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Articles par Paroisse

8 juin 2014 – fête de la Pentecôte A

par Franck GACOGNE

Actes des Apôtres 2, 1-11 ; 1 Corinthiens 12, 3-13 et Jean 20, 19-23

La fête de la Pentecôte célèbre le don de l’Esprit au monde. Oui, au monde, et non pas uniquement aux chrétiens ou aux membres de l’Eglise. Dieu ne cherche pas à restreindre ce don, à ne l’offrir qu’aux baptisés ou seulement aux croyants. Non, il souffle où il veut, le psaume 103 nous dit que ce souffle de Dieu est envoyé pour nous recréer, pour renouveler la face de la terre. Offert à tous, il permet en revanche aux croyants de reconnaître en l’homme Jésus : le Seigneur, le Fils de Dieu, celui qui nous donne de vivre par lui. C’est la lettre de Paul que nous avons entendu et qui est si puissante. Elle insiste pour dire que si l’Esprit est offert à tous, tous ceux qui le reconnaisse comme venant de Dieu sont invités et appelés à le manifester pour le bien de tous. Regardons ces trois lectures : Paul compare l’Esprit à une source qui désaltère, Luc dans les Actes des Apôtres le compare à une sorte Plus >

1er juin 2014 – 7ème dimanche de Pâques A

par Damien GUILLOT

Jean 17, 1-11

Dans ce beau passage d’évangile nous assistons à la prière de Jésus avec son Père en présence de ses disciples. Le contexte est grave : le monde a rejeté Jésus. C’est pourquoi Jésus ne prie pas directement pour le monde mais pour les disciples de tout temps qui sont envoyés au monde. 2ème élément de gravité : ah y est l’heure est venue, vous vous rappelez au début de l’évangile de Jean à Cana : Jésus disant à sa mère : mon heure n’est pas encore venue. Maintenant, l’heure est venue de glorifier, le Père par Jésus, en Jésus. Avec l’équipe de préparation nous nous sommes arrêtés sur ce mot gloire en nous demandant ce que cela pouvait bien être la gloire que nous voyons dans ce texte être la gloire de Dieu, la gloire du Fils et la gloire de ceux qui croient en lui.

La gloire en hébreu, c’est le poids de l’être dont on parle. Le poids de Dieu, son poids d’Amour, son poids de Vérité. Ce qui est dit de Dieu dans l’Ancien Testament, écrit en hébreu n’est pas Plus >

25 mai 2014 – 6ème dimanche de Pâques A

par Damien GUILLOT

Jean 14, 15-21

Chers enfants, cette première phrase de Jésus dans l’Evangile peut nous interroger et même nous choquer : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité ». C’est un peu dur d’entendre que l’on serait commandé, c’est un peu dur de sembler entendre que nous recevrons du Père un autre Défenseur si nous aimons Jésus et que nous le prouvons en restant fidèle aux commandements. Je crois que ce que vous avez écrit dans vos très belles lettres pour recevoir pour la première fois Jésus dans la communion permet de bien comprendre et de s’expliquer cette phrase :

« Si vous m’aimez. Aimez Dieu Père Fils et Saint Esprit vous l’exprimez de manière très belle

  • Je veux communier pour connaître Jésus me rapprocher de lui car je l’aime, pour moi Jésus est une personne en qui on peut faire confiance
  • Jésus est mon cœur et comme mon Plus >

Samedi 24 mai 2014 – Sacrement des malades

par Franck GACOGNE

Matthieu 9, 18-22

Dans cet évangile, on parle de la foi qui sauve. Matthieu nous dit que la foi de cette femme, exprimée non pas par la parole, mais par son approche et son geste lui donne le salut. Et juste après, l’évangéliste nous dit que la femme fut guérie. Dans l’évangile, être sauvé et être guéri sont deux événements très proches, indissociables, et même identiques puisque c’est le même mot en grec que l’on choisit de traduire en français soit par sauvé, soit par guéris. Il ne s’agit pas là d’un acte scientifique et médical. Non, nous l’appelons aujourd’hui un sacrement, et dans tout sacrement, il y a l’expression d’une demande qui exprime la foi. Dans l’évangile, nous voyons que cette demande n’est pas verbalisée, la foi de cette femme s’exprime par son déplacement pour toucher le vêtement de Jésus. Dans un autre passage où Jésus rencontre un paralytique, c’est même sur le geste et la foi, non pas de celui qui est malade, mais de ceux qui le portent, que Plus >

18 mai 2014 – 5ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 14, 15-21

Dans notre évangile, il est question d’adresse. Où demeures-tu ? Et Jésus, où demeure-t-il ? C’est quoi son adresse ? Parfois nous cherchons la demeure de Dieu ailleurs, dans une église, dans un haut lieu spirituel ou à l’autre bout du monde.

Jésus nous dit dans cet évangile : mon adresse, c’est la tienne, ma demeure, c’est toi, c’est en toi. Beaucoup d’entre vous ont parlé dans leur lettre du chemin vers Dieu. Cela tombe très bien, parce que c’est l’évangile de ce jour. Et ce que nous découvrons aujourd’hui, c’est que Jésus n’est pas au bout du chemin, mais qu’il est lui-même le chemin, celui sur lequel nous nous trouvons tous les jours. Jésus est le chemin que chacun prend, et il se propose à nos côtés, avec nous et à notre rythme, de nous aider à lui donner un cap pour que notre vie, soit plus vraie, Jésus est la Vérité, pour qu’elle soit plus joyeuse, Jésus est la Vie. Jésus chemine avec nous pour nous donner sa vie et pour nous aider à Plus >

Samedi 17 mai 2014 – Fête de la Foi

par Damien GUILLOT

Jean 14, 1-12

Chers enfants, chers jeunes aujourd’hui est un jour de joie, un jour de joie pour vous et un jour de joie pour nous tous qui vous entourons. Vous avez choisi de recevoir Jésus pour la première fois dans la communion à son Corps et c’est peut être aujourd’hui, le premier choix important de votre vie que vous faîtes vous mêmes. Vous voir grandir nous rend heureux et j’aimerai retenir trois raisons d’être tous dans la joie.

Tout d’abord, entendre la Parole de Dieu à la lumière de votre communion nourrit notre vie, lui donne du sens et c’est ce que nous faisons chaque dimanche en nourrissant notre vie à l’écoute et à la méditation de la parole de Dieu. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure… et là où je suis vous y serez aussi. Votre communion, recevoir Jésus, nous fait comprendre cette parole : il est où Jésus à votre avis ? Il est dans votre cœur, il est dans la vie de chacun au cœur de ce qu’il y a de plus intense, de plus Plus >

11 mai 2014 – 4ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 10, 1-10

            Soyons attentif à cet évangile :

Il ne nous compare pas à un troupeau docile et obéissant, à des brebis qui doivent suivre – oserais-je dire « bêtement » – leur berger. Non. Ce n’est pas non plus l’image douceâtre du Bon Pasteur comme on en faisait autrefois des « images de première communion »… A travers cet évangile, Jean cherche bien plutôt à nous expliquer la qualité de relation que Dieu le Père veut entretenir avec chacun de nous. Même plus que cela, il veut nous faire réaliser jusqu’à quel point par son Fils Jésus, Dieu se donne à nous.

Par cette parabole, Jésus essaie de nous dire ce que le berger n’est pas. Je vous propose de repérer 4 points :

  • Dieu ne vient pas voler le cœur des gens, il ne vient pas voler notre conscience, notre liberté. Non, il entre par la porte.
  • Il ne nous considère pas non plus comme un troupeau informe et uniforme. Non, car pour lui chacune des brebis compte, « il les appelle chacune par son nom » ce qui Plus >

4 mai 2014 – 3ème dimanche de Pâques A

par Damien GUILLOT

Luc 24, 13-35

Frères et sœurs, nous avons peut être mis le paquet pendant le temps du carême pour nous convertir grâce à la prière, à la Parole de Dieu, au partage et au jeun. Que nous l’ayons vécu ainsi ou non, nous avons une autre période toute aussi intense qui nous est proposée par l’Eglise jusqu’à la Pentecôte : le temps pascal. Dans ce temps pascal, nous sommes encore invités à une conversion dans le sens d’une ouverture au Christ vivant ressuscité dans nos vies, à une reconnaissance du vivant ressuscité dans nos vies. Comme dans l’évangile, la reconnaissance du Christ Ressuscité est une expérience personnelle. Marie de Magdala, les compagnons d’Emmaüs, les disciples lors de la pêche miraculeuse au lac de Tibériade, chacun fera une expérience personnelle différente du Christ vivant dans sa vie. J’aurai beau faire venir les anges qui ont parlé aux femmes au tombeau, faire venir Pierre et Jean, les disciples qui ont été au tombeau et qui ont trouvé le tombeau Plus >

27 avril 2014 – 2ème dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Jean 20, 19-31

            J’entends souvent des jeunes mais aussi des adultes me dire : « Oh vous savez, moi, je suis comme Thomas. Je ne crois que ce que je vois ! ». Mais je pense que ces personnes se trompent sur cet apôtre Thomas, pour au moins deux raisons. D’abord parce que ce Thomas ne voulait pas une preuve de la divinité de Jésus comme ces personnes le demandent le plus souvent ; non, Thomas cherchait au contraire une preuve de son humanité puisqu’il voulait toucher le corps de Jésus. La deuxième raison, c’est que finalement Thomas n’a pas cru ce qu’il a vu : bien sûr, parce qu’il a vu l’homme Jésus après sa mort, mais il a cru Dieu ! Il y a donc un grand saut que réalise Thomas, entre l’homme qu’il voit, et ce qu’il dit de lui : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». Thomas a cru bien au-delà de ce qu’il a vu : il voit les mains de Jésus et son côté, et pourtant, il proclame sa divinité ! Il est un peu comme le disciple (dimanche dernier) qui voit le linceul Plus >

20 avril 2014 – Dimanche de Pâques A

par Franck GACOGNE

Actes 10, 37-43 et Jean 20, 1-9

        Qu’est-ce qu’un témoin ? Dans un mariage, c’est le rôle qui est donné à celui ou à celle qui a été choisi pour être là, et qui a vu et entendu l’échange des consentements. Lors d’une enquête, le témoin c’est aussi celui qui était là, et qui a vu quelque chose ou quelqu’un, et il peut le rapporter comme un élément de preuve. Le jour de Pâques, et dans le temps qui suit, on parle aussi beaucoup de ceux qui sont témoins, c’est le cas des apôtres dans la première lecture que nous avons lu. Ce mot revient 4 fois. De quoi les apôtres ont-ils été témoins ? De la résurrection de Jésus ? Eh bien non ! Car personne n’a vu Jésus en train de ressusciter ! Le témoin de la foi que sont les apôtres et chacun de nous, est un rôle très différent. Le témoin dans l’évangile et dans l’Eglise n’a aucune preuve à donner, ce n’est pas celui qui a vu et qui serait privilégié, non, le témoin, c’est celui qui croit. Celui qui croit que la vie a le Plus >

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