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Articles par Paroisse

30 août 2015 – 22ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 7, 1-8.14-15.21-23

Des grand parents viennent me voir, désabusés et attristés : « vous savez, mes enfants, mes petits enfants, ils ne pratiquent plus du tout…. ». Des invités découvrent au cours d’un repas que je suis prêtre : « vous savez, il faut qu’on vous dise : on ne vient pas souvent à la messe ! ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Que le seul marqueur du catholicisme serait d’aller à la messe ? Reconnaissons que pour une majorité de baptisés, l’Eucharistie de ne fait pas sens, qu’elle ne rejoint pas l’expérience qu’ils vivent.

La foi chrétienne ne doit jamais contraindre les personnes à faire ou à ne pas faire quelque chose contre leur conscience. La foi chrétienne ce n’est pas s’enfermer dans un légalisme pour se conformer à la « tradition des hommes » (comme dit l’évangile), se conformer à un modèle de chrétiens supposé parfait et pur, et dont le signe de reconnaissance serait exclusivement le fait d’aller à la messe. Ne mettons pas la charrue avant les Plus >

23 août 2015 – 21ème dimanche ordinaire B

Par René BEAUQUIS

Jean 6, 60-69

Avec cet évangile que nous venons d’entendre, nous arrivons à la fin du discours sur le Pain de Vie, discours qui a été nos lectures d’évangile ces trois derniers dimanches. Le récit d’aujourd’hui nous dévoile la crise que Jésus a suscitée en déclarant qu’il fallait manger sa chair et boire son sang pour avoir la vie éternelle. La majorité de ses auditeurs est scandalisée par ses paroles et va l’abandonner. Ne lui restera fidèle que le noyau des douze disciples. Ce moment marque un tournant important dans la vie de Jésus. Il a échoué dans sa tentative de faire comprendre qu’il était le Pain de Vie, la Nourriture divine dont nous avons besoin pour vivre en vrais fils ou filles de Dieu. Nous comprenons facilement que les auditeurs de Jésus soient choqués par de pareilles paroles et se demandent : « comment cet homme peut-il donner sa chair à manger ? » Il va de soi que pour ces gens qui ne pouvaient voir en Jésus qu’un homme, ces paroles étaient Plus >

16 août 2015 – 20ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jean 6, 51-58

Depuis le début du mois, la liturgie du dimanche nous donne d’écouter et de méditer le discours de Jésus sur le pain de vie. C’est le chapitre 6 de l’Evangile de Jean qui commence par la multiplication des pains, Jésus qui marche sur la mer, puis ce long discours dans la synagogue de Capharnaüm. Un discours qui va crescendo dans la révélation que Jésus fait de lui-même : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel. » Dans cette affirmation très forte et puissante, voire scandaleuse pour les juifs qui l’écoutent, il y a tout le mystère de l’incarnation développé dans l’évangile de Jean, et aussi tout le mystère de l’Eucharistie. Vous savez que l’évangile de Jean n’évoque ni la naissance de Jésus (ou son enfance), ni son dernier repas ; parce que dans ce discours là et dans le prologue, l’incarnation et l’Eucharistie sont exprimés comme en filigrane. « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ». En commençant par « Je suis », Plus >

15 août 2015 – Fête de l’Assomption de Marie

Par Franck GACOGNE

Luc 1, 39-56

Je crois qu’en fêtant l’Assomption de Marie aujourd’hui avec toute l’Eglise, c’est avant tout le Christ que nous sommes invités à placer au cœur, au centre de notre foi de baptisé. Marie est comme l’enveloppe qui contient un message précieux, nous la recevons avec beaucoup de joie aujourd’hui par cette fête, mais nous sommes invités à découvrir ce qu’elle contient. Et l’évangile choisi pour cette fête vient précisément nous inciter à centrer notre attention sur ce contenu, Marie ne cesse de nous le désigner. Nous sommes dans l’Evangile de Luc, Marie vient d’apprendre et d’accepter sans bien comprendre d’être celle qui non seulement porterait et enfanterait celui qui sera le Messie attendu, mais plus encore qui l’élèvera, contribuera à sa croissance et au mûrissement de sa conscience et de sa mission pendant ses 30 premières années. C’est très certainement le rôle le plus essentiel de Marie mais sur lequel curieusement les évangiles sont quasi muets. Plus >

9 août 2015 – 19ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jean 6, 41-51

Je crois que l’évangile de ce jour nous aide à mieux comprendre une expression que St Jean mets assez souvent dans la bouche de Jésus : « la vie éternelle ». Tout l’évangile de Jean nous dit que le Fils a le désir de nous la donner cette vie éternelle. Voilà une expression que nous entendons également souvent dans la liturgie. Que faut-il en comprendre ? Je crois que souvent, on se trompe en pensant d’une manière chronologique, successive : la « vie éternelle » n’est pas un « après », elle n’est pas un héritage réservé par Dieu après notre mort à ceux qu’il choisirait selon son bon vouloir. La vie éternelle n’est pas une récompense pour les seuls méritants. Car cela laisserait entendre qu’il faudrait tout faire pour mériter cette vie, alors que Jésus ne nous parle pas de mérite. C’est précisément parce que personne ne la mérite qu’il nous dit qu’elle est offerte, qu’elle est donnée à qui veut bien l’accueillir. Ensuite, on se trompe en pensant qu’il Plus >

2 août 2015 – 18ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Jean 6, 24-35

Nous sommes dans le chapitre 6 de St Jean qui nous offre le discours de Jésus sur le « pain de vie ». Nous aurons la suite de ce discours encore les deux prochains dimanches, et je crois que cet évangile est à lui seul une belle occasion en le relisant chez nous, de méditer sur le mystère de l’Eucharistie, sur la manière dont Dieu peut nourrir ma vie et ma foi. Après le geste de la multiplication des pains, Jésus cherchait à fuir la foule parce qu’elle voulait faire de lui son roi, il s’était alors retiré tout seul dans la montagne. Mais la foule semble en vouloir plus encore, elle le recherche et le trouve à Capharnaüm. C’est là, dans la synagogue, que Jésus va prononcer son grand discours sur le pain de vie. Jean l’a reconstitué en lui donnant la forme d’un dialogue à base de quiproquos et de malentendus – à la manière de la conversation de Jésus avec la Samaritaine. Le dialogue ne manque pas de piquants. Vous me cherchez mal, commence par dire Plus >

26 juillet 2015 – 17ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Jean 6, 1-15

Frères et sœurs, et si nous fêtions Pâques en plein été et si aujourd’hui comme chaque dimanche c’était Pâques ! Entre la semaine dernière et aujourd’hui, nous sommes passés de Marc à Jean. Nous entendions chez Marc la semaine dernière que Jésus fut saisi de compassion envers une grande foule parce qu’ils étaient des brebis sans berger et qu’il se mit alors à les enseigner longuement. Et voilà que Jean nous donne l’enseignement de Jésus. Cet enseignement sur Jésus comme pain de vie, pain du ciel va nous accompagner encore 4 semaines. Nous sommes au début du récit, un récit d’une richesse magnifique où toute la puissance de Pâques s’exprime, où toute la puissance de la Parole du Christ en acte s’exprime. Jésus passe de l’autre côte de la mer, la mer représentant la mort sur laquelle Jésus marche quelques versets plus loin. Pour bien insister sur le rapport entre ce récit et Pâques, il nous est précisé que Pâques, la fête des Juifs était proche. Nous Plus >

19 juillet 2015 – 16ème dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

Marc 6, 30-34

Frères et sœurs, en cette période d’été un peu particulière : que nous partions ou restions à Bron, que nous soyons entourés ou un peu plus seul que d’habitude, la parole de Dieu nous rejoint. Peut être avons-nous besoin comme le Christ le dit à ses apôtres de nous mettre un peu à l’écart pour nous reposer un peu ? Mais que nous ayons besoin ou pas de repos, que nous partions ou restions sur Bron : ces mots de Jésus sont pour chacun et chacune d’entre nous. « En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors il se mit à les enseigner longuement ». Nous comprenons au début de l’évangile que Jésus a envoyé ses disciples pour faire et enseigner ce qu’ils ont reçu de lui. C’est leur première mission, notre mission de baptisé : agir et donner une parole en son nom. C’est ce que nous vivons peut être en dehors des vacances ou pendant nos vacances. Qu’avons-nous à offrir Plus >

12 juillet 2015 – 15ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 6, 7-13

Imaginez-vous un représentant de commerce frapper à votre porte sans être muni de sa valise, ses échantillons, ses prospectus et surtout son bagou ? On n’a jamais vu cela. Pourtant quand Jésus envoie ses représentants, il leur prescrit de ne rien emporter, si ce n’est un bâton pour la route. C’est parce qu’il ne faut tromper personne : ils n’ont rien à vendre et rien à marchander. Ils n’ont qu’une bonne nouvelle à transmettre, et elle doit se manifester par une attitude de miséricorde. Le dépouillement de l’apôtre signifie je crois un manque, un creux. Les apôtres partent sans rien de superflu, parce que ce sont les personnes rencontrées qui vont les remplir de ce qu’ils sont, un visage de Dieu. Pour la mission, les apôtres n’ont pas à se barder d’arguments pour convaincre, de vérité ou de certitude, si l’apôtre se démunis c’est pour mieux se munir de la richesse que l’autre lui apporte. Leur mission, c’est d’annoncer que Dieu est vainqueur du Mal et Plus >

5 juillet 2015 – 14e dimanche ordinaire B

Par Damien GUILLOT

2 Co 12, 7-10

« Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort ». Frères et sœurs comment comprendre ? Naturellement ne faisons nous pas l’éloge de la force et ne mettons-nous pas notre énergie à lutter contre tout ce qui est faiblesse ? L’Eglise a été critiquée à juste titre de faire l’éloge de la faiblesse car souvent son discours sur la faiblesse pouvait se rapprocher du sado masochisme : « il faut souffrir pour obtenir son paradis… ». Son discours sur la faiblesse était très culpabilisant en insistant sur le péché de l’humanité alors comment comprendre « lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort ».

Prenons l’image d’une coquille d’œuf d’oiseau de canard. Apres avoir couvé ses œufs, le petit caneton dans sa coquille devra casser avec son petit bec la coquille pour laisser le caneton sortir, s’ouvrir à la rencontre de sa mère, du monde, de la lumière. Heureusement que cette coquille est fragile et ne laisse pas comme emmuré le petit caneton dans cet Plus >

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