investir l’homme de Plus >

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