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Articles par Paroisse

22 novembre 2015 – Christ, roi de l’univers B

Par Franck GACOGNE

Jean 18, 33b-37

Pour le dernier dimanche de cette année liturgique, nous fêtons aujourd’hui le Christ, roi de l’univers ! Rien que ça ! A peine ce titre exprimé, nous voilà comme transporté dans une autre époque, notre imaginaire nous projette quelques siècles en arrière ou même à l’époque féodale. Nous viennent peut-être alors des images de grand seigneur ayant tout pouvoir sur leur territoire, sur les hommes qui l’habitent et qui leur appartiennent. Des images médiévales de rois qui auraient pouvoir de vie et de mort sur leurs sujets. S’agit-il donc de cela lorsque l’Eglise affirme que le Christ est roi ? Quelle image avons-nous derrière la tête lorsque nous parlons de la royauté du Christ ? Quelle que soit cette image, ayons bien conscience qu’elle n’est certainement pas adapté parce que la première des choses que nous dit Jésus dans cet Evangile c’est ceci : « ma royauté n’est pas d’ici », comme pour disqualifier d’emblée un quelconque rapprochement que nous Plus >

15 novembre 2015 – 33e dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Mc 13, 24-32

« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. » Cette parole de Jésus me met mal à l’aise, car j’ai de la peine à comprendre ces paroles sur la fin du monde. Alors je me demande comment Jésus peut-il porter une telle affirmation.

« Mes paroles ne passeront pas... » alors que tout passe. Jésus parle de l’été, mais l’été laisse la place à l’automne. J’ai appris que les paroles s’envolent, et que seuls les écrits restent. Les paroles s’en vont dans l’oubli et les écrits sont différemment interprétés. Et pourtant nous avons tous en mémoire des paroles qui nous ont marqués. Elles nous ont été dites un jour en passant, par un parent, un ami. « Fais aux autres ce que tu aimerais qu’on fasse pour toi. » Des paroles lues et que je conserve écrites sur les pages d’un classeur. « Les hommes écoutent plus facilement les témoins que les maîtres. » Il nous est bon aussi de retenir par cœur des paroles de Jésus, les Béatitudes par exemple.

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8 novembre 2015 – 32ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 12, 38-44

Il est question d’argent et plus précisément, de quantité d’argent dans cet évangile. Dans notre société, je ne sais pas si vous avez remarqué, nous sommes souvent dans la comparaison. Par exemple, chacun veut savoir si à travail comparable il est rémunéré autant qu’un autre. Beaucoup cherche à savoir ce qu’ils peuvent prétendre. Il y a même une expression qui s’est développée dans le milieu des cadres : « d’après toi qu’est-ce que je vaux ? » Etonnant à première vue de vouloir rapporter les compétences ou les qualités d’une personne à un prix, à une valeur marchande ! Il arrive aussi qu’après un accident, la justice décide de rémunérer un préjudice subie et que l’on s’aperçoive alors, parfois éberlué, qu’une vie peut être chiffrée et qu’en plus toutes ne se valent pas.

Une personne vaut-elle ce qu’elle reçoit ou ce qu’elle a. Dans un tel contexte, vous imaginez bien que la personne qui n’a rien ou qui reçoit peu, ressent très vite le sentiment ne Plus >

1er novembre 2015 – Fête de la Toussaint

Par Franck GACOGNE

1 Jean 3, 1-3 ; Matthieu 5, 1-12

Vous avez entendu la première lettre de Jean : « Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » C’est aujourd’hui la fête de la Toussaint, nous faisons mémoire de tous ces témoins de la foi qui nous ont précédés, et proche du 2 novembre, nous y associons tous les défunts de nos familles. C’est peut-être l’occasion de nous demander comme le fait st Jean dans sa lettre ce que nous devenons après la mort. C’est une question difficile, et elle nous taraude peut-être plus particulièrement ces jours-ci où nous nous rendons au cimetière. Que dit la foi chrétienne ? Les credo sont brefs : avec le symbole des Apôtres, nous disons : « je crois à la résurrection de la chair », et avec le symbole de Nicée-Constantinople, nous disons « j’attends la résurrection des morts ». Dans les deux Plus >

25 octobre 2015 – 30ème dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Mc 10, 46b-52

Quand j’étais enfant, plus fréquentes qu’aujourd’hui survenaient des pannes d’électricité. Nous allumions alors la flamme d’une lampe à pétrole. Et mon père disait qu’il nous fallait voir avec les yeux de la foi. Et bien aujourd’hui, sans jeu de mot, nous voyons ce que peuvent faire les yeux de la foi. Un aveugle avec ses seuls yeux de la foi jette son manteau, bondit et court vers Jésus.

« Les yeux de la foi… » Quand la vision devient difficile, nous avons recours aux yeux de la foi. Pour avancer, pour prendre un objet dans l’obscurité nous tâtonnons. Les yeux de la foi suppléent difficilement nos yeux de chairs, éclairés par la lumière du jour ou par la lumière électrique. « Les yeux de la foi… » Dans nos vies quotidiennes, il nous arrive aussi de marcher à tâtons… Que dire? Que faire? Les yeux de l’esprit ne nous permettent pas toujours de voir clair. Nous broyons du noir. Nous espérons la lueur du jour, de la lumière.

« Les yeux de la foi ». Plus >

18 octobre 2015 – 29ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 10, 35-45

J’aimerais vous raconter une parabole contemporaine pour illustrer l’évangile. Imaginons le grand meeting d’un parti politique. Tous les responsables du parti sont là. Chacun cherchant à se faire remarquer du chef de file, cherchant à bien se placer, à être en vue à l’approche des futurs élections. L’enjeu est important. Le podium est vaste, la salle retenue est comble. Tout à coup, le chef fait son entrée entouré par ses 12 plus proches collaborateurs tous aussi ambitieux les uns que les autres, chacun se demandant bien qui aura le privilège de s’asseoir et donc d’être vu à la gauche et à la droite de leur chef. On leur avance des fauteuils pour qu’ils puissent prendre place, certain commencent à jouer des coudes pour avoir les meilleures, mais voilà qu’à la surprise général, le chef du parti descend du podium et se rend au fond de la salle. Intrigués, ses collaborateurs le suivent pensant y trouver quelques caméras, mais leur chef pousse la porte, Plus >

11 octobre 2015 – 28ème dimanche ordinaire B

Par Jean-Claude SERVANTON

Mc 10, 17-30

« Ils ont tout pour être heureux »

Ils ont du travail, une maison, de beaux enfants, ils s’aiment. Rien ne leur manque. L’homme de l’évangile a tout pour être heureux. Il a de grands biens et il a observé les commandements depuis sa jeunesse. Et pourtant Jésus lui dit : « Une seule chose te manque… »

Et sans doute est-il insatisfait puisqu’il accourt vers Jésus. Que lui manque-t-il ? Nous avons pu penser qu’il ne lui manquait pas grand-chose… juste un petit supplément pour couronner sa vie vertueuse. Et s’il lui manquait la seule chose essentielle ? Je lisais ces deux exemples dans un commentaire. S’il vous manque 1000€ pour acheter une voiture, vous ne pourrez pas acheter la voiture. Voilà un jeune homme qui est fou amoureux d’Hortense, s’il n’a pas le consentement d’Hortense, il ne pourra pas l’épouser. A l’homme riche, une seule chose manque, pour avoir en héritage la vie éternelle… mais elle est essentielle… et c’est ce manque de désir de vie Plus >

4 octobre 2015 – Fête de Saint François d’Assise

Par Fr Éric BIDOT

Michée 4, 1-4 ; Galates 6, 14-18 et Matthieu 11, 25-30

Laudato si ! Loué sois-tu ! Depuis des semaines, cette salutation nous est devenue ou redevenue familière. Et pourtant, comment être dans la louange alors que les inquiétudes sont nombreuses : inquiétudes des réfugiés, inquiétudes des familles, inquiétudes des sans emploi, inquiétudes des lendemains de notre terre. Qui devenons-nous en ce temps de passage où tout paraît techniquement plus simple et humainement plus angoissant ? « François, ne vois-tu pas mon Eglise qui tu le vois tombe en ruine ? » Ces paroles de Jésus crucifié et contemplé sur la croix, François, tu ne les as jamais oubliées. Elles ont marqué à jamais ta mémoire et ton être. Tu les as reçues comme un appel à prendre conscience du monde qui t’entourait et à entrer dans une maison plus grande que la tienne et à laquelle tu appartiens. Ton regard sensible de troubadour, ton regard d’expert sur les tissus, tout cela était insuffisant : il fallait Plus >

27 septembre 2015 – 26e dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Nombres 11, 25-29 ; Jacques 5, 1-6 et Marc 9, 38-43.45.47-48

Louange à toi Seigneur Jésus ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous venez dire. A l’invitation de Christian d’acclamer la Parole de Dieu, d’un seul chœur tout le monde l’acclame en effet : louange à toi Seigneur Jésus ! C’est le réflexe de l’habitude, Vous avez entendu comme moi la parole que nous sommes censé acclamer : « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la, de même pour ton pied ou ton œil s’ils sont une occasion de chute ». Mais enfin toute personne normalement constituée aurait commencé par hurler, par crier au scandale avant de jurer de ne plus jamais retourner dans une église. Non ? Alors de deux choses l’une : ou bien nous n’avons pas bien entendu ces paroles, ou bien nous savons les interpréter pour ne pas en être perturbé.

De toute évidence, Jésus, celui qui guérissait les aveugles, n’a jamais exigé de ses auditeurs qu’ils s’éborgnent volontairement ! Comme Plus >

6 septembre 2015 – 23ème dimanche ordinaire B

Par Franck GACOGNE

Marc 7, 31-37

« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! ». Qui donc dois s’ouvrir, et à quoi ? Cette rencontre est inédite, il n’y a que l’évangile de Marc qui en parle. Très curieusement, c’est d’abord Jésus qui s’est fait entendre dire « ouvre-toi » ou presque ! Tiens ! Mais qui donc à eu le toupet ? Une femme, juste avant ce passage. Jésus est dans le territoire de Tyr, un territoire païen, une femme vient lui demander d’expulser un esprit impur de sa fille, mais Jésus lui répond sèchement que sa mission et le salut ne concernent que les juifs. Nullement troublée par cette réponse, cette femme persiste dans sa demande en disant à Jésus qu’elle aussi cherche malgré tout à bénéficier de la grâce donnée. Ainsi, elle l’invite à s’ouvrir, elle l’invite implicitement à élargir sa mission au-delà même peut-être de ce que Jésus lui-même avait pu envisager. Et d’ailleurs, c’est ce qu’il fera en répondant à sa demande.

Il quitte ensuite ce lieu tout en restant en Plus >

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