
16 novembre 2014 – 33e dimanche ordinaire A
Par Damien GUILLOT
Frères et sœurs, je vous demanderai de répondre en toute honnêteté, qui dans cette assemblée est choqué par la décision du maître avec ce troisième serviteur ? Comment comprendre un texte qui choque ?
Tout d’abord, lire ce texte en ne le séparant pas de toute la Bible, en ne le séparant pas de tout ce que nous connaissons de l’amour de Dieu pour tout homme.
Deuxièmement, avoir confiance dans cette parole inspirée par l’Esprit Saint et chercher le message positif de ce texte qui dans un premier abord me choque.
Maintenant revenons-en à notre parabole :
Il nous faut bien comprendre que nous sommes dans une histoire racontée par Jésus qui vise autre chose qu’une question d’argent. Un talent c’est est un bloc de 14 kg d’argent qui vaut 6 000 deniers soit 17 années de salaire pour un ouvrier. Alors qu’est ce que donne le maître à ses serviteurs ? Le texte nous dit que le maître part et leur livre ses propres biens. Le maître, c’est le Christ qui livre ses Plus >

9 novembre 2014 – Fête de la Dédicace de la Basilique du Latran
Par Franck GACOGNE
1ère lettre de St Paul Apôtre aux Corinthiens 3, 9b-11.16-17
L’évangile aime bien utiliser des images, c’est pour cela qu’il est intéressant et qu’il attire notre attention. Par exemple, pour parler à ses disciples, Jésus leur dit : « Vous êtes le sel de la terre » pour qu’ils comprennent que leur vie doit avoir de la saveur, et qu’elle peut relever ce qui est fade. Il dit à ses disciples « vous êtes la lumière du monde » pour que la Bonne Nouvelle qu’ils reçoivent de Jésus ne reste pas dans l’ombre, mais qu’elle éclaire la vie des hommes. Alors plus tard, quand des premières communautés chrétiennes commencent à naître, St Paul va utiliser la même méthode que Jésus, et il va dire aux chrétiens « vous êtes le Corps du Christ » pour leur indiquer qu’ils sont tous attendus et désirés dans l’Eglise, et aujourd’hui Paul nous dit quelque chose de nouveau : « vous êtes la maison que Dieu construit ». J’aimerais que l’on prenne ensemble conscience de la puissance de cette Plus >

Dimanche 2 novembre 2014 – Défunts
Par Damien GUILLOT
Frères et sœurs, je ne peux pas m’empêcher de vous citer à nouveau cette phrase pour être sûr que vous l’ayez bien entendue : « Ne donnez à personne sur terre le nom de Père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux Cieux ». Dans la foi chrétienne, ce qui est premier c’est que nous sommes frères et sœurs en Jésus Christ, par notre baptême. Par notre baptême, nous devenons chrétiens, autre Christ. La bonne nouvelle dans notre vie c’est notre baptême, ce n’est pas que je sois prêtre ou qu’un tel soit marié. La bonne nouvelle c’est d’être baptisé dans la mort et la résurrection du Christ. En avons-nous conscience : comment cet évènement marque notre vie ou notre espérance en ce jour où nous commérons tous nos défunts ? Comment le fait d’être frère et sœurs en Jésus Christ nous lie les uns aux autres ? Ce baptême se déploie ensuite dans une vie de couple et quelque soit le couple, de parents, de célibataires, de religieux ou de prêtres mais Plus >

1er novembre 2014 – Fête de Toussaint
Par Damien GUILLOT
En cette fête de la Toussaint, où nous fêtons avec l’Eglise toute entière, tous ceux qui sont déclarés saints par l’Eglise et que nous considérons comme être auprès de Dieu, nous avons choisi avec l’équipe funérailles de faire mémoire de tous les défunts de cette année. Peut être que parmi eux certains étaient saints, en tous cas nous le savons les saints non reconnus par l’Eglise sont nombreux. Nous sommes venus fêter la Toussaint. Nous sommes venus prier ou faire mémoire ou rendre hommage à tous nos défunts que nous croyons être en route auprès de cet immense amour de Dieu. Et en fait inversement, non pas dans la culpabilité mais dans l’amour, la tendresse, la patience, tous les saints comme tous nos défunts viennent nous interpeller dans ce que nous vivons aujourd’hui, dans ce que l’Eglise nomme l’appel universel à la sainteté. Chacun d’entre nous est appelé à la sainteté qui peut se comprendre comme une vie pleine d’amour, Plus >

26 octobre 2014 – 30ème dimanche ordinaire A
Par Franck GACOGNE
Un commandement, c’est quoi ? : « Fait ceci, ne fait pas cela… ! » La Bible est-elle de cette nature ? Le croyant doit-il être soumis à l’évangile comme un esclave à son maître ? Les commandements tombent-ils du ciel comme des météorites sans que l’on sache ni quand, ni où, ni pourquoi ? Non ! Et ce serait je crois une très grossière erreur d’avoir un tel rapport à l’Ecriture.
- D’abord parce que dans la Bible, le commandement est toujours une réponse possible laissé à ma liberté. On pourrait plus justement l’appeler une re-commandation… il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de fois où le peuple de l’Alliance se contrefiche pas mal de ces commandements qui lui sont rappelés par les prophètes : « choisis donc la vie… » (Dt 30, 19), mais qui n’en fait qu’à sa tête, à ses dépens d’ailleurs.
- Ensuite, parce que le commandement dans la bouche de Jésus est une réponse à un don de Dieu qui le précède. Autrement dit, Jésus ne nous Plus >

19 octobre 2014 – 29ème dimanche ordinaire A
Par Damien GUILLOT
Frères et Sœurs, il paraît que les ennemis de ton ennemi deviennent tes amis. Les pharisiens sont des juifs et ne supportent pas l’oppresseur romain. Ils sont prêts dans le mal qu’ils veulent faire à Jésus à se compromettre en s’associant à des partisans d’Hérode qui eux soutiennent le pouvoir romain pour mettre à l’épreuve Jésus dans sa parole. S’il répond qu’il ne faille pas payer l’impôt à l’empereur pour soutenir le peuple juif opprimé par les romains, il se met à dos le pouvoir romain, s’il répond qu’il faille payer l’impôt, il se met à dos les nombreux juifs qui le suivent. Comme les pharisiens le disent eux même, sans le croire, voilà comment le Maître toujours vrai, qui enseigne le vrai chemin de Dieu sans se laisser influencer par personne, car il ne fait pas de différences entre les gens répond : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Voilà une phrase qui m’interpelle pour aujourd’hui dans Plus >

5 octobre 2014 – 27ème dimanche ordinaire A
Par Franck GACOGNE
« Toi, tu es chrétien, tu es dans l’Eglise. Mais ne serait-ce pas une secte par hasard ? » Je suis sûr que vous avez déjà entendu cette affirmation de la part de collègues de travail, dans des associations, de la part d’amis de collège ou de lycée, ou même de proches dans votre famille. Réjouissez-vous tout d’abord si vous entendez cette réflexion, car elle signifie au moins deux choses, tout d’abord que les groupes ou les réseaux que vous fréquentez sont vraiment diversifiés : chrétiens/non chrétiens, croyant/non croyants, mais aussi que dans ces lieux et avec ces personnes, vous n’avez pas peur d’être repéré comme chrétien, comme participant à la vie de l’Eglise.
Il n’empêche que cette réflexion : « l’Eglise ne serait-elle pas une secte ? » peut faire mal et nous meurtrir. Parce que, bien que nous sachions repérer telle lourdeur, telle limite de l’Eglise, qui sont aussi les nôtres, nous y sommes finalement attachés à Plus >

28 septembre 2014 – 26e dimanche ordinaire A
Par Franck GACOGNE
« Va ranger ta chambre… ». « S’il te plaît, est-ce que tu peux mettre le couvert… » Objectivement vues les réponses que vous avez parfois ou souvent avec vos enfants ou de vos petits enfants, il semble que cela ne leur plaise pas beaucoup. Mais parfois aussi, vous constatez que malgré tout le service est rendu, et personnellement je suis témoin dans le sacrement de la réconciliation que très souvent le remords et le désir de mieux faire est bien présent.
Quand on évoque l’histoire d’un père avec ses deux fils, tout le monde pense à la magnifique parabole dans l’évangile de Luc au chapitre 15, elle est unique dans les 4 évangiles, comme cette histoire d’ailleurs que l’on vient d’entendre qui elle aussi est unique dans l’évangile de Matthieu, mais on ne pense presque jamais à celle-ci. Pourtant, là aussi il est question d’un père et de ses deux fils, là aussi il est question d’une parole qui blesse puis d’un remord qui conduit au changement, à une Plus >

21 septembre 2014 – 25e dimanche ordinaire A
Par Franck GACOGNE
« C’est vraiment dégueulasse ! » : réaction à chaud entendue d’un lycéen dès la lecture de cette parabole terminée. Invitez Jésus à la rencontre syndicale d’une grande compagnie aérienne : il proposera que le dernier bagagiste employé dans la compagnie reçoive autant que le commandant de bord qui a 20 ans d’ancienneté ! Jésus serait immédiatement convoqué au conseil des prud’hommes et je doute fort que sa proposition soit bien reçue ! Alors cette proposition serait-elle injuste ? Toute la question est là. Je vous propose un sondage à bras levé : qui pense que dans la parabole, l’attitude du maître de ce domaine envers ses ouvriers est injuste ? Qui pense que son attitude est juste ?
La réaction de ce lycéen : « C’est vraiment dégueulasse ! » au plus profond de nous-mêmes, c’est aussi la nôtre ! Mais au fond qu’est-ce qui nous fait réagir ainsi ? Car les premiers de la parabole n’ont pas été lésés puisqu’ils ont reçus précisément et exactement ce Plus >

14 septembre 2014 – dimanche de la Croix Glorieuse
Par Damien GUILLOT
En ce jour de la fête de la Croix glorieuse : que voyons nous sur cette croix ? La souffrance d’un homme, la barbarie humaine… C’est aberrant comme disait le mot d’accueil préparé par Robert de fêter la croix et pourtant comme le dit François Varillon parlant des divers courants spirituels au sein de l’Eglise : « le sur critère, on peut dire, je pense, le seul critère d’un mouvement spirituel vrai est la Croix. Tout ce qui conduit à la Croix est sérieusement chrétien. Tout ce qui élimine la Croix, ou la contourne, est une contre façon du Christianisme. Encore faut-il bien comprendre le sens de la Croix » Alors comment comprendre le sens de la mort de Jésus sur la Croix, comment comprendre que la Croix peut être glorieuse ? Y voyons-nous un sacrifice parfait pour apaiser la colère du Père, le Christ aurait pris sur lui, le châtiment divin pour l’humanité, incapable d’être fidèle à Dieu, Jésus réparerait ainsi l’offense faîte à Dieu par l’humanité ? Plus >