1er septembre 2013 – 22e dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 14, 1a.7-14

        Je ne sais pas si vous l’avez remarqué aussi, il y a une expression que j’entends de plus en plus souvent dans la bouche de certain jeunes actifs, de certains jeunes cadres dynamiques : ils se demandent ce qu’ils valent ! Ils questionnent des collègues : « d’après toi qu’est-ce que je vaux ? » Etonnant à première vue de vouloir rapporter les compétences ou les qualités d’une personne à un prix, à une valeur marchande, à un salaire que l’on croit alors devoir revendiquer lors d’un entretien d’embauche. Plus étonnant encore lorsque c’est la personne elle-même qui cherche à s’auto-estimer ! Leur formation les incite à élaborer un plan de carrière. On leur dit d’ailleurs qu’il faut savoir se vendre, et ils reçoivent des formations pour bien le faire. C’est pourquoi je trouve l’évangile passionnant. Cette Parole est vivante non seulement parce qu’elle nous révèle qui est Dieu, mais aussi parce qu’il est toujours possible d’en faire des Plus >

18 août 2013 – 20ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 12, 49-53

        Le « feu de Dieu » ! Voilà une expression qui est entrée dans le langage courant pour exprimer l’intensité, l’extraordinaire d’une situation. Je ne sais pas si Johnny s’en est inspiré, en tout cas, nous ne l’avons pas choisi comme chant d’entrée ! « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Jésus nous livre ici son désir le plus ardent : que nous puissions vivre en cheminant avec lui, l’expérience des disciples sur la route d’Emmaüs : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? » Jésus n’attend qu’une seule chose c’est que nous cherchions à toujours alimenter le feu de la Pentecôte, la flamme du baptême que nous avons reçue. La Parole de Dieu, son amour donné est un feu qui réchauffe, qui illumine, qui rassemble, mais comme l’expérience de Moïse devant le buisson ardent, ce feu ne dévore pas, il ne consume pas celui qui s’en approche. Plus >

11 août 2013 – 19ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Hébreux 11, 1-2.8-19

        Avez-vous remarquez l’expression qui revient le plus souvent dans cet extrait de la lettre aux Hébreux ? « Grâce à la foi » ou « dans la foi », cité 5 fois. Cela tombe bien, nous sommes dans « l’année de la foi ». « Grâce à la foi Abraham obéit à l’appel de Dieu… Grâce à la foi, il vint séjourner dans la terre promise… Grâce à la foi Sara fut rendue capable d’avoir une descendance etc. … » Que nous disons-nous ? Que la foi est un coup de baguette magique qui ne marche que pour les autres ? Ou bien alors qu’on ne doit pas en avoir assez ?

        Je pense que dès le départ nous nous trompons en utilisant le mot foi dans des expressions qui en détournent le sens, par exemple quand nous disons ou que nous entendons : « J’ai trouvé la foi… J’ai perdu la foi… J’ai la foi ! », comme si la foi était un objet de possession dont on serait ou non équipé. Non, la foi n’est jamais un objet de possession, mais elle est toujours l’objet d’un choix, Plus >

4 août 2013 – 18ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Ecclésiaste 1, 2 ; 2, 21-23 et Luc 12, 13-21

Qui a dit que l’évangile était dépassé ? Je crois que l’actualité ne cesse de nous en donner de parfaites illustrations, au temps de Jésus comme aujourd’hui. Et n’allons surtout pas croire que cela ne nous concerne pas aussi ! La première question posée par cet homme à Jésus concerne un héritage. Voilà que cet homme semble inquiet, il craint de se faire flouer par son frère et de ne pouvoir obtenir sa part, et il voudrait que Jésus en soit l’arbitre. Alors que cet homme se préoccupe des biens immédiats qu’il pourrait posséder ou qu’il serait en droit d’exiger, Jésus, lui, le renvoie à sa vie dans la durée, dans sa globalité, en l’invitant à repérer ce qui la comble : « la vie d’un homme, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses ». En effet, posons-nous la question : qu’est-ce qui assure la vie d’un homme ? Jésus nous dit littéralement, que cette vie ne « procède pas de ses biens ». Cela revient à se poser Plus >

28 juillet 2013 – 17ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 11, 1-13

Frères et sœurs nous avons dans cette Parole de Dieu entendue ce jour une magnifique méditation et compréhension du Dieu auquel nous croyons. Ce qui domine de ces 3 lectures c’est la bonté de Dieu : un Dieu qui pardonne et qui nous remet debout. Face à la bonté de Dieu : pouvons-nous tout lui demander, tout lui demander ce dont nous avons besoin ?

D’après l’Evangile il semble que oui : « demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez… celui qui demande reçoit ». Je pense que la dernière phrase de l’Evangile entendue aujourd’hui est la clef et le summum de ce que nous avons à demander : « combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ». Il me semble que si nous n’avons qu’une seule chose à demander pour nos vies c’est l’Esprit Saint avec les dons de l’Esprit Saint : cette perception d’être Fils et Fille de Dieu, le respect de Dieu, la force, le conseil, l’intelligence, la connaissance, la sagesse et les Plus >

21 juillet 2013 – 16ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 10, 38-42

Si nous pouvons nous dire que Jésus exagère en rembarrant Marthe qui demande un peu d’aide et que Marie exagère en laissant sa sœur faire tout le travail : ce que veut nous dire le Christ aujourd’hui n’est pas là. Il nous interpelle simplement : être disciple du Christ c’est se mettre au service comme Marthe le fait et oh combien le Christ l’a fait dans sa vie mais c’est aussi se mettre à l’écoute. Rappelons-nous : « Shema Israël : écoute Israël le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… » Voilà la prière dite deux fois par jour par les juifs. Avant toute chose, le premier mot c’est : écoute. Nous avons vu la semaine dernière à quel point une foi sans actions est morte mais aujourd’hui, le Christ nous dit avant de faire pour aimer : faire des actions pour aimer Dieu, faire des actions pour aimer les autres et faire des actions pour s’aimer soi-même : aime en te mettant à l’écoute de Dieu, aime en te mettant l’écoute des Plus >

14 juillet 2013 – 15ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 10, 25-37

A cette belle parabole du bon samaritain, plusieurs niveaux de lectures sont possibles sans qu’ils s’opposent. Quand vous entendez une parabole : cherchez à savoir où est le Christ ? Le Christ est à la fois proche de ce pharisien qui est venu le mettre à l’épreuve mais aussi n’est il pas ici dans la figure de ce samaritain, saisi de pitié remué aux entrailles comme dans de nombreux passages de l’évangile ? Annonçant son retour à l’aubergiste : je reviendrai. Regardons le Christ prendre soin et porter cet homme jusqu’à l’Auberge. Les pères de l’Eglise, les premiers grands penseurs de la foi chrétienne ont vu dans l’auberge une image de l’Eglise dont  le Christ est la tête de ce corps comme l’a rappelé St Paul ; ont vu dans ces 2 pièces d’argent les sacrements et la parole de Dieu. Le Christ qui prend soin de nous et qui par sa parole et ses sacrements donne nourriture à nos vies. Et puis une autre lecture plus morale existe de cette parabole. Elle n’est Plus >

7 juillet 2013 – 14ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 10, 1-20

Chers amis, à priori, le Christ compte sur nous qui que nous soyons et nous envoie au devant de lui. Mais qu’est ce que le Christ à notre avis nous demande d’annoncer au monde aujourd’hui ? Quand vous rencontrez les parents qui viennent faire baptiser leurs enfants, les couples qui se préparent au mariage, des personnes qui viennent pour un enterrement et tous ceux qui nous entourent, beaucoup sont attachées à ce qu’ils appellent les valeurs chrétiennes. Dieu est souvent lointain comme une force protectrice dans les moments difficiles. Les gens souvent n’ont pas cette expérience d’un Dieu proche, l’expérience d’une relation à un Dieu vivant et sont loin de considérer que Jésus est Dieu fait homme, que cet homme est mort et ressuscité et que ce Dieu auquel nous croyons est unique et en même temps Amour entre un Père aimant, un Fils aimé réunis dans l’Amour par l’Esprit Saint. Vous allez peut être me dire mais qu’est ce qu’on en a à faire de tout cela, Plus >

30 juin 2013 – 13ème dimanche ordinaire C

par Damien GUILLOT

Luc 9, 51-62

« Laisse les morts enterrer leurs morts » et « celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu ». Voilà des phrases qui peuvent nous choquer ou nous interpeller. Tout d’abord entendons ces exemples à la lumière de la première phrase de l’évangile : « Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem ». Oui Jésus, sait que pour faire la volonté du Père, c’est-à-dire annoncer au monde l’Amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme, il devra peut être donner sa vie et cela ne sera pas à moitié. Baptisé, nous sommes appelés à suivre le Christ pour annoncer, construire cette vie de sens, de justice et d’amour avec ceux qui nous entourent. C’est peut être cela la construction du Royaume. Et de là le Christ donne trois exemples pour la construction du Royaume. Je crois que c’est le sens porté par ces exemples qui est à méditer plutôt que l’exemple en Plus >

23 juin 2013 – 12ème dimanche ordinaire C

par Franck GACOGNE

Luc 9, 18-24

Il y a vraiment quelque chose d’essentiel qui se passe dans cet évangile, un tournant décisif dans la vie des disciples et dans la nôtre autour de cette question que Jésus leur pose et qu’il pose à chacun de nous : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ». Jésus n’est pas tellement intéressé par ce qui est dit à son sujet dans l’anonymat de la foule ou de nos réunions, son intention n’est certainement pas de mesurer sa côte de popularité, mais bien plutôt de permettre à ses disciples de se positionner eux-mêmes personnellement : « Pour vous, qui suis-je ? »

C’est Pierre, le plus fougueux de tous qui prend la parole pour répondre, sans doute au nom de tous les autres : tu es « le Messie de Dieu ». Le Messie de Dieu, c’est-à-dire le Christ, le Sauveur. Voilà une profession de foi bien intrépide et courageuse. Mais Jésus doit encore mettre les choses au point, parce que dans la bouche de Pierre des disciples et des juifs qui suivent Jésus, dire Plus >

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