
12 mai 2013 – 7ème dimanche de Pâques C
par Damien GUILLOT
« La semaine dernière le Christ nous disait: « Si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera (Mon Père l’aimera), nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui ». Dans cette bonne nouvelle entendue aujourd’hui où chaque phrase pourrait être sujet d’homélie, je vous propose cette clef d’entrée dans le texte qui me semble être le cœur de notre foi: « le monde saura que tu m’as envoyé et que tu les as aimé comme tu m’as aimé » Pourquoi Jésus insiste-t’il sur le fait que le monde doit croire qu’il est l’envoyé, le messager. Ce qui compte n’est-ce pas le message ? Ce message de l’Amour du Père pour chacun d’entre nous et plus encore que « nous avons en nous cet Amour dont il a aimé le Fils »: cette capacité à aimer comme Dieu aime. Oui vous l’avez déjà compris: Jésus n’est pas que l’envoyé, Jésus n’est pas que le messager: il est lui-même le message de l’Amour du Père pour chacun d’entre nous. Toute sa vie est marquée Plus >

9 mai 2013 – Jeudi de l’Ascension
par Damien GUILLOT
« Il est difficile de savoir quelle expérience les disciples ont fait lors de l’Ascension de Jésus comme il est difficile voire incroyable d’imaginer quelle expérience les disciples ont fait de la présence du Christ Ressuscité. Et pourtant ces hommes et ces femmes, nous le croyons ont fait une expérience réelle : l’expérience pour un temps donné que celui qu’ils avaient connu avant sa mort est toujours vivant mais pas exactement le même puisqu’ils ont eu du mal à le reconnaître et qu’à un moment donné, ils passent à un autre type d’expérience de sa présence : celle que nous partageons aujourd’hui avec eux. Je crois par contre qu’il nous est donné plus facilement de comprendre le sens de ces évènements. Une compréhension bien sûr partielle toujours à approfondir pour mieux comprendre ce que ces évènements bien réels disent de Dieu, et ce que par conséquent cela dit de nos vies, de notre foi et de notre espérance. A travers cette Ascension : nous Plus >

5 mai 2013 – 6ème dimanche de Pâques C
par Damien GUILLOT
« Si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui ». Nous sommes au cénacle, le lieu du dernier repas de Jésus le Christ avant de mourir, le lieu où il vient de laver les pieds à ses disciples. Il leur annonce son départ auprès du Père : d’où l’inquiétude, la tristesse des disciples d’être séparés de Jésus. Mais il les rassure, je ne vous laisserai pas orphelin : vous allez recevoir l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint : c’est toute notre joie qui nous rappelle notre baptême, notre confirmation et qui nous tourne vers la fête de la Pentecôte. Et puis dans l’Esprit, conduit par l’Esprit, le Christ nous annonce que « celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai et je manifesterai à lui ». D’où la question d’un des apôtres : « comment cela se fait il que tu doives te manifester à nous et non pas au monde ? ». Et Jésus lui répond par cette première parole de Plus >

28 avril 2013 – 5ème dimanche de Pâques C
par Franck GACOGNE
C’est le dernier repas de Jésus dans l’Evangile de Jean. Jésus vient de laver les pieds de ses disciples pour leur montrer qu’il était venu comme serviteur et pour les inviter à se mettre au service les uns des autres. La phrase centrale de l’évangile que nous entendons aujourd’hui, nous la connaissons bien : « comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres ». Et Jésus donne ce commandement nouveau entre l’annonce de la trahison de Judas qui quitte les lieux, et l’annonce du reniement de Pierre juste après ce passage. Entre ces deux annonces douloureuses qui vont l’abandonner, Jésus leur dit encore que sa vie leur est donnée. Cette Phrase : « je vous demande de vous aimez les uns les autres, d’aimer votre prochain comme vous même », c’est l’une des plus connue des évangiles. Mais ce ne sont pas les évangélistes qui l’ont inventé, ni Jésus d’ailleurs. Rien de bien nouveau ce commandement. Il existait avant Jésus dans l’ancien Plus >

Un brin d’humour
Après quelques années de vie commune, un jeune homme décide de se marier avec sa petite amie. Comme il n’est pas du tout au courant des traditions, à la fin de la messe, il s’approche du curé et lui demande :
– Excusez moi mon père, je sais qu’il est dans la tradition que les jeunes mariés fassent une offrande au prêtre qui a célébré le mariage, mais je ne sais pas ce que les gens donnent en général.
Le prêtre lui répond dans le creux de l’oreille :
– En général, c’est en fonction de la beauté de la mariée. Plus elle est belle, plus la somme est élevée. A ces mots, le jeune marié se tourne vers sa femme. Il hésite quelques instants, plonge la main dans sa poche et tend une pièce d’un euro au curé.
Le prêtre, compatissant, lui dit :
– Ne bougez pas, je vais vous rendre la monnaie…
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Au ciel on organise le match annuel entre l’équipe du Paradis et celui de l’Enfer. Jésus, en tant qu’entraîneur de l’équipe du Paradis, sélectionne ses joueurs. Saint Pierre Plus >

21 avril 2013 – 4ème dimanche de Pâques C
par Franck GACOGNE
Si l’on écoute d’une manière un peu distraite cet extrait très court de l’évangile sans vraiment s’y arrêter, ou si l’on ne prend pas le soin de lire l’ensemble de ce chapitre 10, peut-être que certains se diront qu’il n’est pas très valorisant pour nous, car il semble nous associer et même nous comparer à un troupeau docile et obéissant, à des brebis qui suivent – oserais-je dire qui suive « bêtement » – leur berger. Pour d’autres, cette figure du Bon Pasteur évoque peut-être une « image de première communion »… Vous vous souvenez de l’imagerie pieuse dont on garnissait les missels autrefois : un Jésus douceâtre, à la chevelure blonde, une petite brebis enroulée autour de son cou. Mais dans un cas comme dans l’autre, si c’est le sentiment que nous avons à l’écoute de ce passage, c’est qu’il nous faut probablement le regarder de plus près. Car il ne faudrait pas se tromper sur l’intention de St Jean l’évangéliste, sur l’intention de Jésus qui en fin Plus >

15 avril 2013 – 3ème dimanche de Pâques C
par Damien GUILLOT
Aujourd’hui jour de communion : vous recevez Jésus au plus intime de votre vie : en vous. Qu’est-ce que la Parole de Dieu nous dit aujourd’hui vous qui communiez pour la première fois. J’aimerais retenir deux paroles. La parole de Jean, le disciple que Jésus aimait qui dit à Pierre « c’est le Seigneur » et cette parole du Christ qui nous dit « apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre ».
Tout d’abord la parole de Jean : « C’est le Seigneur ». Une fois que les disciples jettent le filet sur la parole de celui qu’ils n’ont pas encore reconnu, lui faisant confiance alors qu’ils sont fatigués et peut-être désespérés : devant l’abondance du résultat : Jean reconnaît Jésus ressuscité et dit à Pierre : « c’est le Seigneur ». Comme Thomas qui la semaine dernière fait la rencontre du Christ ressuscité et s’exclame « Mon Seigneur et mon Dieu », comme Marie Madeleine, la première à faire la rencontre du Christ ressuscité et qui quand elle le reconnaît Plus >

7 avril 2013, 2ème dimanche de Pâques C
Par Franck GACOGNE
J’entends souvent des jeunes mais aussi des adultes me dire : « Oh, vous savez, moi, je suis comme Thomas. Je ne crois que ce que je vois ! » Peut-être que c’est aussi notre réaction. Eh bien, si c’est le cas, je pense que ces personnes, et que nous aussi, nous nous trompons sur cet apôtre Thomas : il n’est pas du tout certain qu’il nous ressemble, et ceci pour au moins deux raisons. La première raison, c’est que nous, en général, on cherche à avoir la preuve que Jésus est bien Dieu, qu’il est bien le Fils de Dieu. Alors que pour Thomas, c’est tout le contraire puisque Thomas en voulant toucher le corps de Jésus cherchait une preuve de son humanité une preuve que c’est bien l’homme Jésus qui est là devant lui avec son corps.
La deuxième raison qui me fait dire que Thomas ne nous ressemble pas, c’est que nous, nous disons : « je ne crois que ce que je vois », alors que Thomas, ce n’est pas cela. Qu’a donc vu Thomas ? Qu’a-t-il cru ? Exactement. Thomas Plus >